Traduction prochaine des logiciels Microsoft en Wolof, Haoussa et Ibo
vendredi 8 juin 2007
Le Dr Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique, a confié jeudi à APA, à Ouagadougou, que son équipe s’attèle actuellement à traduire les langues d’utilisation des logiciels conçus par le leader mondial de l’informatique, en Wolof, Houassa et Ibo, des langues parlées en Afrique de l’Ouest, principalement au Sénégal, au Niger et au Nigeria.
M. Diarra a expliqué que depuis son arrivée à Microsoft, il a œuvré à la traduction des langues d’usage des logiciels dans des langues africaines dont le Zulu, parlé en Afrique du Sud. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, une équipe travaille à la traduction en Wolof, Haouassa et Ibo.
D’autres projets sont en cours, consistant à remplacer l’écrit par le son lorsqu’on pointe le curseur sur un onglet. « En Afrique tout le monde ne comprend pas l’anglais, le français ou l’arabe et il faut traduire les logiciels dans des langues afin que les gens puissent comprendre », a soutenu le Malien Cheikh Modibo Diarra.
Ces projets visent à compenser le manque d’éducation de nombreuses populations africaines en langues internationales, utilisées aujourd’hui dans la plupart des outils informatiques.
Initiateur du forum, M. Diarra pense que le problème de l’accès au numérique est assez compliqué pour les Africains, pour des raisons liées aux moyens d’acquisition de l’outil informatique et aux capacités à pouvoir l’utiliser.
Cette rencontre, selon lui, s’intéresse d’abord aux gouvernements et aux organisations dotés d’un minimum de moyens. Elle devra permettre de mettre à leur disposition une feuille de route en matière de développement grâce aux possibilités des nouvelles technologies de l’information et de la communication. « Nous avons fait en sorte que tous les décideurs et les financiers qui s’intéressent au développement du continent soient là, afin de les aider à partir d’un point à l’autre », a-t-il dit.
D’autres rencontres du même genre devraient suivre et concerner de plus en plus des domaines et des publics spécifiques, indique le président de Microsoft Afrique.
(Source : APA, 8 juin 2007)