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Selon un rapport du GSMA, l’Afrique est maintenant le deuxième marché de la téléphonie mobile le plus important au monde

mercredi 9 novembre 2011

Téléphonie

Le nouveau rapport du GSMA encourage les gouvernements africains à attribuer du sceptre et à abaisser les impôts afin de permettre l’expansion du réseau mobile en Afrique, de stimuler la croissance économique et le développement social

AfricaCom : Le GSMA a annoncé aujourd’hui que le marché de la téléphonie mobile en Afrique occupe dorénavant la seconde place au niveau mondial, après l’Asie, par nombre de connexions ; ce marché connaît également la plus forte croissance au monde. Selon le rapport de 2011 de l’observatoire de la téléphonie mobile en Afrique*, l’Afrique a franchi cette étape importante lorsque le taux de pénétration de la téléphonie mobile a atteint 649 millions de connexions au cours du quatrième trimestre (ayant d’abord dépassé 50 % de taux de pénétration de téléphonie mobile en 2010). Au cours des cinq dernières années, le nombre d’abonnés en Afrique a augmenté annuellement de presque 20 pour cent, celui-ci atteindra plus de 735 millions avant la fin de 2012.

Les abonnements prépayés avec services voix dominent actuellement le marché (quatre-vingt-seize pour cent), toutefois l’utilisation de services de données est en augmentation constante. Il y a actuellement six réseaux HSPA+ opérationnels en Afrique et le déploiement d’un septième est prévu dans un avenir proche. D’ici à 2005, le nombre de connexions aux réseaux LTE de la nouvelle génération devrait atteindre 500 000 au Kenya, 1,1 million au Nigeria et 2,5 millions en Afrique du Sud.
L’écosystème mobile en Afrique génère approximativement 56 milliards USD ou 3,5 pour cent du PIB total, 49 milliards USD provenant directement des opérateurs de téléphonie mobile. Selon les études de la Banque mondiale et d’autres institutions, il a été démontré qu’il existe un rapport direct entre le taux de pénétration de la téléphonie mobile et le PIB. Dans les pays en voie de développement, il y a une augmentation de 0,81 point de pourcentage du PIB national à chaque hausse de 10 pour cent du taux de pénétration de la téléphonie mobile. Le secteur de la téléphonie mobile contribue pour 15 milliards aux recettes gouvernementales et pourvoit un nombre considérable d’emplois en Afrique. Pour la seule année 2010, approximativement 5,4 millions de personnes ont été employées de manière directe ou indirecte par l’écosystème mobile.

Cependant, l’Observatoire estime qu’il existe encore un important potentiel inexploité. 36 pour cent des Africains faisant partie des 25 pays africains les plus importants du marché de la téléphonie mobile n’a pas accès aux services de téléphonie mobile. Les projections montrent que si un taux de pénétration de téléphonie mobile de 100 pour cent était atteint, le PIB agrégé pourrait augmenter de 35 milliards USD (augmentation de deux pour cent), mais seulement si les opérateurs et les gouvernements collaborent afin d’apporter la téléphonie mobile à toute la population africaine.

« Le secteur de la téléphonie mobile en Afrique est en plein essor et est un catalyseur de croissance, mais il y a encore de la marge pour un développement plus important » explique Peter Lyons, directeur de la politique en matière de spectre (Spectrum Policy) en Afrique et au Moyen-Orient pour le GSMA. « Pour tirer pleinement profit de ce potentiel, les pays africains devraient d’une part, attribuer plus de sceptre pour la fourniture de services mobiles à large bande et d’autre part, mettre en place des allégements fiscaux pour l’industrie. Ce faisant, ils augmenteraient la consommation des services de téléphonie mobile et stimuleraient la croissance économique et le développement social ».

Les pays africains ont attribué beaucoup moins de sceptre aux services de téléphonie mobile que l’Europe, les Amériques et l’Asie, freinant ainsi la connectivité dans les grandes régions de l’Afrique rurale. Un spectre suffisant devrait être fourni pour les services mobiles à large bande au moyen des technologies 3G HSPA et LTE afin de permettre à l’industrie de la téléphonie mobile de « connecter ceux qui ne le sont pas encore » et de jouer son rôle de catalyseur de croissance.

En outre, les gouvernements africains devraient réduire les taxes imposées à l’industrie de téléphonie mobile afin d’augmenter le taux de pénétration de téléphonie mobile et comme dans la plupart des cas de ce type, d’accroître le total des recettes gouvernementales. En 2009, la vente des téléphones mobiles a augmenté de 200 pour cent au Kenya lorsque le gouvernement a aboli la taxe de vente générale de 16 pour cent sur les téléphones mobiles. En 2011, la contribution en taxes des opérateurs mobiles était d’un tiers plus importante qu’en 2009 et la téléphonie mobile a généré 8 pour cent du PIB kenyan.
Le Nigeria est lui aussi un succès régional, car il a le plus grand nombre d’abonnements de téléphonie mobile d’Afrique ; plus de 93 millions d’abonnements, représentant 16 pour cent du total des abonnements pour tout le continent.

L’Afrique du Sud grâce à son infrastructure plus développée montre la voie en matière de pénétration de la large bande (6 pour cent) ; elle est suivie par le Maroc qui est le deuxième marché le plus important avec 2.8 pour cent de taux de pénétration de la large bande.
Entre-temps, le Kenya occupe une position de premier plan avec 8,5 millions d’utilisateurs des services de transferts de fonds et d’opérations bancaires par téléphone mobile. A titre d’exemple, au Kenya, Safaricom et The Equity Bank travaillent en partenariat afin de fournir aux clients un compte M-KESHO leur permettant d’épargner de l’argent, de souscrire à des assurances et d’obtenir le financement de micro-crédits.

Lyons ajoute : « En travaillant en partenariat, les opérateurs de téléphonie mobile et les gouvernements africains peuvent poursuivre la remarquable croissance de l’industrie de téléphonie mobile. Les bénéfices qui ont touché des centaines de millions d’Africains pourraient s’étendre à ceux qui n’ont pas encore accès à cette technologie de la communication. Ce faisant, le continent africain ne fournirait pas seulement des services de communication, mais également des services bancaires, de santé et éducationnels à ses populations, contribuant ainsi à la richesse et au développement économiques de la région ».

Afin d’afficher le rapport complet, veuillez cliquer sur le lien suivant : http://www.gsmworld.com/AfricanMO

(source : PR Newswire, 9 novembre 2011)

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