OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Août > Silence radio et écran noir à Walf : Sidy Lamine Niasse annonce une plainte (…)

Silence radio et écran noir à Walf : Sidy Lamine Niasse annonce une plainte contre le Bsda pour vol de matériel

vendredi 28 août 2009

Propriété intellectuelle

Le Bsda a exécuté hier sa menace contre Walfadjri Tv et radio. Avec l’aide des forces de l’ordre, en présence de son huissier et d’un représentant de l’organisme de gestion collective, il a confisqué le matériel de diffusion des deux fréquences.

Le Bsda a exécuté hier sa menace contre Walfadjri Tv et radio. Avec l’aide des forces de l’ordre, en présence de son huissier et d’un représentant de l’organisme de gestion collective, il a confisqué le matériel de diffusion des deux fréquences. Une situation que n’accepte pas le groupe Walfadjri, qui compte déposer une plainte.

Hier aux environ de 6 heures du matin, des éléments de la police ont arrêté les programmes de la radiotélévision Walfadjri, pour l’obliger à respecter les décisions de justice le sommant de remplir les formalités légales et de s’acquitter intégralement des droits dus aux artistes. Ainsi, son émetteur, sis à l’immeuble a été confiqué. Cela suite à la décision par le tribunal hors classe de Dakar de faire suspendre au bout de huit jours tous les programmes diffusés par la radiotélévision Walfadjri, si son président Sidy Lamine Niasse ne se plie pas aux verdicts.

Mais du côté du groupe Walfadjri, cette suspension avec confiscation de matériels est très mal perçue par certains journalistes et animateurs d’émissions qui disent ne pas comprendre que l’on confisque leurs outils de travail. « On peut nous interdire la diffusion des musiques d’ici ou même ne pas autoriser que nous passions des morceaux d’ailleurs. Mais, allez jusqu’à confisquer le matériel qui nous permet de faire du direct. Je trouve que c’est exagéré » commente un reporter de Walf Tv, qui a requis l’anonymat parce que ne se considérant pas comme une « voix autorisée » pour en parler.

Interpellée, Aïssatou Diop Fall, la directrice des Programmes (qui refusait la semaine dernière tout commentaire), apparemment perturbée par la tournure de cette affaire « Walf/Bsda » explique  : « Si jusque-là, nous n’avions pas réagit aux provocations du Bsda, c’est parce que nous avions prévu aujourd’hui même (ndlr  : hier) que le patron Sidy Lamine Niasse intervienne dans l’émission Penccoo de cet après-midi, pour éclairer la lanterne de l’opinion sur cette affaire. Seulement, pour nous empêcher à notre tour de présenter les faits, documents à l’appui, ils ont choisi de venir tôt ce matin confisquer le matériel de diffusion. » C’est « une manière d’empêcher le groupe Walfadjri notamment Sidy Lamine Niasse, de communiquer sur cette affaire » analyse Aïssatou Diop Fall, qui poursuit sur un ton nerveux, « qu’ils le veuillent ou non, l’émission se fera et sera diffusée. Car, leur objectif c’était de prendre le matériel et nous empêcher d’émettre. Mais ils se sont gourrés complètement. Ils ont échoué. Puisque, malgré la confiscation du matériel, nous continuons d’émettre. Il n’est pas question pour nous de faire écran noir.

Penccoo va se faire. Même si ce sera la dernière émission. C’est Penccoo qui les dérange. Cette émission les empêche de dormir ou de faire du bon Ndogou. Mais nous on s’en fout, on le fera contre vents et marrés ».
Aussi, la Directrice des programme de Walf Tv, qualifie de « vandale », la confiscation du matériel de diffusion  : « C’est un vandalisme opéré par le Bsda...Un vandalisme car je défi le Bsda qu’il ne possède aucun document de justice l’autorisant à confisquer le matériel de Walfadjri et d’interrompre la diffusion des programmes » affirme Aïssatou Diop Fall qui voit à travers cet acte « un forcing, un hold up ». D’ailleurs, comme son patron, elle estime que « le Bsda bénéficie du soutien de l’Etat. Il ne peut pas seul prendre cette décision... A plus forte raison, il s’est fait aidé par les forces de l’ordre. Une cinquantaine de policiers qui ont encerclé le groupe Walfadjri de Front de terre, jusqu’à Castor ».

Sur la continuité des services, notamment la diffusion de Walf Tv, malgré l’injonction des forces de l’ordre et la décision de justice, le groupe de presse ne s’avoue pas vaincu. « Ils ont volé un matériel qui nous permet d’émettre en direct. Car nous faisons du Vtl. Mais cela ne nous a pas empêché de diffuser et d’être reçu normalement par nos téléspectateurs. Nous continuerons de diffuser pour le plaisir de nos téléspectateurs, même si à la radio, on ne peut plus émettre » indique Aïssatou Diop Fall. En outre précise-t-elle « la propagande du Bsda », confessant que contrairement à tout ce qui a été dit, « il n’y a pas eu de jugement final. Car nous avions interjeté appel et le délibéré est prévu pour le 18 novembre prochain ».

En clair, ce feuilleton Walf-Bsda n’est pas à son épilogue. Surtout qu’après l’application de la sanction par le Bsda, le groupe Walfadjri compte déposer une nouvelle plainte, après constat des « préjudices par un huissier de justice », afin de « dénoncer ce qui s’est passé. Mais également pour que nos matériels nous soient retournés ». « Nous avons subit un énorme préjudice. D’abord un préjudice moral. Car les gens ont tout fait pour retourner les artistes contre nous. Mais il y a également un préjudice matériel. Il y a du commercial qui se fait ici. Et nous avons signé des contrats avec des annonceurs. Nous n’allons donc pas nous laisser faire... » déclare l’animatrice de l’émission « Sortie ».

Gilles Arsène Tchedji

Dernière mise à jour : (Source : Le Quotidien, 28 aout 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4222/4566 Régulation des télécoms
  • 348/4566 Télécentres/Cybercentres
  • 3169/4566 Economie numérique
  • 1632/4566 Politique nationale
  • 4566/4566 Fintech
  • 508/4566 Noms de domaine
  • 1666/4566 Produits et services
  • 1417/4566 Faits divers/Contentieux
  • 762/4566 Nouveau site web
  • 4419/4566 Infrastructures
  • 1654/4566 TIC pour l’éducation
  • 183/4566 Recherche
  • 243/4566 Projet
  • 2972/4566 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1786/4566 Sonatel/Orange
  • 1618/4566 Licences de télécommunications
  • 271/4566 Sudatel/Expresso
  • 952/4566 Régulation des médias
  • 1241/4566 Applications
  • 1034/4566 Mouvements sociaux
  • 1557/4566 Données personnelles
  • 120/4566 Big Data/Données ouvertes
  • 603/4566 Mouvement consumériste
  • 365/4566 Médias
  • 650/4566 Appels internationaux entrants
  • 1521/4566 Formation
  • 94/4566 Logiciel libre
  • 1733/4566 Politiques africaines
  • 821/4566 Fiscalité
  • 170/4566 Art et culture
  • 573/4566 Genre
  • 1548/4566 Point de vue
  • 970/4566 Commerce électronique
  • 1428/4566 Manifestation
  • 317/4566 Presse en ligne
  • 124/4566 Piratage
  • 208/4566 Téléservices
  • 864/4566 Biométrie/Identité numérique
  • 307/4566 Environnement/Santé
  • 328/4566 Législation/Réglementation
  • 336/4566 Gouvernance
  • 1684/4566 Portrait/Entretien
  • 145/4566 Radio
  • 707/4566 TIC pour la santé
  • 268/4566 Propriété intellectuelle
  • 60/4566 Langues/Localisation
  • 1034/4566 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4566 Téléphonie
  • 190/4566 Désengagement de l’Etat
  • 980/4566 Internet
  • 115/4566 Collectivités locales
  • 377/4566 Dédouanement électronique
  • 1031/4566 Usages et comportements
  • 1048/4566 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4566 Audiovisuel
  • 2817/4566 Transformation digitale
  • 386/4566 Affaire Global Voice
  • 151/4566 Géomatique/Géolocalisation
  • 409/4566 Service universel
  • 666/4566 Sentel/Tigo
  • 174/4566 Vie politique
  • 1517/4566 Distinction/Nomination
  • 34/4566 Handicapés
  • 695/4566 Enseignement à distance
  • 682/4566 Contenus numériques
  • 591/4566 Gestion de l’ARTP
  • 180/4566 Radios communautaires
  • 1656/4566 Qualité de service
  • 433/4566 Privatisation/Libéralisation
  • 133/4566 SMSI
  • 449/4566 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2605/4566 Innovation/Entreprenariat
  • 1316/4566 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4566 Internet des objets
  • 170/4566 Free Sénégal
  • 349/4566 Intelligence artificielle
  • 197/4566 Editorial
  • 22/4566 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous