OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juin > Sénégal : le Sénégal se connecte

Sénégal : le Sénégal se connecte

lundi 21 juin 2010

Economie numérique

Le secteur des télécommunications sénégalais va certainement connaître des changements étant donné que le gouvernement a délivré début juin une quatrième licence pour fourniture de services, un fait qui devrait augmenter l’activité d’un marché déjà compétitif. Les télécommunications sont un secteur important au Sénégal : certains évaluent sa contribution au produit intérieur brut (PIB) à environ 6%, soit le double de celui du Nigeria. Bien qu’il y ait déjà trois opérateurs de téléphonie mobile sur le marché, ce dernier peut encore croître. Le trio en question comprend Sonatel, l’ancien monopole d’Etat maintenant partiellement privatisé et appartenant à France Telecom et au gouvernement sénégalais, qui possèdent un quart des actions flottantes (environ 65% des souscripteurs) ; Sentel, propriété de la société luxembourgeoise Millicom International Cellular, un fournisseur de services de télécommunications actif en Afrique, ainsi qu’en Amérique centrale et du Sud (30% des actions) ; et Sudatel Sénégal, la filiale locale du groupe de télécommunications soudanais Sudatel, qui a été créée au début 2009 (5% des actions). À la fin 2008, le taux de pénétration de la téléphonie mobile s’élevait à 47% au Sénégal ; certaines évaluations l’estiment maintenant à environ 53%. C’est le potentiel d’augmenter ce taux qui attire la société Globacom basée au Nigeria, en signant un accord avec le gouvernement sénégalais au début juin. L’accord lui octroie une licence complète d’opérateur, c’est-à-dire le droit d’offrir des services de téléphonie mobile, de transfert de données et d’internet. Dans une déclaration annonçant son entrée sur le marché sénégalais, Globacom a précisé qu’elle offrirait surtout des services internet haut débit et de large bande en plus des services de téléphonie mobile standard. Selon les médias locaux, ni Globacom ni le gouvernement sénégalais n’ont dévoilé les frais de licences que devra payer la société et les modalités de paiement convenues. En entrant sur le marché sénégalais, Globacom est bien partie pour devenir un acteur clé des télécommunications d’Afrique de l’Ouest, dans la mesure où elle est déjà active au Nigeria, au Ghana, en République du Bénin et en Côte d’Ivoire. Cependant, si Globacom voit les choses en grand au Sénégal et qu’elle perçoit sa pénétration sur ce marché comme une étape menant à l’atteinte de ses objectifs en termes de croissance, ce projet a un coût. En effet, l’entreprise devra dépenser une somme d’argent considérable afin de mettre en place l’infrastructure nécessaire au trafic Internet de haut débit. Par ailleurs, en plus de se mettre en compétition directe avec les autres fournisseurs de téléphonie mobile sur le marché, Globacom se trouvera face à face sur le marché du fixe avec Sonatel, l’opérateur de télécommunications national, qui, jusque-là, avait joui d’un monopole en termes de fourniture de services large bande. Certes les coûts d’investissement seront élevés, mais Globacom a plus d’un projet de prévu dans le cadre de son entrée sur le marché sénégalais. En effet, elle voudrait amener jusqu’à la côte sénégalaise Glo 1, un grand câble sous-marin de 640 gigabits qu’elle construit entre le Nigeria et le Royaume-Uni, qui permettra à la fois de faire circuler le trafic d’autres opérateurs et de servir la communauté locale. De plus, en utilisant le Sénégal comme point d’arrivée, la société pourra étendre son réseau dans la région ; le Mali serait d’ailleurs sa prochaine cible d’investissement. Selon Adewale Sangowawa, le directeur des ressources humaines de Glo Mobile, le câble reliera la région au Royaume-Uni et éventuellement aux Etats-Unis, deux des plus importantes niches de transfert de données du monde. « Le câble de 9 800 km permettra à Globacom de se distinguer clairement des autres opérateurs, dans la mesure où elle fournira des services de qualité grâce à des liens directs, redondants, multiples et de haute qualité vers différents pays de la planète », a-t-il déclaré dans un entretien qu’il a accordé au journal nigérian The Nation, le 28 juin dernier. L’entrée de Globacom sur le marché poussera sans doute les trois autres opérateurs à rapidement consolider leur position et à chercher à garder leurs abonnés, notamment en ce qui concerne le segment de la téléphonie mobile. Sudatel, par exemple, a annoncé à la mi-juin qu’elle baissait ses tarifs de téléphonie prépayée de 7%. La Soudanaise Sudatel, active au Sénégal sous le nom d’Expresso, vise à plus que doubler le nombre d’abonnés de cette année, a déclaré le président-directeur général d’Expresso Sénégal El Amir Ahmed El Amir. « Notre part de marché s’élève actuellement à 5%, mais elle passera à 12% très bientôt », a-t-il annoncé aux médias le 11 juin dernier. Selon M. El Amir, cette expansion sera réalisée grâce, d’une part, au déploiement de nouvelles technologies et, d’autre part, à l’offre de nouveaux services, tels que l’Internet mobile, la télévision et la vidéo sur demande. Il est plus que probable que Sonatel et Sentel prendront les mesures nécessaires pour fidéliser leurs clients avant même que Globacom n’entre sur le marché, ce qui rendrait le marché des télécommunications sénégalais encore plus compétitif, une concurrence dont les abonnés seront les premiers gagnants.

