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Transfert de technologie : Le Ccbm vise le marché régional

samedi 8 novembre 2003

Economie numérique

Peu nombreux sont les gens qui, en regardant un téléviseur de marque Samsung (publicité gratuite) dans une boutique ou dans un salon agréable, savent que le joli appareil qui leur distille de belles images a été monté au Sénégal. Et pourtant, depuis des années, une unité d’assemblage existe, dans l’enceinte des installations du Comptoir commercial Bara Mboup, au domaine industriel de Dakar (Sodida).

Le Holding Bara Mboup a d’ailleurs de grandes ambitions pour ce secteur, et n’hésite pas à penser à la fabrication sur place de la carte d’images. La visite effectuée hier, par les ministres de l’Industrie et du Commerce, accompagnés de la directrice de l’Agence de promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), a offert à ce chef d’entreprise l’opportunité d’étaler quelques-unes de ses ambitions. Mais déjà, ses installations n’ont rien à envier à ce qui se fait de mieux à l’étranger.

Lui-même déclare d’ailleurs que, « la différence entre cette unité de montage et ce qui existe en Corée, c’est peut-être que, là-bas, ce sont des robots qui accomplissent l’essentiel du travail. Par contre, Samsung possède une unité de montage de téléviseurs en Espagne qui approvisionne l’Europe. Elle est en tous points pareille à celle-ci ».

Les unités de montage de téléviseurs, ainsi que ceux de climatiseurs, splits et congélateurs sont à même de satisfaire les clients les plus difficiles.

Pour le moment, la chaîne de montage produit 15 000 téléviseurs par an. Mais elle a une capacité de 60 mille unités par an. M. Mboup et ses collaborateurs ne cachent pas leurs ambitions de profiter pleinement des possibilités offertes à l’exportation par l’ouverture du marché des pays de la zone Uemoa.

Pour Serigne Mboup, c’est une opportunité pour l’usine d’atteindre son rythme de croisière, avec 180 000 appareils par an. Après cela, une prochaine étape serait la poursuite du processus de transfert de technologie, entamée avec ses partenaires.

Le jeune entrepreneur s’interroge d’ailleurs à voix haute : « Pourquoi ne pas faire comme les Coréens et les autres Asiatiques qui, en 1960, en étaient au niveau où nous sommes aujourd’hui ? Nous ne devons pas nous contenter de délocaliser ici les unités de fabrication des appareils coréens. Nous devons nous attacher à préparer la production de nos propres marques, et les vendre ici et dans d’autres pays. »

La filiale électronique du Comptoir commercial Bara Mboup existe depuis trois ans. Elle a coûté deux milliards de francs Cfa en investissement.

Les secteurs industriel et commercial de cette unité emploient plus de 150 personnes. La promotion-genre ne semble pas être un vain mot ici. Les femmes sont bien représentées sur les chaînes de montage et le long du processus.

D’ailleurs, le responsable de l’atelier de montage des téléviseurs est une femme, un ingénieur électronicien du nom de Aïssata Niang. Elle garantit que le matériel sorti des usines de la Sodida est aussi solide, sinon plus que bien de produits importés. D’ailleurs, face aux autorités gouvernementales, des représentants des distributeurs locaux ont porté témoignage sur la qualité des téléviseurs produits à Dakar : « Dans le temps, quand nous importions de l’étranger, nous avions un nombre important d’appareils défectueux. Mais avec les appareils de Serigne Mboup, nous n’avons qu’une ou deux défectuosités sur trois cents appareils. »

Les appareils viennent à Dakar en pièces détachées. Le responsable de la production, Makhtar Lo, affirme que tous les tests sont effectués sur place. Aïssata Niang est certaine qu’un défaut ne peut passer inaperçu de l’ensemble de la chaîne sans être repéré. Le professionnalisme du personnel est loué de tous. Autant d’arguments qui permettent à Landing Savané d’affirmer que le Sénégal peut compter sur ce genre de challenge pour se hisser au rang des pays émergents.

Mohamed GUEYE

(Source : Le quotidien 8 novembre 2003)

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