OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Année 2025 > 01.Janvier 2025 > Starlink au Sénégal en 2025 : entre promesses technologiques et défis (…)

Starlink au Sénégal en 2025 : entre promesses technologiques et défis réglementaires

mercredi 8 janvier 2025

Produits et services

En 2025, le Sénégal pourrait devenir l’un des prochains terrains d’opération de Starlink, le service Internet par satellite développé par SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk. Cette annonce, qui suscite déjà un engouement parmi les internautes, soulève également des questions sur la réglementation, la concurrence et l’impact sur le marché local des télécommunications.

Starlink se positionne comme une solution idéale pour connecter les zones rurales et isolées. Contrairement aux infrastructures traditionnelles (câbles, fibres optiques), son réseau satellitaire peut fournir un accès Internet rapide et fiable presque partout sur le globe.

Sur son site officiel, Starlink propose aux Sénégalais de réserver leur terminal pour un prix de départ de 9 dollars, en promettant une connexion dès 2025, sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires. Cette technologie pourrait répondre à un besoin crucial dans un pays où les infrastructures restent inégales, notamment en dehors des grandes agglomérations.

Une croissance continue, mais des inégalités persistantes

Le Sénégal est en pleine transformation numérique. Selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), le pays comptait 19,8 millions d’abonnements Internet en 2023, contre 17,2 millions en 2022, soit une croissance de 15,2 % en un an. Cependant, cette progression est majoritairement portée par les zones urbaines, où les réseaux mobiles et la fibre optique sont déployés.

Dans les régions rurales, l’accès à Internet reste limité et souvent coûteux. Starlink pourrait donc être un levier pour réduire cette fracture numérique, en offrant une alternative technologique pour connecter ces zones délaissées.

Un cadre réglementaire strict à respecter

Le déploiement de Starlink au Sénégal ne se fera pas sans obstacles. L’ARTP avait récemment pris des mesures fermes contre la commercialisation illégale de terminaux Starlink sur le territoire. Lors d’une opération de contrôle, cinq individus ont été arrêtés pour vente non autorisée, une infraction passible d’une peine allant jusqu’à 5 ans de prison et d’une amende de 60 millions de francs CFA, selon l’article 181 du code des communications électroniques.

Pour opérer légalement, Starlink devra obtenir une licence d’exploitation auprès des autorités sénégalaises. Cette licence, essentielle pour garantir le respect des lois locales, pourrait être le fruit de longues négociations, comme ce fut le cas dans d’autres pays africains.

Starlink en Afrique : une adoption progressive

L’arrivée de Starlink au Sénégal s’inscrit dans une stratégie plus large de déploiement sur le continent africain. Après des débuts difficiles liés aux défis réglementaires et à la résistance des opérateurs locaux, Starlink a obtenu sa première licence en Afrique au Nigeria en janvier 2023.

Depuis, l’entreprise a étendu sa couverture à au moins 15 pays africains, dont le Zimbabwe, le Mozambique, le Malawi, le Bénin et, tout récemment, le Tchad. En novembre 2024, le Tchad a signé un accord après trois années de négociations, illustrant les défis que Starlink doit surmonter pour pénétrer les marchés africains.

Quels enjeux pour le Sénégal ?

L’arrivée de Starlink pose plusieurs questions majeures pour le Sénégal :

Négociation de la licence

L’État sénégalais devra établir des conditions claires pour l’obtention d’une licence, en tenant compte des besoins nationaux et de la concurrence avec les opérateurs locaux.

Impact sur les opérateurs traditionnels

Avec des acteurs établis comme Orange, Free Sénégal et Expresso, l’entrée de Starlink pourrait redéfinir le marché des télécommunications. La question sera de savoir si Starlink complétera l’offre existante ou s’imposera comme un concurrent direct.

Accessibilité financière

Bien que le coût des services de Starlink soit compétitif au niveau mondial, l’achat initial des équipements (estimé à environ 300 dollars) pourrait être un frein pour de nombreux foyers sénégalais.

Encadrement réglementaire

L’ARTP devra veiller à ce que Starlink respecte les lois en vigueur et contribue à un développement harmonieux du marché des télécommunications.

Starlink : opportunité ou menace ?

Pour le Sénégal, l’arrivée de Starlink représente une double opportunité. D’un côté, cette technologie pourrait révolutionner l’accès à Internet et stimuler l’innovation dans des secteurs comme l’éducation, la santé et l’agriculture. De l’autre, elle soulève des défis réglementaires et économiques qui nécessitent une stratégie rigoureuse de la part des autorités.

Le cas du Sénégal pourrait devenir un exemple emblématique de l’intégration d’une technologie de pointe dans un environnement régulé et compétitif. Cependant, tout dépendra de la capacité de Starlink et des autorités sénégalaises à collaborer pour maximiser les bénéfices de ce partenariat technologique. Reste à voir si le Sénégal saura tirer parti de cette opportunité tout en protégeant les intérêts nationaux et en veillant à une inclusion numérique équitable pour tous.

(Source : Social Net Link, 8 janvier 2025)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4812/5351 Régulation des télécoms
  • 407/5351 Télécentres/Cybercentres
  • 3643/5351 Economie numérique
  • 1965/5351 Politique nationale
  • 5274/5351 Fintech
  • 604/5351 Noms de domaine
  • 2022/5351 Produits et services
  • 1746/5351 Faits divers/Contentieux
  • 872/5351 Nouveau site web
  • 5351/5351 Infrastructures
  • 2033/5351 TIC pour l’éducation
  • 251/5351 Recherche
  • 315/5351 Projet
  • 3436/5351 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2056/5351 Sonatel/Orange
  • 1799/5351 Licences de télécommunications
  • 414/5351 Sudatel/Expresso
  • 1084/5351 Régulation des médias
  • 1435/5351 Applications
  • 1183/5351 Mouvements sociaux
  • 1765/5351 Données personnelles
  • 186/5351 Big Data/Données ouvertes
  • 713/5351 Mouvement consumériste
  • 443/5351 Médias
  • 771/5351 Appels internationaux entrants
  • 1889/5351 Formation
  • 145/5351 Logiciel libre
  • 2365/5351 Politiques africaines
  • 1092/5351 Fiscalité
  • 223/5351 Art et culture
  • 688/5351 Genre
  • 1759/5351 Point de vue
  • 1202/5351 Commerce électronique
  • 1849/5351 Manifestation
  • 425/5351 Presse en ligne
  • 177/5351 Piratage
  • 268/5351 Téléservices
  • 1064/5351 Biométrie/Identité numérique
  • 367/5351 Environnement/Santé
  • 417/5351 Législation/Réglementation
  • 418/5351 Gouvernance
  • 1982/5351 Portrait/Entretien
  • 199/5351 Radio
  • 830/5351 TIC pour la santé
  • 339/5351 Propriété intellectuelle
  • 92/5351 Langues/Localisation
  • 1204/5351 Médias/Réseaux sociaux
  • 2276/5351 Téléphonie
  • 253/5351 Désengagement de l’Etat
  • 1130/5351 Internet
  • 164/5351 Collectivités locales
  • 502/5351 Dédouanement électronique
  • 1452/5351 Usages et comportements
  • 1214/5351 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 666/5351 Audiovisuel
  • 3545/5351 Transformation digitale
  • 437/5351 Affaire Global Voice
  • 197/5351 Géomatique/Géolocalisation
  • 376/5351 Service universel
  • 778/5351 Sentel/Tigo
  • 254/5351 Vie politique
  • 1687/5351 Distinction/Nomination
  • 70/5351 Handicapés
  • 833/5351 Enseignement à distance
  • 908/5351 Contenus numériques
  • 713/5351 Gestion de l’ARTP
  • 229/5351 Radios communautaires
  • 2028/5351 Qualité de service
  • 505/5351 Privatisation/Libéralisation
  • 194/5351 SMSI
  • 609/5351 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3083/5351 Innovation/Entreprenariat
  • 1638/5351 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/5351 Internet des objets
  • 197/5351 Free Sénégal
  • 724/5351 Intelligence artificielle
  • 412/5351 Editorial
  • 24/5351 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous