OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Août > Téléphonie rurale : L’énergie, un handicap pour raccorder les villages

Téléphonie rurale : L’énergie, un handicap pour raccorder les villages

mercredi 9 août 2006

Téléservices

Les villages qui ne disposent pas d’installations électriques auront des difficultés à accéder à la téléphonie rurale. Car l’électricité, même si elle ne partage pas les mêmes câbles et les mêmes poteaux avec le téléphone dans son utilisation technique, reste un élément essentiel pour la marche et le maintien des lignes et réseaux de téléphonie. Qu’il soit pour le fixe ou pour le mobile. C’est pourquoi la Sonatel, malgré sa politique d’accès au service universel, éprouve des difficultés à raccorder les zones rurales qui ne disposent pas d’électricité.

La principale difficulté dans ces zones rurales est l’énergie. « L’électricité est indisponible et nos équipements ont besoin d’électricité pour fonctionner », souligne le directeur général adjoint de la Sonatel, Aimé Brial. « Les panneaux solaires ont une utilisation limitée, ils se font voler et ont une puissance insuffisante pour les besoins que nous avons. Nous sommes obligés de mettre des groupes électrogènes, des étuves et assurer la déserte en carburant. Cela pose un problème par rapport à d’autres régions où il y a l’électricité qui est disponible la plupart du temps », poursuit le directeur général adjoint de l’opérateur historique. Aimé Brial faisait, hier, face aux présidents de communauté rurale à l’occasion de l’atelier portant sur le thème : « Accès aux services de télécommunications en zones éloignées ».

Autre difficulté soulevée par le directeur général adjoint de la Sonatel, c’est le maintien des installations. ‘Connecter les villages c’est facile, mais il faut s’assurer que cela fonctionne bien. De même, assurer l’exploitation, le maintien en envoyant des équipes pour s’occuper des dérangements. Plus c’est loin, plus c’est compliqué d’accès, plus c’est difficile’ M. Brial.

Cette rencontre, organisée par l’Association nationale des conseils ruraux (Ancr), en collaboration avec la Sonatel et le ministère des Postes et télécommunications, a pour but de voir comment densifier le réseau de la téléphonie en zone rurale, explique le député Alé Lô, président de l’Ancr. Selon lui, il s’agira d’avoir au moins un télécentre dans chaque village pour permettre à ces populations de téléphoner. A travers cette rencontre, les communautés rurales veulent ainsi « tirer sur le bout du fil ».

Sur les 14 500 villages qu’il y a au Sénégal, 2 500 sont raccordés pour le fixe avec des câbles et poteaux, et 7 000 avec le réseau mobile. D’ici 2008, la Sonatel s’engage à raccorder progressivement les 4 500 villages.

En ce qui concerne les télécentres, la Sonatel estime qu’il y en a suffisamment et « même trop » dans les zones urbaines, selon le directeur général adjoint. Donc, explique-t-il, il est important de les développer dans les zones rurales puisque c’est un accès communautaire qui reviendra moins cher qu’acheter un terminal.

La mise en place des télécentres a développé plus de 30 000 emplois. C’est un phénomène social, mais le chiffre d’affaires des télécentres est de plus en plus limité avec l’avènement des téléphones portables, constate le directeur général adjoint de la Sonatel.« Les revenus moyens des télécentres ont commencé à baisser. Il y en a trop dans les zones urbaines, et il faut laisser vivre ceux qui existen ».

Ces trois dernières années, la Sonatel a dépensé 6 milliards de francs sur le fixe et 6 autres milliards sur le mobile par an. Sur deux ans ou deux ans et demi, ce chiffre devrait atteindre une vingtaine de milliards, annonce Aimé Brial.

Issa NIANG

(Source : Wal Fadjri, 9 août 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2383/2884 Régulation des télécoms
  • 196/2884 Télécentres/Cybercentres
  • 1882/2884 Economie numérique
  • 1159/2884 Politique nationale
  • 2884/2884 Fintech
  • 288/2884 Noms de domaine
  • 1024/2884 Produits et services
  • 822/2884 Faits divers/Contentieux
  • 407/2884 Nouveau site web
  • 2588/2884 Infrastructures
  • 974/2884 TIC pour l’éducation
  • 134/2884 Recherche
  • 135/2884 Projet
  • 2004/2884 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1030/2884 Sonatel/Orange
  • 891/2884 Licences de télécommunications
  • 158/2884 Sudatel/Expresso
  • 519/2884 Régulation des médias
  • 700/2884 Applications
  • 592/2884 Mouvements sociaux
  • 867/2884 Données personnelles
  • 75/2884 Big Data/Données ouvertes
  • 333/2884 Mouvement consumériste
  • 203/2884 Médias
  • 372/2884 Appels internationaux entrants
  • 930/2884 Formation
  • 53/2884 Logiciel libre
  • 1139/2884 Politiques africaines
  • 517/2884 Fiscalité
  • 97/2884 Art et culture
  • 318/2884 Genre
  • 900/2884 Point de vue
  • 583/2884 Commerce électronique
  • 863/2884 Manifestation
  • 197/2884 Presse en ligne
  • 70/2884 Piratage
  • 108/2884 Téléservices
  • 531/2884 Biométrie/Identité numérique
  • 173/2884 Environnement/Santé
  • 187/2884 Législation/Réglementation
  • 187/2884 Gouvernance
  • 1000/2884 Portrait/Entretien
  • 80/2884 Radio
  • 468/2884 TIC pour la santé
  • 150/2884 Propriété intellectuelle
  • 35/2884 Langues/Localisation
  • 570/2884 Médias/Réseaux sociaux
  • 1054/2884 Téléphonie
  • 111/2884 Désengagement de l’Etat
  • 596/2884 Internet
  • 66/2884 Collectivités locales
  • 219/2884 Dédouanement électronique
  • 612/2884 Usages et comportements
  • 575/2884 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 312/2884 Audiovisuel
  • 1767/2884 Transformation digitale
  • 215/2884 Affaire Global Voice
  • 84/2884 Géomatique/Géolocalisation
  • 183/2884 Service universel
  • 376/2884 Sentel/Tigo
  • 115/2884 Vie politique
  • 836/2884 Distinction/Nomination
  • 19/2884 Handicapés
  • 442/2884 Enseignement à distance
  • 518/2884 Contenus numériques
  • 341/2884 Gestion de l’ARTP
  • 112/2884 Radios communautaires
  • 961/2884 Qualité de service
  • 253/2884 Privatisation/Libéralisation
  • 78/2884 SMSI
  • 294/2884 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1544/2884 Innovation/Entreprenariat
  • 742/2884 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2884 Internet des objets
  • 93/2884 Free Sénégal
  • 351/2884 Intelligence artificielle
  • 108/2884 Editorial
  • 14/2884 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous