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Tigo accroché par l’Unetts sur ses rémunérations

mercredi 3 décembre 2008

Télécentres/Cybercentres

Sans donner l’air de le faire, l’Union nationale des télécentres et téléservices, semble prendre le parti de l’Etat du Sénégal, dans son conflit avec l’opératreur Tigo. Elle dénonce une concurrence malsaine de la société Sentel, liée à une mauvaise fixation des prix et une insuffisance de rémunération des distributeurs.

L’Union nationale des exploitants de télécentres et téleservices (Unetts) a publié un communiqué de presse dans lequel il déclare noter « sur le terrain, une forte concurrence malsaine de l’opérateur Sentel liée à une mauvaise fixation des prix et à une insuffisance de la rémunération des distributeurs ». En faisant cette sortie juste au moment où l’Etat du Sénégal et le second opérateur de télécommunication ne sont plus en bons termes, le président de l’Unetts, M. Bassirou Cissé veut faire croire qu’il n’a pas pris position dans le conflit. Interpellé au téléphone, il explique que « le contentieux qui lie l’Etat du Sénégal et Sentel est un contentieux d’ordre juridique.

Nous sommes dans un Etat républicain et il y a le cahier des charges que chaque partie doit respecter, aussi bien l’Etat que Sentel. Mais aujourd’hui, ce qui s’est passé, apparemment, on dit que Sentel n’a pas respecté le cahier de charges. Moi, je ne me positionne pas ». Le président de l’Unetts veut que l’Etat du Sénégal et Sentel respectent chacun sa part du contrat. Parce que « si l’Etat ne respecte pas sa caution, ce n’est pas bon pour nous, prestataires de services. Si l’opérateur ne respecte pas non plus les principes des clauses, il remet en cause l’avenir des télécentres et téléservices. Cela non plus, ce n’est pas bon pour nous ».

Et dans la réalité, il pense « qu’il y a des opérateurs qui viennent dans un pays et remettent en cause tout le marché, ramassent des milliards et repartent rejoindre leur base. On a vu ça dans des pays africains ». Maintenant, l’Unetts pense « que Tigo remet en cause le marché. Nous avons constaté que la rémunération qu’ils font sur les prestataires de services ne respecte pas les lois et règlements du pays. Cela ne se fait pas souvent au prix normal. Il y a lieu de revoir ça ».

Et c’est pour cette raison que l’Unetts appelle à aller vers une régulation sociale. Cela veut dire que les opérateurs vont fixer les prix et l’agence pour la régulation des télécoms et postes (Artp) va contrôler ces prix. Ces attaques rappellent celles portées il y a trois ans environ contre le même opérateur, par le conseil du président de la République pour les Technologies de l’information et la communucation. Dans un entretien resté célèbre avec Le Quotidien, M. Thierno Ousmane Sy avait comparé la Sentel à un vendeur de fast food. A son époque, cela avait suscité une réponse amère de l’opérateur.

Pour sa part, le responsable moral de l’Unetts se défend d’avoir attendu la publicité autour du contentieux entre l’Etat du Sénégal et Sentel, pour sortir son communiqué. « Tous les trois mois, on fait une conférence de presse. Si vous remarquez, c’est dans le dernier paragraphe du communiqué que nous avons parlé de ce problème. »

Le prétexte officiel au communiqué était bien entendu, le Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut). L’Unetts déplore que l’Etat du Sénégal n’ait pas encore nommé, depuis un an, son représentant dans le comité directeur dudit fonds, qui est l’organe d’orientation et de contrôle des télécommunications. L’administrateur en est le directeur général de l’Artp, en vertu de l’article 9 du code des télécommunications. Elle invite donc l’Etat à combler ce vide, pour que l’Artp puisse enfin démarrer ses activités conformément au décret n°2007-593 fixant les modalités de développement du service universel des télécommunications au Sénégal.

Safiétou Kane

(Source : Le Quotidien, 3 décembre 2008)

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