OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Avril > Téléphonie mobile en Afrique : Les principaux opérateurs

Téléphonie mobile en Afrique : Les principaux opérateurs

mardi 5 avril 2011

Téléphonie

Après le monopole des entreprises publiques dans les télécommunications, la libéralisation du secteur a vu l’arrivée d’un certain nombre de groupes rompus à l’exploitation et la gestion des réseaux. Si les Européens ont été les premiers à se lancer dans l’aventure, quelques entreprises d’Afrique et d’Asie ont suivi et réussi à se tailler une place. Contrairement à la téléphonie fixe où les critères de proximité historique ont prévalu dans le démantèlement des services publics, le marché africain du mobile a vu l’entrée en lice d’autres joueurs. Ce sont particulièrement les sociétés suivantes qui sont en concurrence permanente sur le continent : MTN (AFRIQUE DU SUD) ORASCOM (ÉGYPTE), FRANCE TELECOM/ORANGE (FRANCE), BHARTI AIRTEL (INDE), MAROC TELECOM (MAROC), VODACOM (AFRIQUE DU SUD/ROYAUME UNI) et MILLICOM (LUXEMBOURG). Jusqu’à très récemment, ces principaux opérateurs contrôlaient à eux seuls près de 65% du marché, mais des bouleversements majeurs - fusions et acquisitions - sont venus bousculer les données. Une ruée qui se justifie par le fort potentiel de croissance des télécommunications sur le marché africain.
Principaux responsables de cette échauffourée, les pays émergents, surtout l’Inde, désormais présents dans les tous les coups commerciaux en Afrique. Bharti Airtel, premier opérateur en téléphonie mobile de l’Inde avec 125 millions d’abonnés en 2009 et 25 % de part du marché, a ainsi racheté les actifs africains du koweitien ZAIN après l’échec de sa fusion avec MTN Group et compte investir massivement pour s’assurer d’un développement conséquent de son nouveau réseau.

La plus grande fusion concerne cependant le géant russe Vimpelcom qui s’est offert l’égyptien Orascom et Wind pour plus de 6,5 milliards $. Cette opération majeure implique le rachat de 51,7% d’Orascom, présent dans de nombreux pays d’Afrique, lui même actionnaire principal de l’opérateur italien Wind.

Ne voulant pas être en marge, China Mobile - parmi les premiers opérateurs mondiaux - réfléchirait aussi à l’éventualité d’entrer dans la danse et pourrait peser lourd dans la balance si ses prétentions trouvaient un écho favorable sur le continent. On annonce déjà les entrepreneurs chinois dans quelques tractations en Afrique de l’Ouest. L’argument financier oui, mais la technologie suivra-t-elle dans ce dernier cas ? C’est la question qui mérite d’être posée compte tenu des multiples applications désormais indispensables aux usagers dans leurs opérations courantes.

Il n’en demeure pas moins que le leader, quoique de plus en plus contesté, est le français Orange qui opère dans une quinzaine de pays et revendique près de 50 millions d’abonnés.

S’il y a une forte présence des opérateurs étrangers dans cette nouvelle technologie, la montée des investissements en téléphonie mobile évolue par contre assez rapidement vers la consolidation du petit carré d’opérateurs locaux.

Les économistes de l’OCDE expliquent que ces opérateurs panafricains développent une très forte concurrence en termes de prix, qui bénéficie très largement aux consommateurs. Une concurrence qui prend la forme de modèles d’affaires qui mènent l’Afrique à la frontière de l’innovation dans ce domaine.

Il n’est donc pas impossible de voir les positions changer en termes de chiffres d’affaires et surtout plusieurs fusions s’opérer dans un marché porteur et en très forte croissance dans lequel des milliards de dollars sont en jeu.

(Source : Afrique Expansion, 5 avril 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2172/2350 Régulation des télécoms
  • 175/2350 Télécentres/Cybercentres
  • 1608/2350 Economie numérique
  • 831/2350 Politique nationale
  • 2350/2350 Fintech
  • 257/2350 Noms de domaine
  • 859/2350 Produits et services
  • 719/2350 Faits divers/Contentieux
  • 396/2350 Nouveau site web
  • 2259/2350 Infrastructures
  • 846/2350 TIC pour l’éducation
  • 91/2350 Recherche
  • 121/2350 Projet
  • 1539/2350 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 913/2350 Sonatel/Orange
  • 817/2350 Licences de télécommunications
  • 134/2350 Sudatel/Expresso
  • 486/2350 Régulation des médias
  • 640/2350 Applications
  • 533/2350 Mouvements sociaux
  • 796/2350 Données personnelles
  • 62/2350 Big Data/Données ouvertes
  • 306/2350 Mouvement consumériste
  • 181/2350 Médias
  • 325/2350 Appels internationaux entrants
  • 813/2350 Formation
  • 51/2350 Logiciel libre
  • 875/2350 Politiques africaines
  • 410/2350 Fiscalité
  • 85/2350 Art et culture
  • 288/2350 Genre
  • 800/2350 Point de vue
  • 504/2350 Commerce électronique
  • 728/2350 Manifestation
  • 159/2350 Presse en ligne
  • 62/2350 Piratage
  • 103/2350 Téléservices
  • 443/2350 Biométrie/Identité numérique
  • 158/2350 Environnement/Santé
  • 164/2350 Législation/Réglementation
  • 170/2350 Gouvernance
  • 849/2350 Portrait/Entretien
  • 75/2350 Radio
  • 364/2350 TIC pour la santé
  • 137/2350 Propriété intellectuelle
  • 31/2350 Langues/Localisation
  • 532/2350 Médias/Réseaux sociaux
  • 942/2350 Téléphonie
  • 96/2350 Désengagement de l’Etat
  • 494/2350 Internet
  • 57/2350 Collectivités locales
  • 188/2350 Dédouanement électronique
  • 521/2350 Usages et comportements
  • 541/2350 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2350 Audiovisuel
  • 1442/2350 Transformation digitale
  • 193/2350 Affaire Global Voice
  • 78/2350 Géomatique/Géolocalisation
  • 262/2350 Service universel
  • 334/2350 Sentel/Tigo
  • 88/2350 Vie politique
  • 764/2350 Distinction/Nomination
  • 19/2350 Handicapés
  • 358/2350 Enseignement à distance
  • 352/2350 Contenus numériques
  • 297/2350 Gestion de l’ARTP
  • 90/2350 Radios communautaires
  • 842/2350 Qualité de service
  • 218/2350 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2350 SMSI
  • 225/2350 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1321/2350 Innovation/Entreprenariat
  • 665/2350 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2350 Internet des objets
  • 85/2350 Free Sénégal
  • 179/2350 Intelligence artificielle
  • 101/2350 Editorial
  • 12/2350 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous