OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Juin 2022 > Talents numériques : les acteurs plaident pour le renforcement des (…)

Talents numériques : les acteurs plaident pour le renforcement des écosystèmes en Afrique

mardi 14 juin 2022

Transformation digitale

Alors que le continent africain traverse une période déterminante pour son avenir économique, les gouvernements, les acteurs financiers, et le secteur privé ont un rôle à jouer de concert afin de favoriser l’essor des talents de demain. Retour sur les temps forts du dernier Connect 54 de La Tribune Afrique.

Il est crucial de mettre en œuvre des stratégies et surtout de travailler en partenariat pour assurer au continent un vivier de talents numériques en faveur de l’avenir économique. C’est en substance ce qui ressort du dernier plateau du Connect 54 sous le thème : Comment développer les talents de demain ?

Pour cette édition, La Tribune Afrique émettait depuis les locaux d’Orange digital center, une initiative du groupe Orange déployée dans 10 pays d’Afrique et en Jordanie, afin de favoriser l’acquisition des compétences numériques des jeunes dans le but de faciliter leur employabilité, soit au travers du salariat, soit au travers de l’entrepreneuriat. « Un Africain sur deux a moins de vingt ans, d’ici 2030, 230 millions d’emplois en Afrique requerront des compétences numériques et le taux de chômage reste très élevé en Afrique. A partir de ce constat, nous avons voulu créer un concept pour répondre à cette demande et soutenir le développement des pays africains là où nous sommes présents », explique Asma Ennaifer, directrice RSE, Communication et Orange Digital Center chez Orange Afrique et Moyen-Orient.

Cheick Oumar Sylla récemment nommé directeur régional de l’IFC pour l’Afrique du Nord, a souligné le caractère « fondamental » du numérique en tant que « vecteur de croissance » pour les pays africains. « Il faut former la jeunesse. Car le secteur peut créer 230 millions de travail potentiel d’ici 2030. L’Afrique compte près de 700 000 développeurs, c’est bien, mais il y a encore du chemin à faire surtout quand on regarde à ce qui se fait notamment en Amérique centrale », a-t-il déclaré.

Mais pour les différents acteurs, les actions à mener devraient passer par la conjugaison des efforts au sein de tout l’écosystème. En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire à titre d’exemple a adopté une stratégie nationale de développement numérique à l’horizon 2025 qui vise la transformation numérique pour faire de la Côte d’Ivoire un pays majeur en matière d’innovation d’ici 2025. « La nécessité de renforcer le partenariat entre l’Etat et le secteur privé s’est traduit par plusieurs réformes dont la réforme de l’enseignement technique et la formation professionnelle. Aujourd’hui dans les comités de gestion des établissements de l’enseignement technique et de formation professionnelle, nous avons une participation active de dirigeants d’entreprises qui contribuent à la définition des curricula de formation », a expliqué Herman Nicoué, Administrateur général adjoint de l’Agence Emploi Jeune de Côte d’Ivoire qui représentait le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’Insertion professionnelle, Mamadou Touré.

Parmi les jeunes Africains les mieux formés aux disciplines technologiques cependant, plusieurs finissent par quitter le continent, faisant émerger la problématique de la fuite des cerveaux. Un phénomène constaté de près par les chasseurs de tête internationaux. « C’est extrêmement inquiétant quand on pense à l’avenir en termes de talents sur le continent », a remarqué Yann Hazoumé, fondateur d’YH Consulting. « Pour y pallier, poursuit l’expert, il faudrait procéder à la formation de masse pour que les ressources humaines ne manquent plus dans ces domaines. Il faut également responsabiliser les pouvoirs publics et l’éducation nationale dans l’intégration du digital dans les cursus au plus bas niveau. Aussi les formations en mathématiques dans les cursus scolaires sont en train de baisser considérablement. Il y a donc un gros travail à faire à ce niveau », propose l’expert.

En outre, « Les jeunes talents numériques sont en quête de nouvelles conditions de travail, avec adaptation de leur temps de travail avec le télétravail... », a également souligné Yann Hazoumé. Et cela nécessite également une sorte d’entente entre les différents acteurs pour favoriser une transition solide des conditions de travail traditionnelles des entreprises.

« La problématique des jeunes qui veulent beaucoup plus de liberté, faire du télétravail... est une réalité. Ils peuvent faire beaucoup plus d’heures de travail par jour et c’est cela aussi du développement. Les jeunes veulent être créatifs et je pense que les entreprises doivent surfer sur cette vague », a soutenu Asma Ennaifer, estimant la créativité de la jeunesse représente aussi une opportunité pour les entreprises.

En matière de financement - un aspect critique du développement des talents- Cheich Oumar Sylla plaide aussi pour la mobilisation du monde financier, estimant qu’il faudrait aller dans le sens du « co-investissement ». « Je pense que c’est un domaine où il ne faut pas investir seul, il faut le faire avec des partenaires et que chacun puisse apporter son expertise », a-t-il déclaré.

Pour le groupe Orange qui dispose également d’un fonds d’investissement de 50 millions d’euros pour accompagner l’innovation par les jeunes, la coopération reste une clé. Et Asma Ennaifer d’ajouter : « l’ODC est une de nos plus belles réalisations en matière d’inclusion numérique dans le cadre de notre démarche RSE. [...] Nous sommes partenaires des ONG, du monde académique, des gouvernements, parce que seuls, nous ne pourrons pas réussir. Il faut être main dans la main avec plusieurs entités parce que seul, on ne pourra pas relever le défi » d’assurer au continent les talents de demain.

(Source : La Tribune Afrique, 14 juin 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4464/4999 Régulation des télécoms
  • 376/4999 Télécentres/Cybercentres
  • 3270/4999 Economie numérique
  • 1712/4999 Politique nationale
  • 4999/4999 Fintech
  • 510/4999 Noms de domaine
  • 1756/4999 Produits et services
  • 1756/4999 Faits divers/Contentieux
  • 789/4999 Nouveau site web
  • 4819/4999 Infrastructures
  • 1658/4999 TIC pour l’éducation
  • 244/4999 Recherche
  • 262/4999 Projet
  • 3265/4999 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1774/4999 Sonatel/Orange
  • 1682/4999 Licences de télécommunications
  • 272/4999 Sudatel/Expresso
  • 1009/4999 Régulation des médias
  • 1348/4999 Applications
  • 1092/4999 Mouvements sociaux
  • 1580/4999 Données personnelles
  • 174/4999 Big Data/Données ouvertes
  • 662/4999 Mouvement consumériste
  • 368/4999 Médias
  • 699/4999 Appels internationaux entrants
  • 1664/4999 Formation
  • 106/4999 Logiciel libre
  • 1905/4999 Politiques africaines
  • 1024/4999 Fiscalité
  • 268/4999 Art et culture
  • 679/4999 Genre
  • 1680/4999 Point de vue
  • 1076/4999 Commerce électronique
  • 1542/4999 Manifestation
  • 331/4999 Presse en ligne
  • 142/4999 Piratage
  • 208/4999 Téléservices
  • 930/4999 Biométrie/Identité numérique
  • 362/4999 Environnement/Santé
  • 402/4999 Législation/Réglementation
  • 458/4999 Gouvernance
  • 1778/4999 Portrait/Entretien
  • 213/4999 Radio
  • 728/4999 TIC pour la santé
  • 286/4999 Propriété intellectuelle
  • 62/4999 Langues/Localisation
  • 1050/4999 Médias/Réseaux sociaux
  • 2043/4999 Téléphonie
  • 228/4999 Désengagement de l’Etat
  • 1102/4999 Internet
  • 116/4999 Collectivités locales
  • 517/4999 Dédouanement électronique
  • 1077/4999 Usages et comportements
  • 1054/4999 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 603/4999 Audiovisuel
  • 2976/4999 Transformation digitale
  • 516/4999 Affaire Global Voice
  • 242/4999 Géomatique/Géolocalisation
  • 307/4999 Service universel
  • 718/4999 Sentel/Tigo
  • 188/4999 Vie politique
  • 1523/4999 Distinction/Nomination
  • 36/4999 Handicapés
  • 790/4999 Enseignement à distance
  • 816/4999 Contenus numériques
  • 654/4999 Gestion de l’ARTP
  • 186/4999 Radios communautaires
  • 1782/4999 Qualité de service
  • 446/4999 Privatisation/Libéralisation
  • 146/4999 SMSI
  • 544/4999 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2803/4999 Innovation/Entreprenariat
  • 1409/4999 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 62/4999 Internet des objets
  • 170/4999 Free Sénégal
  • 577/4999 Intelligence artificielle
  • 296/4999 Editorial
  • 22/4999 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous