tarification juste et équilibrée.
Dans les zones urbaines, comme le quartier de Keur Gorgui à Dakar, où lorsqu’un opérateur a déjà creusé pour installer la fibre, il serait plus efficace que les autres réutilisent cette infrastructure, plutôt que de creuser à nouveau pour le même objectif.
Pour illustrer le gaspillage actuel, M. Okba a cité l’aéroport de Diass, où trois pylônes se trouvent côte à côte, alors qu’un seul suffirait pour accueillir l’ensemble des opérateurs.
Le dirigeant de YAS s’est également inquiété du niveau élevé des taxes et des coûts de fréquence au Sénégal. « Aujourd’hui, nous payons jusqu’à sept fois plus que la Mauritanie, et deux à trois fois plus que la Côte d’Ivoire sur les coûts de fréquences », a-t-il déploré.
« Sur 100 francs dépensés par un client, entre la TVA et les différentes taxes, plus de 40 francs sont prélevés », a précisé M. Okba, estimant que cette situation limite la capacité des opérateurs à investir dans le réseau.
(Source : APAnews, 9 mai 2025)