(Source : Oxford Business Group, 21 juillet 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4375/4539 Régulation des télécoms
  • 346/4539 Télécentres/Cybercentres
  • 3117/4539 Economie numérique
  • 1609/4539 Politique nationale
  • 4539/4539 Fintech
  • 510/4539 Noms de domaine
  • 1773/4539 Produits et services
  • 1415/4539 Faits divers/Contentieux
  • 729/4539 Nouveau site web
  • 4392/4539 Infrastructures
  • 1616/4539 TIC pour l’éducation
  • 182/4539 Recherche
  • 244/4539 Projet
  • 2848/4539 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4539 Sonatel/Orange
  • 1568/4539 Licences de télécommunications
  • 272/4539 Sudatel/Expresso
  • 981/4539 Régulation des médias
  • 1215/4539 Applications
  • 1015/4539 Mouvements sociaux
  • 1536/4539 Données personnelles
  • 120/4539 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4539 Mouvement consumériste
  • 358/4539 Médias
  • 645/4539 Appels internationaux entrants
  • 1436/4539 Formation
  • 102/4539 Logiciel libre
  • 1735/4539 Politiques africaines
  • 891/4539 Fiscalité
  • 166/4539 Art et culture
  • 578/4539 Genre
  • 1534/4539 Point de vue
  • 978/4539 Commerce électronique
  • 1459/4539 Manifestation
  • 312/4539 Presse en ligne
  • 125/4539 Piratage
  • 204/4539 Téléservices
  • 919/4539 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4539 Environnement/Santé
  • 320/4539 Législation/Réglementation
  • 339/4539 Gouvernance
  • 1710/4539 Portrait/Entretien
  • 144/4539 Radio
  • 688/4539 TIC pour la santé
  • 266/4539 Propriété intellectuelle
  • 58/4539 Langues/Localisation
  • 1010/4539 Médias/Réseaux sociaux
  • 1874/4539 Téléphonie
  • 190/4539 Désengagement de l’Etat
  • 978/4539 Internet
  • 114/4539 Collectivités locales
  • 378/4539 Dédouanement électronique
  • 1022/4539 Usages et comportements
  • 1027/4539 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/4539 Audiovisuel
  • 2865/4539 Transformation digitale
  • 389/4539 Affaire Global Voice
  • 152/4539 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4539 Service universel
  • 660/4539 Sentel/Tigo
  • 174/4539 Vie politique
  • 1488/4539 Distinction/Nomination
  • 34/4539 Handicapés
  • 694/4539 Enseignement à distance
  • 651/4539 Contenus numériques
  • 585/4539 Gestion de l’ARTP
  • 178/4539 Radios communautaires
  • 1673/4539 Qualité de service
  • 424/4539 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4539 SMSI
  • 450/4539 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2603/4539 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4539 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4539 Internet des objets
  • 170/4539 Free Sénégal
  • 422/4539 Intelligence artificielle
  • 194/4539 Editorial
  • 25/4539 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous