OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2006 > Janvier > Systèmes de paiement dans l’uemoa : L’harmonisation des normes, préalable à (…)

Systèmes de paiement dans l’uemoa : L’harmonisation des normes, préalable à la modernisation

dimanche 22 janvier 2006

Fintech

A l’ère de la société de l’information et des avatars qui la caractérisent, il est « impératif » de normaliser l’harmonisation des pratiques bancaires et financières, soutient Amadou Altine de la Direction des Systèmes de Paiement de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans la livraison n°30 de décembre 2005 du journal interne « L’Union » publié par l’institution d’émission monétaire sous-régionale.

La normalisation bancaire et financière constitue un « volet transversal » de la modernisation des Systèmes de Paiement au sein de l’Union économique ouest africaine (Uemoa), estime M. Altiné. Dans cet article intitulé, « La normalisation bancaire et financière, clé de voûte de l’interbancarité moderne au sein de l’Uemoa », l’auteur estime que cette modernisation s’inscrit dans le cadre général de « l’accélération » du processus d’intégration économique régionale, de « l’approfondissement » du système financier ainsi que de « l’amélioration » du cadre juridique des systèmes de paiement et de politique monétaire.

Partant de la définition de la notion de « normalisation » que donne l’Organisation internationale de normalisation (Iso en anglais pour International standardization organization), Amadou Altiné fait une distinction entre les normes « techniques » et celles « fonctionnelles ». Les premières, dit-il, touchent aux transport et notamment développées par Swift (langage international et interbancaire mise en place par la Society for worldwide interbank financial telecommunication). Les secondes, qui font davantage l’objet de l’analyse de M. Altiné, s’appliqueraient aux « modalités d’exécution des opérations (délai, responsabilité, etc.) ». Il indique que cette deuxième catégorie fait « le plus souvent l’objet de conventions entre partenaires et conduit, par conséquent, à une grande diversité de situations auxquelles les banques doivent faire face dans leurs relations internationales ».

VALEUR PROBANTE

Selon ce banquier, la mise en place des nouveaux systèmes de paiement, adoptant l’enregistrement informatique comme base de règlement, exige au préalable la normalisation « complète » des procédures et des valeurs admises. Il précise que cette dynamique vise à favoriser le traitement standardisé et l’exploitation automatique des valeurs ainsi qu’à améliorer la qualité des services rendus à la clientèle. L’objectif, en outre, ajoute-il, est de sécuriser le déroulement des opérations et de favoriser les échanges interbancaires des images scannées des chèques et des lettres de change, de même que la compensation et l’archivage électronique.

Parlant du champ de la normalisation bancaire et financière, Amadou Altiné relève que le règlement de l’Uemoa relatif aux systèmes de paiement dans les Etats membres, adopté le 19 septembre 2002, reconnaît « une valeur probante » à l’écrit sous forme électronique et a introduit la signature électronique dans le droit communautaire en la matière.

NECESSAIRE ARTICULTATION

Mais, avertit-il, l’introduction de la signature électronique dans le droit positif requiert la création d’organisme de certification chargé de veiller au respect des normes de validation des signatures électroniques. Il fait savoir qu’un premier effort de normalisation a déjà été entrepris par la Bceao à travers l’instruction du 1er février 1999 et relative au dispositif de Centralisation des Incidents de Paiement (Cip) dans l’Uemoa. Les normes édictées, explique M. Altiné, couvrent les domaines liés à l’identification des titulaires de comptes, la normalisation des coordonnées bancaires, la normalisation du chèque, de la carte bancaire, de la lettre de change et du billet à ordre. Le banquier, estime, toutefois, que les « formats des données définis pour l’échange et le règlement des opérations de paiement doivent être intégrés dans le champ de la normalisation applicable à l’Uemoa ».

En tout cas, pour l’auteur de l’article, il est nécessaire de veiller à l’articulation entre d’une part, la preuve électronique et ses techniques de fonctionnement (cryptographie, certification), d’autre part, le cadre juridique et institutionnel de la normalisation. Mieux, Amadou Altiné estime qu’il « apparaît opportun de favoriser l’émergence d’un nouveau cadre juridique qui présenterait des garanties suffisantes de rationalisation et d’optimisation de la normalisation du secteur bancaire et financier ». Il est également d’avis que la conduite du volet transversal de ce processus « impose à la Banque Centrale de jouer un rôle moteur dans ce chantier ».

Tout en faisant noter que la modernisation des systèmes de paiement (Msp) répond à « une nécessité », le fonctionnaire de la Bceao souligne que ce besoin dans notre sous-région est le même que celui au plan régional et international, notamment en Afrique centrale et en Europe. Amadou Altiné fait observer au demeurant que, dans le fond, la normalisation a pour objectif de « simplifier la vie et d’accroître la fiabilité et l’efficacité des biens et services et faciliter (leur) échange ».

M.L.BADJI

(Source : Le Soleil, 22 janvier 2006)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2207/2279 Régulation des télécoms
  • 181/2279 Télécentres/Cybercentres
  • 1575/2279 Economie numérique
  • 808/2279 Politique nationale
  • 2279/2279 Fintech
  • 255/2279 Noms de domaine
  • 874/2279 Produits et services
  • 706/2279 Faits divers/Contentieux
  • 366/2279 Nouveau site web
  • 2221/2279 Infrastructures
  • 817/2279 TIC pour l’éducation
  • 93/2279 Recherche
  • 121/2279 Projet
  • 1447/2279 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2279 Sonatel/Orange
  • 794/2279 Licences de télécommunications
  • 132/2279 Sudatel/Expresso
  • 484/2279 Régulation des médias
  • 611/2279 Applications
  • 517/2279 Mouvements sociaux
  • 776/2279 Données personnelles
  • 63/2279 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2279 Mouvement consumériste
  • 181/2279 Médias
  • 326/2279 Appels internationaux entrants
  • 719/2279 Formation
  • 48/2279 Logiciel libre
  • 880/2279 Politiques africaines
  • 459/2279 Fiscalité
  • 85/2279 Art et culture
  • 294/2279 Genre
  • 744/2279 Point de vue
  • 499/2279 Commerce électronique
  • 809/2279 Manifestation
  • 159/2279 Presse en ligne
  • 63/2279 Piratage
  • 102/2279 Téléservices
  • 463/2279 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2279 Environnement/Santé
  • 163/2279 Législation/Réglementation
  • 172/2279 Gouvernance
  • 898/2279 Portrait/Entretien
  • 73/2279 Radio
  • 347/2279 TIC pour la santé
  • 134/2279 Propriété intellectuelle
  • 30/2279 Langues/Localisation
  • 514/2279 Médias/Réseaux sociaux
  • 954/2279 Téléphonie
  • 95/2279 Désengagement de l’Etat
  • 494/2279 Internet
  • 57/2279 Collectivités locales
  • 190/2279 Dédouanement électronique
  • 515/2279 Usages et comportements
  • 517/2279 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 280/2279 Audiovisuel
  • 1461/2279 Transformation digitale
  • 191/2279 Affaire Global Voice
  • 77/2279 Géomatique/Géolocalisation
  • 153/2279 Service universel
  • 331/2279 Sentel/Tigo
  • 88/2279 Vie politique
  • 752/2279 Distinction/Nomination
  • 17/2279 Handicapés
  • 349/2279 Enseignement à distance
  • 326/2279 Contenus numériques
  • 299/2279 Gestion de l’ARTP
  • 89/2279 Radios communautaires
  • 844/2279 Qualité de service
  • 212/2279 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2279 SMSI
  • 229/2279 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1311/2279 Innovation/Entreprenariat
  • 661/2279 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2279 Internet des objets
  • 86/2279 Free Sénégal
  • 203/2279 Intelligence artificielle
  • 98/2279 Editorial
  • 11/2279 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous