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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Janvier > Télécommunications - Lancement de la lettre de politique sectorielle : (…)

Télécommunications - Lancement de la lettre de politique sectorielle : Bientôt un nouvel opérateur global

jeudi 27 janvier 2005

Politique nationale

Un autre opérateur global, la réforme de l’agence de régulation, des licences régionales pour la couverture universelle. La lettre de politique sectorielle des télécommunications officiellement lancée hier donne le ton de la politique des autorités pour la stratégie de développement universel des télécommunications.

Dans le but de finaliser au plus vite sa nouvelle lettre de politique sectorielle dans le secteur des télécommunications, l’Etat a décidé de lancer au cours de ce premier trimestre, un appel d’offres international en vue du choix d’un nouvel opérateur qui disposera d’une licence globale. Ceci entre dans le cadre des plans d’action qui seront mis en œuvre pour améliorer l’accès au service téléphonique. Il est prévu, dans le cadre d’une stratégie de développement universel et surtout pour combler le déficit d’infrastructures de télécommunications en milieu rural, d’attribuer à des opérateurs privés, au besoin, des licences régionales pour atteindre les objectifs. Concernant toujours la mise en œuvre de cette lettre de politique sectorielle, l’Etat prévoit de se désengager du capital de la Sonatel, et dans ce cadre, « l’Etat étudiera les options relatives à son désengagement partiel ou total et dans cette attente fera preuve d’impartialité en tant qu’ultime garant des nouvelles règles régissant le secteur », comme le précise la lettre. Cette nouvelle orientation intervient à la suite des 3 réformes entreprises dans le secteur et qui ont conduit à la scission des postes et télécoms, à la libéralisation du secteur puis à l’adoption d’un nouveau code des télécommunications. Il en est ainsi du renforcement de l’agence de régulation des télécoms qui dans cette perspective aura un rôle essentiel à jouer. Selon le ministre des Postes, des Télécommunications et des Ntic, Joseph Ndong, il s’agira d’en faire « un organe indépendant de régulation rattaché à la présidence et chargé de garantir l’exercice d’une concurrence saine et loyale, au bénéfice des consommateurs, des opérateurs du secteur et de l’économie nationale ». Pour cela, l’Etat adoptera l’ensemble des décrets et autres textes législatifs permettant d’asseoir la réforme du secteur et d’assurer une régulation efficace et de promouvoir le développement des télécommunications. Pour développer les capacités de l’Art, il y aura la mise en place de procédures de consultation et de concertation entre l’Etat, les acteurs du marché et les associations d’utilisateurs. L’Etat compte aussi renforcer les moyens de la structure en ressources financières pour mieux assurer son rôle de régulation. Il est aussi prévu la mise en œuvre de solutions de télécommunications alternatives. Ainsi, l’Etat envisage, aussitôt que l’environnement juridique le permettra, d’ouvrir progressivement l’ensemble des marchés des télécommunications à la concurrence en attribuant des licences expérimentales pour les réseaux ouverts au public dans le but de tester ces technologies et de valider certains modèles économiques.

Aujourd’hui, les faiblesses relevées sont liées aux tarifs qui ne sont pas assez incitatifs pour accroître une demande latente et instantanée. Il est aussi déploré l’absence d’une régulation effective, un monopole faiblement régulé, une concurrence faible sur le mobile ; un manque de transparence dans l’octroi des licences est aussi relevé.

Pour ce qui est des financements, il est noté l’insuffisance des investissements pour le service universel et surtout une implication timide du secteur privé national et international. Dans cette perspective, l’objectif du gouvernement est d’accroître l’offre de services et de faciliter l’accès aux services de télécommunications à un plus grand nombre en particulier en milieu rural. L’objectif est de porter le parc téléphonique d’un million à 3 millions en 2008, d’améliorer la desserte rurale en raccordant plus de 9500 villages à cette date et la totalité des villages centres au nombre de 14 200.

Amadou Makhtar NDIAYE

(Source : Le Quotidien, 27 janvier 2005)

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