OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Avril > Téléphonie mobile en Afrique : Le Sénégal dans la classe des petits poucets

Téléphonie mobile en Afrique : Le Sénégal dans la classe des petits poucets

mercredi 6 avril 2005

Téléphonie

Le marché africain de la téléphonie mobile (Gsm dans le jargon) est dominé par l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Maroc, l’Egypte et la Tunisie. Ces géants du mobile se taillent une place importante du marché intérieur africain qui comptait 80 millions d’habitants, à la fin de l’année dernière. Comme aux pays des aveugles, les borgnes sont rois, le Sénégal joue les grands dans le marché de l’Afrique de l’Ouest où le Nigeria occupe cependant 50 % de part du marché. La croissance du marché africain devient de plus en plus importante, avec 4 % en fin 2004 qui a été l’année de croissance des abonnements.

Ces chiffres n’émeuvent guère le directeur général de la Sonatel qui contribue, selon Cheikh Tidiane Mbaye, à hauteur de 6 % au produit intérieur brut (Pib). « Le Sénégal est au-dessus des pays africains en terme de contribution au Pib », souligne le Dg de la Sonatel qui faisait, hier, une communication lors de la réunion des Gsm en Afrique de l’Ouest. Le constat fait par M. Mbaye sur les trois dernières années est que la demande du trafic a connu une élasticité par rapport au prix. Le taux de pénétration potentiel dans les quatre à cinq années à venir est d’environ 30 à 45 %. Selon le Dg de la filiale de France télécom, les défis sont liés à un développement de la téléphonie rurale et communautaire, l’investissement par l’extension, la densification et la sécurisation du réseau.

Sur la qualité du service offert au Sénégal, le directeur général de Sonatel mobiles reconnaît les difficultés liées au développement des télécommunications. « Au Nigeria, il fallait construire des infrastructures pour pouvoir supporter le mobile. Au Sénégal, nous sommes dans une situation un peu meilleure parce que le réseau des télécom y est développé. Le réseau de la Sonatel est de très bonne qualité. Dans l’évolution des télécoms par rapport au Pib, le Sénégal a les dépenses les plus importantes en Afrique (6 %). La baisse de qualité est surtout notée lors des grands événements comme le magal (de Touba) », souligne Léon Charles Ciss, le Dg de Sonatel mobiles. Il annonce des investissements pour cette année de l’ordre de 80 milliards de francs. Objectif : améliorer la qualité des services de la filiale de France télécom afin d’éviter certains désagréments.

Les préoccupations du deuxième opérateur de téléphonie mobile au Sénégal sont liées à une régulation beaucoup plus transparente et à la baisse des frais d’interconnexion. « L’Agence de régulation des télécommunications doit se réveiller pour nous aider à améliorer les frais d’interconnexion. Avec l’arrivée d’un troisième opérateur, c’est la qualité des opérateurs qui pourra assurer la couverture en qualité du marché. L’Etat doit aussi éviter l’entrée d’aventuriers dans le secteur », conseille Matjas Savodnik, directeur de Sentel.

Grâce au nombre d’utilisateurs de téléphonie mobile qui dépasse celui des utilisateurs de la téléphonie fixe dans bon nombre de pays d’Afrique, ainsi que grâce à l’expansion de nouveaux réseaux et de ceux déjà existants, le marché du Gsm en Afrique de l’Ouest démontre un fort potentiel et offre d’immenses opportunités. La Conférence Gsm Afrique de l’Ouest parrainée par Informa telecoms et Media est une première organisée au Sénégal. La réunion se consacre uniquement au marché, à la technologie et aux services liés au Gsm. Elle serait l’endroit idéal pour acquérir des connaissances et des compétences, pour nouer des contacts avec les industriels des télécoms. « C’est la première fois que le Gsm se réunit au Sénégal pour ramener le débat au niveau des opérateurs africains. Nous espérons qu’elle aura un grand succès », selon Léon Charles Ciss, directeur général de la Sonatel mobiles.

Johnson MBENGUE

(Source : Wal Fadjri, 6 avril 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4355/4692 Régulation des télécoms
  • 361/4692 Télécentres/Cybercentres
  • 3188/4692 Economie numérique
  • 1654/4692 Politique nationale
  • 4692/4692 Fintech
  • 538/4692 Noms de domaine
  • 1698/4692 Produits et services
  • 1451/4692 Faits divers/Contentieux
  • 734/4692 Nouveau site web
  • 4591/4692 Infrastructures
  • 1649/4692 TIC pour l’éducation
  • 193/4692 Recherche
  • 250/4692 Projet
  • 2909/4692 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1780/4692 Sonatel/Orange
  • 1600/4692 Licences de télécommunications
  • 271/4692 Sudatel/Expresso
  • 962/4692 Régulation des médias
  • 1273/4692 Applications
  • 1035/4692 Mouvements sociaux
  • 1574/4692 Données personnelles
  • 121/4692 Big Data/Données ouvertes
  • 610/4692 Mouvement consumériste
  • 369/4692 Médias
  • 657/4692 Appels internationaux entrants
  • 1470/4692 Formation
  • 106/4692 Logiciel libre
  • 1757/4692 Politiques africaines
  • 920/4692 Fiscalité
  • 171/4692 Art et culture
  • 585/4692 Genre
  • 1537/4692 Point de vue
  • 1032/4692 Commerce électronique
  • 1449/4692 Manifestation
  • 323/4692 Presse en ligne
  • 125/4692 Piratage
  • 212/4692 Téléservices
  • 904/4692 Biométrie/Identité numérique
  • 312/4692 Environnement/Santé
  • 334/4692 Législation/Réglementation
  • 353/4692 Gouvernance
  • 1730/4692 Portrait/Entretien
  • 151/4692 Radio
  • 704/4692 TIC pour la santé
  • 276/4692 Propriété intellectuelle
  • 59/4692 Langues/Localisation
  • 1045/4692 Médias/Réseaux sociaux
  • 1947/4692 Téléphonie
  • 201/4692 Désengagement de l’Etat
  • 1004/4692 Internet
  • 122/4692 Collectivités locales
  • 390/4692 Dédouanement électronique
  • 1039/4692 Usages et comportements
  • 1053/4692 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 565/4692 Audiovisuel
  • 2854/4692 Transformation digitale
  • 399/4692 Affaire Global Voice
  • 154/4692 Géomatique/Géolocalisation
  • 309/4692 Service universel
  • 674/4692 Sentel/Tigo
  • 179/4692 Vie politique
  • 1523/4692 Distinction/Nomination
  • 34/4692 Handicapés
  • 693/4692 Enseignement à distance
  • 666/4692 Contenus numériques
  • 606/4692 Gestion de l’ARTP
  • 187/4692 Radios communautaires
  • 1691/4692 Qualité de service
  • 448/4692 Privatisation/Libéralisation
  • 138/4692 SMSI
  • 471/4692 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2649/4692 Innovation/Entreprenariat
  • 1334/4692 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/4692 Internet des objets
  • 170/4692 Free Sénégal
  • 373/4692 Intelligence artificielle
  • 213/4692 Editorial
  • 22/4692 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous