OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Novembre 2022 > Sommet de la francophonie : Le numérique facteur de développement et (…)

Sommet de la francophonie : Le numérique facteur de développement et d’unification de l’Afrique

lundi 21 novembre 2022

Politiques africaines

Le développement de l’Afrique sans le numérique semble impensable. Le 18e Sommet de la francophonie s’est tenu les 19 et 20 novembre 2022 à Djerba, Tunisie. Le thème principal était : « La connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».

Plusieurs invités de marque ont honoré leur présence. Notamment, la secrétaire général de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, dont Emmanuel Macron, président de la France, Kaïs Saïed, président de la Tunisie. Luc Missidimbazi, conseiller postes, télécommunications et numérique du premier ministre du Congo Brazzaville était interviewé par TV5MONDE sur la vulgarisation d’internet en Afrique, en marge des assises. Il a noté des avancées de l’Afrique en terme de connectivité, bien que beaucoup reste à faire.

« Le continent a fait de grands progrès en matière de connectivité et de développement des infrastructures numériques… Et tous ces progrès significatifs se traduisent par une augmentation du taux de pénétration internet, estimé à 40% de la population africaine aujourd’hui contre 7 à 10% il y a encore 7 ans. Cependant, il n’y a pas d’homogénéité en Afrique. Un fossé important existe ente les zones urbaines et rurales. D’où l’importance de redoubler d’effort pour continuer à couvrir le maximum de territoire », a-t-il reconnu.

Le manque de connectivité touche particulièrement les jeunes, les personnes âgées, les femmes et les populations des zones rurales ou isolées. Pour réduire la fracture numérique en Afrique ,

Luc Missidimbazi a pensé à une « amélioration de la gouvernance du revenu généré par le secteur du numérique, tant par les administrations 7, à travers une augmentation raisonnable de l’assiette fiscale, que pour les contributions des acteurs privés qui font de gros bénéfices, et pourraient financer des initiatives rurales ou de formation, notamment grâce aux stratégies RSE (responsabilité sociale des entreprises) ».

Il a souligné que l’Union Internationale des Télécommunications avait recommandé la mise en place des fonds du service universel pour financer la couverture des zones rurales et non couvertes. C’est à juste titre que le Congo dispose d’un Fonds d’accès au service universel des communications électroniques. Plusieurs villages et zones non couvertes, a indiqué Luc Missidimbazi ont pu être connectés.

Quelles stratégies africaines pour concurrencer les GAFAM

Face aux mastodontes américains (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiao), Luc Missidimbazi a reconnu que la rivalité sera difficile, en raison de la conjoncture économique et de la diversité africaine.

Par contre, Luc Missidimbazi estime que l’Afrique peut tirer parti de la consommation des services des GAFAM en recevant une partie des richesses GAFAM. A signaler qu’aucune législation ne permet aux GAFAM de reverser une partie des richesses créées aux pays africains. Alors que plus de 95% des données numériques mondiales transitent par des câbles sous-marins. Comment régler le problème ? Luc Missidimbazi à soutenu :

« Nous ne pouvons pas vraiment nous inspirer de ce qu’a fait par exemple l’Union européenne, qui est un espace structuré. Le problème en Afrique, c’est qu’il y a plusieurs Afriques numériques. Selon les pays, les situations numériques sont très variées, le climat des affaires est spécifique à chaque pays… Les directives qui sont par exemple adoptées au sein des communautés sous-régionales, sont souvent difficilement applicables », a-t-il reconnu.

Unique candidate à sa succession, la Rwandaise Louise Mushikiwabo a été réélue pour cinq ans par acclamations à la tête de l’OIF. Le prochain sommet de l’Organisation internationale de la francophonie aura lieu en France en 2024.

Jean Materne Zambo

(Source : Digital Business Africa, 17 novembre 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2290/2791 Régulation des télécoms
  • 202/2791 Télécentres/Cybercentres
  • 1793/2791 Economie numérique
  • 1108/2791 Politique nationale
  • 2791/2791 Fintech
  • 284/2791 Noms de domaine
  • 989/2791 Produits et services
  • 795/2791 Faits divers/Contentieux
  • 397/2791 Nouveau site web
  • 2484/2791 Infrastructures
  • 944/2791 TIC pour l’éducation
  • 142/2791 Recherche
  • 143/2791 Projet
  • 1942/2791 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 994/2791 Sonatel/Orange
  • 856/2791 Licences de télécommunications
  • 163/2791 Sudatel/Expresso
  • 498/2791 Régulation des médias
  • 680/2791 Applications
  • 562/2791 Mouvements sociaux
  • 847/2791 Données personnelles
  • 76/2791 Big Data/Données ouvertes
  • 337/2791 Mouvement consumériste
  • 201/2791 Médias
  • 361/2791 Appels internationaux entrants
  • 891/2791 Formation
  • 61/2791 Logiciel libre
  • 1080/2791 Politiques africaines
  • 487/2791 Fiscalité
  • 105/2791 Art et culture
  • 312/2791 Genre
  • 859/2791 Point de vue
  • 558/2791 Commerce électronique
  • 827/2791 Manifestation
  • 201/2791 Presse en ligne
  • 78/2791 Piratage
  • 116/2791 Téléservices
  • 505/2791 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2791 Environnement/Santé
  • 179/2791 Législation/Réglementation
  • 187/2791 Gouvernance
  • 944/2791 Portrait/Entretien
  • 88/2791 Radio
  • 441/2791 TIC pour la santé
  • 150/2791 Propriété intellectuelle
  • 40/2791 Langues/Localisation
  • 545/2791 Médias/Réseaux sociaux
  • 1017/2791 Téléphonie
  • 115/2791 Désengagement de l’Etat
  • 589/2791 Internet
  • 74/2791 Collectivités locales
  • 210/2791 Dédouanement électronique
  • 588/2791 Usages et comportements
  • 565/2791 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 315/2791 Audiovisuel
  • 1670/2791 Transformation digitale
  • 213/2791 Affaire Global Voice
  • 88/2791 Géomatique/Géolocalisation
  • 181/2791 Service universel
  • 361/2791 Sentel/Tigo
  • 102/2791 Vie politique
  • 805/2791 Distinction/Nomination
  • 20/2791 Handicapés
  • 392/2791 Enseignement à distance
  • 496/2791 Contenus numériques
  • 312/2791 Gestion de l’ARTP
  • 108/2791 Radios communautaires
  • 907/2791 Qualité de service
  • 227/2791 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2791 SMSI
  • 277/2791 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1482/2791 Innovation/Entreprenariat
  • 714/2791 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2791 Internet des objets
  • 89/2791 Free Sénégal
  • 342/2791 Intelligence artificielle
  • 105/2791 Editorial
  • 11/2791 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous