OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Janvier 2019 > Smart Cities : des villes connectées à la réalité africaine

Smart Cities : des villes connectées à la réalité africaine

mardi 1er janvier 2019

Innovation/Entreprenariat

A la croisée des chemins, l’Afrique doit faire des choix de développement et d’aménagement de ses pôles urbains. Les Smart cities sont régulièrement présentées comme la solution face à l’urbanisation galopante du Continent. Mais le modèle de la Smart city classique est-il transposable en Afrique ? Oui, acquiescent les spécialisent de la ville intelligente qui soulignent néanmoins l’impératif de réaménager, de redéfinir et d’adapter le concept aux réalités africaines.

A l’horizon 2100, l’Afrique verra sa population passer de 1,2 milliard d’habitants (17 % de la population mondiale) à 4,4 milliards (40 % de la population mondiale), selon un rapport de l’ONU publié en 2017. Une croissance démographique allant de pair avec une urbanisation galopante et anarchique, posant avec acuité la question de l’aménagement des espaces.

Proposée en alternative à l’Afrique pour une gestion efficace et durable de ses villes de demain, la Smart city a été imaginée à l’origine pour résoudre des problèmes d’urbanisme et de développement durable des villes des pays du Nord. Elle y a été conçue comme un espace urbain doté de multiples capteurs de données électroniques afin de générer des informations permettant de régir efficacement les ressources et les actifs, selon une définition largement acceptée. « La Smart city est une ville avec une économie intelligente, une mobilité intelligente, un environnement intelligent, des habitants intelligents et un mode de vie intelligent », selon Raymond Aboki, spécialiste de l’accompagnement des collectivités et de la réalisation de projets de territoire. Ces caractéristiques constituent également le soubassement de la Smart city africaine à concevoir avec en sus, une intégration des besoins des usagers.

Les traits de la Smart City africaine

La Smart city africaine devrait apporter des solutions pour faciliter la mobilité, réduire la consommation d’énergie, proposer des solutions optimales et innovantes pour la gestion des déchets et l’assainissement, aider à la conception et à la construction d’établissements publics écologiques, offrir une large gamme de choix de matériaux efficaces et nécessaires à l’efficacité énergétique. La Smart city africaine devrait également être en mesure de favoriser la création d’emplois et le développement numérique. Ce sont là les caractéristiques classiques de la ville intelligente à adapter aux réalités locales. « En termes de challenge, lorsque l’on veut s’inspirer de modèles extérieurs, il est essentiel de garder en tête que nous avons nos propres usages dans nos pays », rappelle Ousseynou Nakoulima, directeur du département Energies renouvelables de la BAD. En réalité, plusieurs pays africains ont essayé d’implanter localement le concept, en collaboration avec des compagnies spécialistes de l’efficacité énergétique.

Place aux sociétés de services énergétiques et « super ESCO »

Sur le Continent, la question de réduction de la consommation énergétique des bâtiments, des industries, des entreprises est souvent pilotée par des PME appelées les ESCO « Energy services companies » ou sociétés de services énergétiques. Elles proposent des services relatifs à l’efficacité énergétique, pouvant réduire la consommation jusqu’à 40 %. « Un jeune ingénieur peut créer une entreprise de services d’ingénierie et aller voir, par exemple, un établissement hôtelier pour proposer un audit de la consommation d’énergie, effectuer des aménagements et remplacer certains équipements ou modes d’éclairage, renforcer l’isolation, etc. Et avec ces investissements, il annoncera au management de l’établissement qu’ils peuvent réduire la facture d’énergie à tel ou tel niveau », détaille Jalel Chabchoub, directeur des Investissements à la BAD, l’un des partenaires de ces initiatives.

Ces projets, générateurs d’emplois, peuvent être aussi portés par des entreprises de grande taille appelées les « super ESCO ».

Les projets doivent répondre à l’exigence « de créer une connexion entre les projets conçus, ceux à exécuter et la réalité de l’exigence des habitants », rappelle Raymond Aboki. Le recours à des entreprises de services énergétiques, dites écologiques, a été testé avec succès en Afrique. L’appui à ces entreprises créatrices d’emplois pousse d’autres à se lancer dans l’efficacité énergétique. « Nous visons les compagnies d’ingénierie, les manufacturiers qui ont la capacité de subventionner des projets, les distributeurs et tous ceux qui sont en relation avec les clients », explique Jalel Chabchoub.

En partenariat avec ces champions de l’efficacité énergétique, plusieurs pays africains ont élaboré des Smart cities ou exécutent des projets susceptibles d’aboutir à des villes intelligentes.

Ces Smart cities africaines

La Tunisie, par le biais de son Agence nationale de l’efficacité énergétique, a développé le programme des « green mosques ». « Il vise l’amélioration de l’efficacité énergétique dans environ 6 000 mosquées en Tunisie, grâce à l’éclairage Led et l’utilisation de panneaux solaires », rapporte le responsable des investissements de la BAD. Plus au sud du Continent, le Bénin a aussi développé son campus numérique francophone de l’Université d’Abomey-Calavi. « Pour faire du projet de campus numérique un levier de développement, il faut des talents, mais aussi des sujets qui globalisent et proposent des solutions africaines aux enjeux et problématiques africaines », avertit néanmoins Aboki. A souligner aussi l’implantation de la YabaconValley au Nigéria ; de la Konza City au Kenya ; de la ville de Zenata au Maroc, du méga projet The capital Cairo en Egypte, etc. Reste à savoir si ces villes répondent à la double exigence de satisfaire les besoins des usagers locaux et de remplir les critères classiques de la Smart city ?

Maimouna Dia

(Source : La Tribune Afrique, 1er janvier 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4589/5487 Régulation des télécoms
  • 387/5487 Télécentres/Cybercentres
  • 3452/5487 Economie numérique
  • 2121/5487 Politique nationale
  • 5487/5487 Fintech
  • 558/5487 Noms de domaine
  • 1784/5487 Produits et services
  • 1695/5487 Faits divers/Contentieux
  • 828/5487 Nouveau site web
  • 4975/5487 Infrastructures
  • 1769/5487 TIC pour l’éducation
  • 212/5487 Recherche
  • 260/5487 Projet
  • 3606/5487 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1945/5487 Sonatel/Orange
  • 1713/5487 Licences de télécommunications
  • 314/5487 Sudatel/Expresso
  • 1018/5487 Régulation des médias
  • 1401/5487 Applications
  • 1141/5487 Mouvements sociaux
  • 1694/5487 Données personnelles
  • 150/5487 Big Data/Données ouvertes
  • 622/5487 Mouvement consumériste
  • 408/5487 Médias
  • 712/5487 Appels internationaux entrants
  • 1836/5487 Formation
  • 98/5487 Logiciel libre
  • 2251/5487 Politiques africaines
  • 1169/5487 Fiscalité
  • 180/5487 Art et culture
  • 616/5487 Genre
  • 1866/5487 Point de vue
  • 1156/5487 Commerce électronique
  • 1567/5487 Manifestation
  • 376/5487 Presse en ligne
  • 126/5487 Piratage
  • 214/5487 Téléservices
  • 989/5487 Biométrie/Identité numérique
  • 336/5487 Environnement/Santé
  • 349/5487 Législation/Réglementation
  • 349/5487 Gouvernance
  • 1866/5487 Portrait/Entretien
  • 160/5487 Radio
  • 884/5487 TIC pour la santé
  • 289/5487 Propriété intellectuelle
  • 63/5487 Langues/Localisation
  • 1097/5487 Médias/Réseaux sociaux
  • 2065/5487 Téléphonie
  • 205/5487 Désengagement de l’Etat
  • 1177/5487 Internet
  • 121/5487 Collectivités locales
  • 407/5487 Dédouanement électronique
  • 1262/5487 Usages et comportements
  • 1097/5487 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 616/5487 Audiovisuel
  • 3274/5487 Transformation digitale
  • 405/5487 Affaire Global Voice
  • 163/5487 Géomatique/Géolocalisation
  • 361/5487 Service universel
  • 746/5487 Sentel/Tigo
  • 176/5487 Vie politique
  • 1665/5487 Distinction/Nomination
  • 40/5487 Handicapés
  • 751/5487 Enseignement à distance
  • 938/5487 Contenus numériques
  • 633/5487 Gestion de l’ARTP
  • 204/5487 Radios communautaires
  • 1883/5487 Qualité de service
  • 487/5487 Privatisation/Libéralisation
  • 150/5487 SMSI
  • 550/5487 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2883/5487 Innovation/Entreprenariat
  • 1424/5487 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5487 Internet des objets
  • 186/5487 Free Sénégal
  • 773/5487 Intelligence artificielle
  • 202/5487 Editorial
  • 28/5487 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous