OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Juillet > Table ronde sur la crise de l’audiovisuel : Un secteur qui attend sa vraie (…)

Table ronde sur la crise de l’audiovisuel : Un secteur qui attend sa vraie révolution

mercredi 30 juillet 2003

Audiovisuel

« C’est à tort que les acteurs de l’alternance parlent de service public de l’audiovisuel en évoquant la télévision nationale ». Cette phrase pourrait résumer l’amertume des professionnels sénégalais de la communication face à ce qu’ils qualifient « d’instrumentalisation des médias d’Etat ».

Au Sénégal les professionnels des médias sont vulnérables et le service public de l’audiovisuel est à la merci des hommes du pouvoir. Ces deux constats, établis par les acteurs de la communication, ont sous-tendu les échanges effectués hier entre différents communicateurs du paysage médiatique sénégalais. Le lancement officiel du livre Crise de l’audiovisuel au Sénégal, du professeur Jacques Habib Sy devrait permettre de s’interroger sur la manière dont la communication est utilisée. Mieux, a ajouté le modérateur des débats, Racine Talla, directeur de la 7 Fm, qui faisait la remarque, « ce livre pose un certain nombre de problèmes que nous vivons en tant que professionnels des médias, producteurs, et autres communicateurs ». L’auteur du livre est longuement revenu sur les faits qui fondent le titre de sa publication. Ces problèmes sont, à son avis, essentiellement relatifs à l’« instrumentalisation » des médias d’Etat qui ont toujours été perçus comme des outils de valorisation des points de vue du pouvoir. Aujourd’hui, a fait remarquer le Pr Sy, le statut juridique de la presse est répressif. Ainsi, tous les manquements des journalistes sont sévèrement punis par le législateur sénégalais. Pire, laisse entendre le président de Aide Transparency, l’environnement juridique et réglementaire ne participe pas d’une démarche d’équité dans l’attribution des fréquences télévisuelle et radiophonique ». Selon lui, l’Agence de régulation des télécommunications (une instance créée par les autorités de l’alternance) a été mise sur pied dans des conditions non transparentes. Aussi, la subvention à la presse, qui ne se fait jamais dans les règles de l’art, le Haut conseil de l’audiovisuel (Hca), qui mérite d’être profondément réformé, et le traitement illégal entre la presse privée et la presse publique quant à l’accès aux sources d’information font, entre autres, partie du chapelet d’obstacles égrenés par Jacques Habib Sy pour conforter sa thèse d’une crise de l’audiovisuel sénégalais. Pour Amadou Moustapha Diop, responsable de la section Synpics/Radio et ancien membre du Hca, la partie consacrée à l’analyse du contenu du Journal télévisé dans le livre a permis de noter que les 100 % de l’actualité politique d’une période donnée sont consacrées au président de la République et à ses ministres. Le Synpics, regrette M. Diop, fait partie des syndicats ignorés par la télévision nationale. Aussi, signale-t-il, « les responsables des sections Synpics de la Rts n’ont jamais participé aux débats sur les médiats organisés à la télévision nationale, même lorsque les discussions portent sur le service public de l’audiovisuel ».

Le président de l’Association des producteurs privés, Khalil Guèye, estime, lui, que la crise de l’audiovisuel au Sénégal a été dès le départ causée par la Rts. Le problème avec la Rts est que les gens ont du mal à accepter qu’il y ait d’autres professionnels des médias capables de faire de la télévision et qui produisent des émissions de qualité. Boubacar Sock, ancien fonctionnaire des Nations Unies, estime qu’il faut une étude sur les attentes des populations en matière d’écoute, de lectorat, mais aussi une politique de promotion des professionnels des médias à la tête des services publics de l’audiovisuel pour résoudre la crise. Le directeur de la radio Sud Fm et le directeur de publication de l’hebdomadaire, Nouvel horizon ont pour l’essentiel axé leur intervention sur la nécessité de repenser le système local de la publicité.

Mbagnick NGOM

(Source : Wal Fadjiri 30 juillet 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2290/2791 Régulation des télécoms
  • 202/2791 Télécentres/Cybercentres
  • 1793/2791 Economie numérique
  • 1108/2791 Politique nationale
  • 2791/2791 Fintech
  • 284/2791 Noms de domaine
  • 991/2791 Produits et services
  • 795/2791 Faits divers/Contentieux
  • 397/2791 Nouveau site web
  • 2484/2791 Infrastructures
  • 946/2791 TIC pour l’éducation
  • 142/2791 Recherche
  • 143/2791 Projet
  • 1942/2791 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 994/2791 Sonatel/Orange
  • 856/2791 Licences de télécommunications
  • 163/2791 Sudatel/Expresso
  • 498/2791 Régulation des médias
  • 680/2791 Applications
  • 562/2791 Mouvements sociaux
  • 847/2791 Données personnelles
  • 76/2791 Big Data/Données ouvertes
  • 339/2791 Mouvement consumériste
  • 203/2791 Médias
  • 361/2791 Appels internationaux entrants
  • 891/2791 Formation
  • 63/2791 Logiciel libre
  • 1080/2791 Politiques africaines
  • 491/2791 Fiscalité
  • 105/2791 Art et culture
  • 312/2791 Genre
  • 859/2791 Point de vue
  • 560/2791 Commerce électronique
  • 827/2791 Manifestation
  • 201/2791 Presse en ligne
  • 78/2791 Piratage
  • 116/2791 Téléservices
  • 505/2791 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2791 Environnement/Santé
  • 179/2791 Législation/Réglementation
  • 187/2791 Gouvernance
  • 944/2791 Portrait/Entretien
  • 88/2791 Radio
  • 441/2791 TIC pour la santé
  • 150/2791 Propriété intellectuelle
  • 40/2791 Langues/Localisation
  • 545/2791 Médias/Réseaux sociaux
  • 1017/2791 Téléphonie
  • 115/2791 Désengagement de l’Etat
  • 589/2791 Internet
  • 76/2791 Collectivités locales
  • 210/2791 Dédouanement électronique
  • 588/2791 Usages et comportements
  • 566/2791 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 315/2791 Audiovisuel
  • 1670/2791 Transformation digitale
  • 213/2791 Affaire Global Voice
  • 88/2791 Géomatique/Géolocalisation
  • 181/2791 Service universel
  • 365/2791 Sentel/Tigo
  • 104/2791 Vie politique
  • 807/2791 Distinction/Nomination
  • 20/2791 Handicapés
  • 394/2791 Enseignement à distance
  • 496/2791 Contenus numériques
  • 312/2791 Gestion de l’ARTP
  • 108/2791 Radios communautaires
  • 911/2791 Qualité de service
  • 229/2791 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2791 SMSI
  • 277/2791 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1486/2791 Innovation/Entreprenariat
  • 714/2791 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2791 Internet des objets
  • 89/2791 Free Sénégal
  • 342/2791 Intelligence artificielle
  • 105/2791 Editorial
  • 11/2791 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous