La Sonatel Mobiles a étrenné hier sa nouvelle agence commerciale, sise à l’avenue de la République. L’occasion était offerte à son directeur général, Léon Charles Ciss qui a, au cours d’une conférence de presse, particulièrement mis l’accent sur les importants investissements qui atteignent près de 25 milliards de Fcfa pour ces deux dernières années en vue d’améliorer la qualité des services. Aujourd’hui, la capacité d’Alizé est passée de 120.000 clients en 1999 à 550.000 en avril 2003.
Les difficultés intervenues en 2001 dans le réseau ne sont aujourd’hui que de mauvais souvenirs. Avec l’accélération des réformes, la société est parvenue à couvrir la totalité des régions, faisant ainsi que 85% de la population de notre pays ait accès aujourd’hui, à la téléphonie mobile. Le directeur général a d’ailleurs annoncé qu’à partir du mois prochain, le service de renseignement sur le niveau du compte va redémarrer. De même, d’autres dispositions sont également prises pour les échéances de la facturation qui devraient se situer désormais vers le 6 du mois. Mais ce qui semble surtout préoccuper M. Ciss, ce sont les multiples embouteillages qui sévissent au sein du réseau du centre ville (Plateau), malgré les efforts déployés pour rendre fluide le trafic. Selon le directeur général, la résolution de cette question va devoir prendre un peu de temps. Toutefois, à Dakar, le réseau qui est passé de 27 sites à 102 a pratiquement multiplié. De plus, Alizé a été déployé dans 44 nouvelles agences, ce qui permet désormais d’offrir un service de qualité à presque tout le pays. Il s’y ajoute que cette société a doublé ses accords, permettant ainsi à ses clients de voyager dans plus de 60 pays tout en conservant leur numéro Alizé.
La dernière de la cérémonie a été la présentation du nouvel espace réservé à la clientèle et la visite guidée des locaux. Dans la présentation d’un film retraçant la vie de la société comme dans les débats, le directeur commercial, Ibrahima Thioye, a aussi fait état des dispositions prises en vue d’anticiper sur les besoins de la clientèle.
Ibrahima NDIAYE
(Source : Le Soleil 15 avril 2003)