Signature d’une convention d’interopérabilité entre l’ANEC et la DAF pour la sécurisation de l’identité au Sénégal
mardi 1er juillet 2025
L’Agence nationale de l’état civil (ANEC) et la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) ont signé, mardi, un protocole devant permettre l’interopérabilité de leurs systèmes respectifs en vue d’une meilleure sécurisation de l’identité au Sénégal.
‘’La signature de ce protocole d’interopérabilité n’est pas un simple acte administratif. C’est le symbole puissant de notre engagement inébranlable à bâtir un système d’identification nationale viable, sécurisé et pleinement intégré au service de chaque citoyen sénégalais’’, a relevé le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires.
Selon Moussa Bala Fofana dont le département assure la tutelle de l’ANEC, cette interopérabilité va permettre une “gestion optimale des processus d’identification tout en respectant les droits fondamentaux de nos concitoyens”.
Devant son collègue en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, il a aussi assuré que cette interopérabilité va faciliter “l’authentification fiable des actes de l’État civil, l’annulation immédiate des cartes nationales identifiées en cas de décès”.
‘’Ce protocole vise notamment à automatiser l’authentification des actes de l’État civil grâce à une interface sécurisée”, s’est félicité le ministre de l’Intérieur dont la Direction de l’automatisation des fichiers dépend de son département.
Il s’est aussi attardé sur “la notification et le partage en temps réel des naissances, des décès et des modifications d’actes pour une meilleure tenue du fichier national d’identité”.
« Cette interopérabilité permettra d’harmoniser progressivement les bases de données de l’État civil et de la carte nationale d’identité, en garantissant la protection des données personnelles conformément à la législation nationale”, a encore fait valoir Jean Baptiste Tine.
Il estime que ce protocole “traduit concrètement l’engagement du gouvernement pour une sécurité collaborative fondée sur la coopération active entre les institutions, les collectivités, les acteurs techniques et les partenaires”.
Ce protocole s’inscrit également dans la mise en œuvre du New Deal Technologique qui compte faire du numérique un “levier de transformation structurelle de l’État et de démocratisation de l’accès aux services publics”, a martelé M. Tine.
(Source : APS, 1er juillet 2025)