OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Novembre 2021 > Taxe sur les transferts d’argent : au Cameroun, des contribuables dénoncent (…)

Taxe sur les transferts d’argent : au Cameroun, des contribuables dénoncent une double imposition

mardi 30 novembre 2021

Fiscalité

Pour le compte de 2021, l’opérateur télécoms Orange money revendique des transactions mensuelles de l’ordre de 1,3 milliard $. Des ressources sur lesquelles l’Etat voudrait s’appuyer pour élargir l’assiette fiscale.

Dans le projet de Loi de finances 2022, introduit au Parlement au cours de la session de novembre, le gouvernement camerounais a l’intention d’instituer une taxe sur les opérations de transfert d’argent.

Ainsi, sont passibles de ladite taxe : les opérations de transfert d’argent réalisées par tout moyen ou support technique laissant trace, notamment par voie électronique, téléphonie mobile, télégraphique ou par voie de télex ou télécopie, à l’exception des virements bancaires et des transferts pour le règlement des impôts, droits et taxes. Seront aussi taxés : les retraits en numéraire consécutifs à un transfert d’argent effectué auprès des établissements financiers ou des entreprises de téléphonie mobile.

La base d’imposition de la taxe sur les transferts d’argent est constituée par le montant des sommes transférées ou retirées. « La taxe est liquidée de 0,2 % du montant transféré ou retiré. Cette taxe sur les transferts d’argent est collectée par les entreprises et reversée mensuellement, au plus tard le 25 du mois qui suit celui au cours duquel les opérations ont été réalisées auprès de leur centre des impôts de rattachement », indique le projet de Loi de finances.

Critiques des contribuables

Seulement, ce projet de loi est dénoncé au sein de la communauté des contribuables, rapporte Investir au Cameroun. L’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables (ACDC) a publié un communiqué le 28 novembre pour dire « non à la double imposition introduite dans le projet de Loi de finances 2022, qui prévoit la création de la taxe sur le transfert d’argent ».

« Le fait est que cette taxe-là est prélevée pendant le transfert, mais aussi au retrait. Si vous avez transféré 10 000 francs à quelqu’un, vous supportez les 0,2 %. Pendant le retrait, vous devez aussi supporter les 0,2 %. C’est une façon de tuer la monnaie électronique et décourager les opérations par voie électronique », raisonne Mazou Mouliom, président de l’ACDC.

Il ajoute : « Je prends un exemple : vous avez reçu un transfert de 20 000 francs. Après, vous recevez un transfert de 40 000 francs. Puis un transfert de 50 000 francs. Si vous devez faire un retrait de 30 000 francs, ce sera sur quelle opération ? Le principe fiscal voudrait que lorsqu’une opération subit déjà un impôt, on ne puisse plus ajouter un autre impôt. Vous savez déjà que ces opérations de transfert d’argent supportent déjà la TVA, maintenant on vient encore ajouter une taxe sur le transfert d’argent. Nous demandons au Parlement de rejeter ce projet de loi. Dans cet article on ne dit pas quand on taxe la transaction, car le “ou” dans l’article n’est pas exclusif ».

Éclairage du gouvernement attendu

Le gouvernement n’a pas encore réagi aux craintes de l’ACDC. Mais des sources autorisées au ministère des Finances (Minfi) indiquent que des clarifications à ce sujet seront données dans les jours à venir. Aussi, au Minfi, des experts pensent que les transferts d’argent représentent une niche importante de ressources qui pourraient alimenter la collecte fiscale.

En effet, selon l’opérateur Orange, qui revendique 70 % des parts de marché dans ce segment, son service Mobile Money comptabilise en 2021 des transactions cumulées mensuelles d’un montant de 800 milliards FCFA (1,3 milliard $), soit 9 600 milliards FCFA par an. C’est près de deux fois le budget de l’Etat du Cameroun au cours de l’exercice 2021.

Sylvain Andzongo

(Source : Agence Ecofin, 30 novembre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4438/4946 Régulation des télécoms
  • 358/4946 Télécentres/Cybercentres
  • 3277/4946 Economie numérique
  • 1707/4946 Politique nationale
  • 4946/4946 Fintech
  • 549/4946 Noms de domaine
  • 1710/4946 Produits et services
  • 1461/4946 Faits divers/Contentieux
  • 751/4946 Nouveau site web
  • 4932/4946 Infrastructures
  • 1681/4946 TIC pour l’éducation
  • 184/4946 Recherche
  • 246/4946 Projet
  • 3116/4946 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1770/4946 Sonatel/Orange
  • 1591/4946 Licences de télécommunications
  • 268/4946 Sudatel/Expresso
  • 944/4946 Régulation des médias
  • 1228/4946 Applications
  • 1035/4946 Mouvements sociaux
  • 1557/4946 Données personnelles
  • 147/4946 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4946 Mouvement consumériste
  • 365/4946 Médias
  • 649/4946 Appels internationaux entrants
  • 1688/4946 Formation
  • 96/4946 Logiciel libre
  • 1874/4946 Politiques africaines
  • 991/4946 Fiscalité
  • 171/4946 Art et culture
  • 583/4946 Genre
  • 1583/4946 Point de vue
  • 1039/4946 Commerce électronique
  • 1502/4946 Manifestation
  • 316/4946 Presse en ligne
  • 126/4946 Piratage
  • 212/4946 Téléservices
  • 874/4946 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4946 Environnement/Santé
  • 326/4946 Législation/Réglementation
  • 338/4946 Gouvernance
  • 1755/4946 Portrait/Entretien
  • 146/4946 Radio
  • 697/4946 TIC pour la santé
  • 274/4946 Propriété intellectuelle
  • 60/4946 Langues/Localisation
  • 1069/4946 Médias/Réseaux sociaux
  • 2066/4946 Téléphonie
  • 193/4946 Désengagement de l’Etat
  • 1008/4946 Internet
  • 116/4946 Collectivités locales
  • 422/4946 Dédouanement électronique
  • 1065/4946 Usages et comportements
  • 1041/4946 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 562/4946 Audiovisuel
  • 2940/4946 Transformation digitale
  • 386/4946 Affaire Global Voice
  • 156/4946 Géomatique/Géolocalisation
  • 372/4946 Service universel
  • 666/4946 Sentel/Tigo
  • 180/4946 Vie politique
  • 1552/4946 Distinction/Nomination
  • 34/4946 Handicapés
  • 694/4946 Enseignement à distance
  • 689/4946 Contenus numériques
  • 589/4946 Gestion de l’ARTP
  • 183/4946 Radios communautaires
  • 1803/4946 Qualité de service
  • 430/4946 Privatisation/Libéralisation
  • 136/4946 SMSI
  • 457/4946 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2647/4946 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/4946 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4946 Internet des objets
  • 173/4946 Free Sénégal
  • 409/4946 Intelligence artificielle
  • 198/4946 Editorial
  • 22/4946 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous