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Sociétés de télécommunications en Afrique : Le président Wade demande aux Etats d’augmenter leurs parts

samedi 22 octobre 2011

Politiques africaines

Le président de la République, Abdoulaye Wade, tire la sonnette d’alarme. Il a demandé aux Etats africains d’augmenter leurs parts dans des sociétés de télécommunications pour bénéficier des mannes financières générées par ce secteur en pleine expansion sur le continent africain. C’était lors de la cérémonie de clôture des trente ans de l’Esmt.

Le président de la République est contre la vente des parts des Etats africains dans des sociétés de télécommunications. Il a demande aux pays africains de renforcer leur présence dans des sociétés de télécommunications. Me Abdoulaye Wade a déclaré devant les étudiants qu’il devait attirer leur attention et celle de tous les africains sur la position de nos pays par rapport aux télécommunications. « Ce serait un changement très dangereux si les Etat africains parce qu’ils ont besoin d’argent, vendent leurs parts dans les sociétés de télécommunication, » a soutenu Me Wade en reconnaissant que le Sénégal l’avait pourtant fait. « Ce qui est une erreur manifeste. Maintenant que j’en suis conscient. Je veux en acheter plus encore parce que les télécommunications sont une source de ressources financières importantes. Les Etats africains doivent renforcer leurs parts dans ces sociétés », a-t- il poursuivi. Par conséquent, les Etats doivent se garder de brader leurs parts dans ces sociétés. Le président de la République conseille aux Etats de détenir au moins ses parts à un certain pourcentage. « Il faut que nous soyons conscients qu’on peut tout vendre, les minerais, etc., mais pas les télécommunications. Il faut conserver au moins un minimum pour être présents quelles que soient les difficultés qu’on peut avoir. Mon souhait c’est qu’aucun pays africain ne vende ses parts dans les sociétés de téléphonie » , a suggéré le chef de l’Etat.

Le président de la République a rappelé qu’il a fait adopter lors du Conseil des ministres du jeudi 20 octobre, un projet de loi imposant à l’Etat de conserver au moins 35 % des parts dans toutes les sociétés de télécommunication actuelles et futures. « Nous avons ajouté une disposition indiquant que ce minimum est incompressible et que c’est la représentation nationale (Assemblée nationale) qui va décider de la vente à la suite d’un large débat. Il faut que tout le monde sache que nous sommes en train de vendre la poule aux œufs d’or, » a-t-il précisé.

Le pari sur les tics

Cette option, dit-il, n’est pas aux antipodes des principes du régime libéral. « Je suis un libéral, je suis pour l’économie libérale. Je soutiens l’initiative privée. Le libéralisme débridé, mal encadré, conduit aux monopoles et aux oligopoles », a défendu le chef de l’Etat. Il a laissé entendre que le fait de rejeter les monopoles n’est pas contre le libéralisme qui ne s’accommode pas avec ces situations de monopole. Pour lui, par définition, le libéralisme, c’est la concurrence qui permet d’abaisser les prix et de générer des ressources qui seront équitablement partagées.

Au cours de cette cérémonie, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a une fois de plus, plaider pour l’exploitation des opportunités offertes par les Nouvelles technologies de l’information. Ces outils, soutient-il, offrent à l’Afrique, la chance d’accélérer son développement. « J’ai parié sur les technologies de l’information et de la communication qui sont une voie incontournable d’insertion dans la mondialisation, j’allais même dire d’existence » a laissé entendre le chef de l’Etat. Pour ce faire, il est nécessaire, d’une part, de démocratiser l’accès à ces nouvelles technologies et d’autre part, de relever son taux d’utilisation au sein des populations du continent.

Les Africains, insiste le chef de l’Etat, doivent intégrer dans leur vie de tous les jours, l’utilisation des télécommunications pour lutter contre leur marginalisation. « Pour s’arracher à une position marginale, par rapport aux pays développés, l’Afrique doit décidément aller très vite, accompagner les innovations des changements technologiques du domaine des télécommunications », préconise Me Wade.

Pour lui, l’un des objectifs de l’idée de création du Fonds numérique, c’est la démocratisation de l’accès aux connaissances, une des conditions indispensables pour faire face aux défis de la mondialisation. « Le Fonds de solidarité numérique a pour objectif de doter l’Afrique et les Africains, de l’instrument de pénétration dans l’internet, pour y puiser directement les connaissances et de se hisser par l’effort, au niveau international, dans toutes les connaissances humaines », rappelle le président de la République.

Me Wade honoré

Cette cérémonie a été l’occasion pour les responsables d’honorer l’inspirateur du projet de Fonds de solidarité numérique, celui qui a appuyé le renforcement des projets Tics des organisations et institutions africaines et sous-régionales. « La distinction que vous venez de me remettre, s’ajoute à la reconnaissance qui m’a été faite par l’Uit. Cela veut dire que je reste constant dans mes principes et mes options », s’est exprimé le chef de l’Etat, qui a été la première personnalité à recevoir une distinction de l’Union internationale des télécommunications (Uit). Le président a déploré le manque de communication sur cette école qui a attendu son trentenaire pour faire une cérémonie.

Me Wade a avoué qu’il ignorait l’existence de cet établissement qui a pourtant formé de nombreux ingénieurs sénégalais. Il a félicité ses collègues chefs d’Etat, les responsables des autorités nationales, la direction générale de l’école, l’ensemble du personnel pour les brillants résultats obtenus. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer à les soutenir.

Mbaye Sarr Diakhaté, Idrissa Sané

(Source : Le Soleil, 22 octobre 2011)

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