Télécommunications : Ce que Mbackiyou Faye reproche à Free-Sénégal
jeudi 9 janvier 2020
La collaboration stratégique entre Free-Sénégal et Promobolie Sénégal vire au contentieux. M. Mackiyou Faye (à gauche sur la photo), PDG de Sirius Telecoms Afrique, prompteur du MVNO Promobile reproche au deuxième opérateur de télécoms du Sénégal le non-respect de ses engagements qui bloque l’arrivée de son service sur le marché sénégalais des télécommunications.
Après avoir octroyé sa lettre d’intention à Sirius Telecoms Afrique, MVNO (Opérateur de réseau mobile virtuel, en français) du service de téléphonie mobile, Promobile, Free anciennement Tigo Sénégal ne s’est toujours pas acquittée de sa charge : c’est-à-dire permettre à Promobile, l’un des trois MVNO du Sénégal, d’être lancé sur le marché de la téléphonie et de l’Internet au Sénégal.
Une situation jugée anormale par les responsables de la marque, qui se sont déjà acquittés du paiement de leur licence d’opérateur MVNO pour la somme de 300 millions de francs CFA, dès le mois d’octobre 2018. Inutile de lister les désagréments sur les plan financier, logistique, technique.
Pour les promoteurs de Promobile, la coupe est pleine, et un arbitrage est réclamé. Des réunions organisées entre le triumvirat Direction générale et collège de l’ARTP,représentant de l’Etat du Sénégal, Saga Africa Holdings Limited pour le compte de Free et Sirius Telecoms Afrique pour Promobile.
Enjointe de lever le blocage au démarrage des services de Promobile, la société-mère de Free Sénégal campe sur sa position et « refuse de lui faire parvenir une convention commerciale sur la base des tarifs retenus par l’ARTP. »
Or, informent les responsables, « Promobile Sénégal a montré sa volonté de mettre en œuvre, depuis le début des échanges entre les équipes de Free Sénégal et de Promobile Sénégal, un alignement stratégique avec son partenaire afin d’être concurrentiel sur le marché des télécommunications. »
Mbackiyou Faye et ses avocats, tiennent, cet après-midi, à Dakar, une conférence de presse.
(Source : InnovAfrica, 9 janvier 2020)