OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > Septembre 2025 > Transfert d’argent : La face cachée de la nouvelle taxe sur le mobile money

Transfert d’argent : La face cachée de la nouvelle taxe sur le mobile money

lundi 15 septembre 2025

Fiscalité

Le nouveau Code général des impôts, dont l’adoption est prévue ce lundi par l’Assemblée nationale, prévoit l’instauration d’une nouvelle taxe sur les opérations de transfert d’argent. Une mesure qui suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Sénégal, en particulier les professionnels du mobile money.

Selon l’Organisation des professionnels des TIC du Sénégal (Optic), cette taxe risque d’avoir des effets négatifs allant de la baisse des revenus des opérateurs à la suppression d’emplois. « Alors que des discussions sont encore en cours entre le secteur privé et les autorités sur le sujet, l’État décide unilatéralement d’appliquer cette mesure », déplore l’Optic dans un communiqué. La taxe porterait sur les transactions de transfert, de paiement ou de retrait effectuées par les clients, avec des exonérations jugées très limitées.

Le secteur numérique s’alarme : « Avec cette mesure, l’inclusion financière, essentielle à l’agenda de transformation, prendrait un coup de frein, alors que les services financiers mobiles, plus accessibles que les services classiques, sont de plus en plus adoptés par les populations à petits revenus, notamment en zones rurales », précise le communiqué.

Selon l’Optic, 94 % des Sénégalais de plus de 15 ans possédant un téléphone portable détiennent un compte mobile money. Le marché est en forte expansion, avec des volumes de transactions croissants et des dizaines de milliers d’emplois créés. Selon la GSMA, en 2023, le mobile money a contribué à environ 720 milliards de dollars au PIB des pays où il est disponible, soit un impact de +1,7 % sur la croissance économique.

Les acteurs des TIC rappellent également que les services financiers mobiles nécessitent d’importants investissements en infrastructures, réseaux d’agents, startups fintechs et accompagnement des usagers peu familiers avec le numérique. « À ces charges s’ajoutent déjà la TVA, les redevances télécoms et d’autres contributions sectorielles », souligne le communiqué.

Par ailleurs, l’expérience internationale montre que la taxation des transactions mobiles est souvent répercutée sur les clients, entraînant une hausse du coût de la vie et une perte de pouvoir d’achat. Elle pousse également les opérateurs à réduire leurs investissements, diminuer les commissions des distributeurs et parfois supprimer des emplois.

Les mesures d’exonération prévues dans le projet de loi sont jugées insuffisantes. Selon l’Optic, elles risquent d’entraîner un recul de l’usage digital, de fragiliser la position des acteurs et de freiner la dynamique de ce marché crucial pour la transformation numérique du Sénégal. « La taxation du cash pour encourager l’usage du digital ne concernera que les marchands formels, excluant les marchands informels qui sont pourtant essentiels à l’élargissement de l’assiette fiscale », avertissent les professionnels.

Enfin, les acteurs du numérique appellent à une approche collaborative pour la fiscalité du mobile money, intégrant notamment l’interopérabilité prévue par la BCEAO, afin d’améliorer l’inclusion financière et garantir un modèle fiscal efficace et durable pour le Sénégal.

(Source : Senenews, 15 septembre 2025)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4259/4736 Régulation des télécoms
  • 347/4736 Télécentres/Cybercentres
  • 3281/4736 Economie numérique
  • 1643/4736 Politique nationale
  • 4736/4736 Fintech
  • 555/4736 Noms de domaine
  • 1662/4736 Produits et services
  • 1418/4736 Faits divers/Contentieux
  • 754/4736 Nouveau site web
  • 4636/4736 Infrastructures
  • 1672/4736 TIC pour l’éducation
  • 182/4736 Recherche
  • 246/4736 Projet
  • 2964/4736 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1744/4736 Sonatel/Orange
  • 1573/4736 Licences de télécommunications
  • 267/4736 Sudatel/Expresso
  • 941/4736 Régulation des médias
  • 1219/4736 Applications
  • 1019/4736 Mouvements sociaux
  • 1544/4736 Données personnelles
  • 125/4736 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4736 Mouvement consumériste
  • 363/4736 Médias
  • 649/4736 Appels internationaux entrants
  • 1644/4736 Formation
  • 105/4736 Logiciel libre
  • 1796/4736 Politiques africaines
  • 1200/4736 Fiscalité
  • 167/4736 Art et culture
  • 571/4736 Genre
  • 1579/4736 Point de vue
  • 976/4736 Commerce électronique
  • 1453/4736 Manifestation
  • 315/4736 Presse en ligne
  • 124/4736 Piratage
  • 207/4736 Téléservices
  • 881/4736 Biométrie/Identité numérique
  • 305/4736 Environnement/Santé
  • 337/4736 Législation/Réglementation
  • 334/4736 Gouvernance
  • 1717/4736 Portrait/Entretien
  • 146/4736 Radio
  • 721/4736 TIC pour la santé
  • 265/4736 Propriété intellectuelle
  • 59/4736 Langues/Localisation
  • 1067/4736 Médias/Réseaux sociaux
  • 1984/4736 Téléphonie
  • 192/4736 Désengagement de l’Etat
  • 983/4736 Internet
  • 115/4736 Collectivités locales
  • 415/4736 Dédouanement électronique
  • 1049/4736 Usages et comportements
  • 1032/4736 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4736 Audiovisuel
  • 2923/4736 Transformation digitale
  • 384/4736 Affaire Global Voice
  • 153/4736 Géomatique/Géolocalisation
  • 337/4736 Service universel
  • 664/4736 Sentel/Tigo
  • 175/4736 Vie politique
  • 1525/4736 Distinction/Nomination
  • 34/4736 Handicapés
  • 684/4736 Enseignement à distance
  • 658/4736 Contenus numériques
  • 586/4736 Gestion de l’ARTP
  • 181/4736 Radios communautaires
  • 1711/4736 Qualité de service
  • 425/4736 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4736 SMSI
  • 468/4736 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2582/4736 Innovation/Entreprenariat
  • 1312/4736 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4736 Internet des objets
  • 171/4736 Free Sénégal
  • 393/4736 Intelligence artificielle
  • 195/4736 Editorial
  • 22/4736 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous