OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Mai > Sonatel : vers une sixième semaine de blocage

Sonatel : vers une sixième semaine de blocage

lundi 25 mai 2009

Mouvements sociaux

Alors que l’État a renoncé à vendre ses actions, privant France Télécom du contrôle sur l’opérateur national, la grogne continue de monter.

C’est reparti ! Au bout d’un mois d’efforts, l’État sénégalais ne parvient pas à calmer la fronde des salariés de Sonatel, l’opérateur historique dont France Télécom détient aujourd’hui 42 % du capital. Même l’intervention dans la presse, le 11 mai, de Thierno Ousmane Sy, conseiller du président Wade pour les TIC, n’y a rien fait. Toujours en déplacement et injoignable, l’homme s’exprime rarement en public. Sa longue interview parue dans L’Observateur, où il met à plat les détails de l’opération, était donc de nature à tempérer les ardeurs. Sauf que, trois jours plus tard, elle faisait à l’intérieur de l’entreprise l’objet de commentaires inverses, le personnel retenant deux arguments : le Sénégal et France Télécom sont « liés par un protocole d’accord », le groupe français dispose d’un « droit de préemption et l’État n’a pas l’intention de s’y opposer ».

« Cette interview ne convainc personne », explique Abdallah Ndiaye, secrétaire général du syndicat des salariés de Sonatel Multimédia, interrogé en l’absence d’Aïdara Diop, le syndicaliste le plus en vue dans cette affaire. Dans la filiale multimédia comme dans l’ensemble du groupe, la mobilisation des « Sonatéliens » ne faillit pas depuis le 8 avril, quand le Sénégal a annoncé qu’il allait vendre à France Télécom 9,87 % du capital qu’il détient encore dans Sonatel (27,15 %), donnant au français la majorité absolue (près de 52 %). Au grand dam des salariés sénégalais, inquiets pour l’indépendance de leur groupe et de ses filiales au Mali, en Guinée et Guinée-Bissau. « Cette bataille concerne aussi bien la base que le top-management, qui craint pour sa liberté de décision et sa rémunération dans le cadre de la participation aux résultats », explique un cadre qui préfère ne pas être nommé. À tel point que « les cadres expatriés sont invités à rester chez eux les jours où nous tenons des réunions générales », ajoute un autre.

Le 3 mai, devant la levée de boucliers - les banquiers de la place se sont également « étonnés » de la méthode choisie pour une société cotée en Bourse (voir J.A. n° 2518)-, les autorités ont changé de cap, annonçant qu’elles allaient procéder à une offre publique de vente. Manière élégante de proposer aux Sénégalais de garder le contrôle de la société, érigée au rang de fierté nationale : « Il s’agit de préserver les intérêts du pays », a prôné le 8 mai Moustapha Niasse, l’un des leaders de l’opposition et ancien Premier ministre, se déclarant prêt à acheter lui-même des actions. Trois jours plus tôt, des centaines de salariés de Sonatel, qui en compte 2 400, défilaient pacifiquement dans Dakar pour que leur entreprise « reste sénégalaise et africaine ».

Que peut-il se passer désormais ? « L’affaire est devenue politique et la situation est bloquée. Le gouvernement a reculé, France Télécom doit montrer qu’il recule aussi », explique un banquier proche du dossier qui demande à ne pas être cité. À Paris, au siège de la multinationale, le service de presse énonce la position maison : « L’État du Sénégal semble avoir pris la décision de ne plus nous vendre ses actions. Une confirmation officielle reste toutefois attendue. » Si les syndicats obtiennent enfin le feu vert des autorités pour leur préavis déposé début mai, ils pourraient lancer un mouvement de grève générale dans la semaine du 17 mai. Ce préavis lui-même est cause de tensions. Le ministère du Travail, où il a été déposé, renvoie vers l’inspection du travail, qui à son tour recommande de saisir le ministère. Qu’à cela ne tienne : « Nous, nous respecterons toutes les étapes », conclut Abdallah Ndiaye.

Patrick Sandouly

(Source : Jeune Afrique, 24 au 30 Mai 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4585/5442 Régulation des télécoms
  • 368/5442 Télécentres/Cybercentres
  • 3563/5442 Economie numérique
  • 1833/5442 Politique nationale
  • 5442/5442 Fintech
  • 555/5442 Noms de domaine
  • 1877/5442 Produits et services
  • 1550/5442 Faits divers/Contentieux
  • 811/5442 Nouveau site web
  • 5332/5442 Infrastructures
  • 1805/5442 TIC pour l’éducation
  • 200/5442 Recherche
  • 257/5442 Projet
  • 3799/5442 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1888/5442 Sonatel/Orange
  • 1789/5442 Licences de télécommunications
  • 288/5442 Sudatel/Expresso
  • 1158/5442 Régulation des médias
  • 1590/5442 Applications
  • 1102/5442 Mouvements sociaux
  • 1671/5442 Données personnelles
  • 136/5442 Big Data/Données ouvertes
  • 646/5442 Mouvement consumériste
  • 385/5442 Médias
  • 718/5442 Appels internationaux entrants
  • 1807/5442 Formation
  • 104/5442 Logiciel libre
  • 2207/5442 Politiques africaines
  • 1367/5442 Fiscalité
  • 180/5442 Art et culture
  • 679/5442 Genre
  • 1788/5442 Point de vue
  • 1210/5442 Commerce électronique
  • 1665/5442 Manifestation
  • 337/5442 Presse en ligne
  • 136/5442 Piratage
  • 216/5442 Téléservices
  • 1016/5442 Biométrie/Identité numérique
  • 331/5442 Environnement/Santé
  • 405/5442 Législation/Réglementation
  • 367/5442 Gouvernance
  • 2091/5442 Portrait/Entretien
  • 152/5442 Radio
  • 755/5442 TIC pour la santé
  • 294/5442 Propriété intellectuelle
  • 64/5442 Langues/Localisation
  • 1115/5442 Médias/Réseaux sociaux
  • 2027/5442 Téléphonie
  • 201/5442 Désengagement de l’Etat
  • 1290/5442 Internet
  • 122/5442 Collectivités locales
  • 443/5442 Dédouanement électronique
  • 1202/5442 Usages et comportements
  • 1103/5442 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 584/5442 Audiovisuel
  • 3519/5442 Transformation digitale
  • 427/5442 Affaire Global Voice
  • 176/5442 Géomatique/Géolocalisation
  • 333/5442 Service universel
  • 719/5442 Sentel/Tigo
  • 183/5442 Vie politique
  • 1915/5442 Distinction/Nomination
  • 37/5442 Handicapés
  • 745/5442 Enseignement à distance
  • 747/5442 Contenus numériques
  • 618/5442 Gestion de l’ARTP
  • 193/5442 Radios communautaires
  • 1796/5442 Qualité de service
  • 445/5442 Privatisation/Libéralisation
  • 137/5442 SMSI
  • 552/5442 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3061/5442 Innovation/Entreprenariat
  • 1434/5442 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5442 Internet des objets
  • 176/5442 Free Sénégal
  • 688/5442 Intelligence artificielle
  • 199/5442 Editorial
  • 23/5442 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous