Télécentres : Les gérants à l’école de la bonne gestion
mercredi 12 octobre 2005
Véritable outil de développement et de lutte contre le chômage, les télécentres et cybercafés dans la région de Tamba ont dès le début prouvé leur poids. C’est ainsi qu’une trentaine de gérants viennent de bénéficier d’une formation à la bonne gestion. Dans ce cadre les patrons de ces Pme se sont familiarisés avec les thèmes comme le marketing, le management, la législation de commerce, et autres concepts de base sur la fiscalité. Cette formation entre en droite ligne de la perception des pouvoirs publics de l’importance des Nouvelles Techniques de l’Information et de la Communication, dans le développement socio-économique dira Habib Léon Ndiaye, l’adjoint au gouverneur chargé du développement qui a procédé de l’ouverture de ce séminaire de renforcement de capacité. Parlant de l’intérêt que le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade accorde aux Ntics, M Ndiaye a parlé de la fracture numérique en posant les principes de la solidarité numérique qui a comme finalité, la résorption du gap numérique entre les pays du nord et ceux du sud. Selon M. Ndiaye, ce séminaire va mettre à la disposition des bénéficiaires l’ensemble des outils nécessaires pour une gestion optimale et rationnelle des cybercentres et télécentres. Pour Mamadou Ndour du bureau d’études, de réalisations, d’appui conseil et formation à l’entreprise et au développement local les séminaristes vont se familiariser avec quatre modules de formation dont la législation de commerce et les aspects juridiques, la gestion de management, le marketing et enfin les Ntics. Pour Mme Aminata Diop Bagley du Programme Digital/Freedom Initiatives, (Dfi) la mission est d’utiliser les Tic ainsi que l’expertise des volontaires pour le développement des entreprises Sénégalaises. Ce programme est financé par l’Usaid et le gouvernement Américain depuis 2003. L’objectif de ce programme pour la liberté numérique, selon Mme Bagley reste la promotion, la croissance économique à travers les Ntics en utilisant les volontaires internationaux, locaux et des volontaires du Corps de la paix.
P. D. SIDIBE
(Source : Le Soleil, 12 octobre 2005)