OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Août > Seddo et Izi tirent des jeunes du chômage

Seddo et Izi tirent des jeunes du chômage

mercredi 20 août 2008

Produits et services

Par un de ces jours de fin d’année académique, des étudiants envahissent la boutique d’Idrissa, sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour se payer du ’’Seddo’’ (partage, en wolof) ou ’’Izi’’, ces crédits téléphoniques vendus au détail, grâce auxquels de nombreux jeunes ont tourné le dos au chômage.

A Dakar, de nombreux jeunes garçons et filles parviennent à joindre les deux bouts en faisant commerce de ces produits très prisés par les usagers du téléphone mobile.

Depuis quelque deux ans, les opérateurs de téléphonie mobile, Tigo et SONATEL, ont mis en service une opération de rechargement de crédit par vente au détail.

Vite, de nombreux jeunes se sont reconvertis en vendeurs de Seddo et Izi. Echangés à des prix dont le plancher est fixé à 100 francs, ces produits font le bonheur de ces sous-traitants, qui squattent à longueur de journée les rues de la capitale.

’’Grâce à la vente de ces produits de la téléphonie mobile, beaucoup de jeunes ont fait leurs adieux au chômage’’, confie Idrissa Ndiaye à l’Aps. Dans l’enceinte de l’université Cheikh Anta Diop, Idrissa exerce cette activité. Il a affaire à une nombreuse clientèle composée pour l’essentiel d’étudiants.

Même s’ils sont en vacances et doivent quitter le campus universitaire, des étudiants sont nombreux à faire la queue devant la petite cantine d’Idrissa. La petite boutique donne sur le Couloir de la Mort, une allée principale de l’université, qui, à longueur de journée, grouille de monde.

‘’C’est un métier qui me fait vivre. Il arrive que mes ventes se chiffrent, journellement, à 100.000 francs. Maintenant qu’il y a moins de clients à cause des vacances, les ventes se sont réduites à 60.000 voire 50.000 francs par jour’’, confie-t-il, très occupé à recharger du crédit à des clients.

Un autre vendeur, à qui reviennent seulement 5% des ventes, parle pourtant de cette activité comme d’une ‘’véritable entreprise’’. Les recettes sont de 2,5% des ventes pour Abdourahim Bâ, un jeune Guinéen récemment arrivé à Dakar.

Dieynaba Diop, gérante d’un petit commerce dans le centre-ville de Dakar, se fait des à-côtés grâce à la vente de Seddo et Izi. ‘’Ça me permet d’augmenter mes revenus’’, fait-elle savoir.

Sur l’avenue Léopold Sédar Senghor, des jeunes filles s’emploient à la vente de Seddo et Izi. Elles interpellent les nombreux piétons. Certaines d’entres elles y vont d’une gymnastique à même d’attirer l’attention des automobilistes sur leur commerce.

Mais, cette activité ne s’exerce pas sans anicroche. ‘’Je ne vends jamais de crédit téléphonique au détail, car les ennuis, il n’en manque pas avec certains clients’’, commente une vendeuse.

Une de ses collègues, attentive à la conversation, embouche la même trompette : ‘’on assiste parfois à des disputes entre clients et vendeurs. C’est nous, les filles, qui faisons surtout les frais de ces rixes. Et pour tout arranger, certaines d’entre nous ont abandonné cette tâche aux garçons plus aptes à gérer ces choses-là. Et nous nous limitons à la seule vente des cartes (téléphoniques)’’.

Les quiproquos entre vendeurs et clients surviennent, le souvent plus, au hasard d’une mauvaise couverture du réseau téléphonique. Aussi, ‘’il arrive qu’on se trompe sur le numéro de téléphone du client destinataire du montant à transférer. Et dans ce cas, nous sommes toujours obligées de reprendre la recharge, à notre perte’’, se désole une autre vendeuse.

Cheikh parle de ‘’risques du métier’’ quand il entend évoquer ces aléas. ‘’Ce n’est pas facile, mais il faut faire avec’’, conseille-t-il. Il vient se reposer au pied d’un arbre situé sur la Place de l’Indépendance, après une longue promenade marchande à travers les artères du centre-ville.

‘’Le crédit au détail, c’est à la portée de tout le monde’’, tranche Tanis Sarr.

(Source : APS, 20 août 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4304/4665 Régulation des télécoms
  • 357/4665 Télécentres/Cybercentres
  • 3172/4665 Economie numérique
  • 1642/4665 Politique nationale
  • 4665/4665 Fintech
  • 532/4665 Noms de domaine
  • 1683/4665 Produits et services
  • 1445/4665 Faits divers/Contentieux
  • 731/4665 Nouveau site web
  • 4565/4665 Infrastructures
  • 1638/4665 TIC pour l’éducation
  • 192/4665 Recherche
  • 247/4665 Projet
  • 2892/4665 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1773/4665 Sonatel/Orange
  • 1593/4665 Licences de télécommunications
  • 269/4665 Sudatel/Expresso
  • 957/4665 Régulation des médias
  • 1268/4665 Applications
  • 1025/4665 Mouvements sociaux
  • 1562/4665 Données personnelles
  • 121/4665 Big Data/Données ouvertes
  • 607/4665 Mouvement consumériste
  • 366/4665 Médias
  • 655/4665 Appels internationaux entrants
  • 1463/4665 Formation
  • 106/4665 Logiciel libre
  • 1753/4665 Politiques africaines
  • 910/4665 Fiscalité
  • 170/4665 Art et culture
  • 581/4665 Genre
  • 1524/4665 Point de vue
  • 1021/4665 Commerce électronique
  • 1442/4665 Manifestation
  • 322/4665 Presse en ligne
  • 124/4665 Piratage
  • 212/4665 Téléservices
  • 894/4665 Biométrie/Identité numérique
  • 310/4665 Environnement/Santé
  • 332/4665 Législation/Réglementation
  • 347/4665 Gouvernance
  • 1719/4665 Portrait/Entretien
  • 151/4665 Radio
  • 699/4665 TIC pour la santé
  • 272/4665 Propriété intellectuelle
  • 59/4665 Langues/Localisation
  • 1037/4665 Médias/Réseaux sociaux
  • 1933/4665 Téléphonie
  • 200/4665 Désengagement de l’Etat
  • 996/4665 Internet
  • 119/4665 Collectivités locales
  • 388/4665 Dédouanement électronique
  • 1037/4665 Usages et comportements
  • 1047/4665 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 564/4665 Audiovisuel
  • 2829/4665 Transformation digitale
  • 397/4665 Affaire Global Voice
  • 154/4665 Géomatique/Géolocalisation
  • 306/4665 Service universel
  • 670/4665 Sentel/Tigo
  • 179/4665 Vie politique
  • 1512/4665 Distinction/Nomination
  • 34/4665 Handicapés
  • 688/4665 Enseignement à distance
  • 663/4665 Contenus numériques
  • 602/4665 Gestion de l’ARTP
  • 183/4665 Radios communautaires
  • 1679/4665 Qualité de service
  • 440/4665 Privatisation/Libéralisation
  • 138/4665 SMSI
  • 467/4665 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2637/4665 Innovation/Entreprenariat
  • 1329/4665 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4665 Internet des objets
  • 170/4665 Free Sénégal
  • 370/4665 Intelligence artificielle
  • 207/4665 Editorial
  • 22/4665 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous