OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2024 > Révolution numérique, rationalisation du secteur informel : Les propositions (…)

Révolution numérique, rationalisation du secteur informel : Les propositions de Djibril Guèye …

vendredi 19 avril 2024

Point de vue

Face aux défis socio-économiques pressants, notamment dans les zones rurales du Sénégal, il est impératif que l’État adopte une posture proactive. En devenant actionnaire, en stimulant, accompagnant ou en créant des entreprises privées et des institutions de microfinance, l’État pourrait catalyser un développement significatif.

Investir dans des petites et moyennes entreprises pourrait non seulement stimuler la création d’emplois locaux, mais aussi renforcer les chaînes de valeur locales et régionales, essentielles pour combattre le chômage et stimuler l’économie locale.

Le soutien à la microfinance est crucial car il facilite l’accès au capital pour les agriculteurs et petits entrepreneurs, dynamisant ainsi l’économie rurale et contribuant à la réduction de la pauvreté en augmentant les revenus et en améliorant la sécurité alimentaire. Des investissements ciblés pourraient également encourager des avancées dans des domaines clés tels que l’agriculture durable, l’énergie renouvelable et les technologies vertes, alignant le développement économique avec les impératifs écologiques.

L’intégration des étudiants universitaires dans le tissu économique est une autre stratégie prometteuse. Les étudiants des universités telles que l’Université Cheikh Anta Diop et l’Université Gaston Berger, ainsi que ceux d’autres institutions supérieures, sont des ressources précieuses. Beaucoup, issus de formations professionnelles et résidant en zones rurales, pourraient être intégrés dans des entreprises où l’État est actionnaire.

Cette démarche permettrait non seulement de mettre en pratique leurs compétences acquises mais aussi de favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat chez les jeunes, ce qui est vital pour le renouvellement économique et la création de solutions locales aux problèmes locaux.

MOTEUR DE TRANSFORMATION ÉCONOMIQUE AU SENEGAL : LE NUMERIQUE

Le secteur numérique émerge comme un puissant catalyseur de développement économique, en particulier dans les zones rurales où l’isolement géographique et le manque d’infrastructures traditionnelles renforcent les défis existants. En favorisant l’entrepreneuriat via des plateformes de e-commerce et des innovations dans les secteurs de l’agritech et de la fintech, le numérique ouvre des perspectives pour diversifier les économies locales et générer des emplois indispensables. Ces technologies offrent aux agriculteurs et aux petits entrepreneurs des opportunités d’accéder à de nouveaux marchés, augmentant ainsi leurs revenus et stabilisant leurs activités économiques. Cette dynamique contribue directement à l’amélioration des conditions de vie, démontrant que l’adoption de solutions numériques peut transformer de manière significative l’économie sénégalaise, en particulier dans ses régions les plus isolées.

MOBILISATION DES AGENCES ET ORGANISMES D’ÉTAT

Des organismes tels que l’ONFP (Office National de Formation Professionnelle), le PRODAC (Programme des Domaines Agricoles Communautaires), le FONGIP (Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires), et la DER (Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide) seront des acteurs majeurs dans la mise en œuvre de cette nouvelle orientation stratégique. Leur rôle dans le développement de compétences, la promotion de l’entrepreneuriat et le financement de projets est crucial pour réussir cette transformation.

RATIONALISATION DU SECTEUR INFORMEL ET IMPLICATIONS STRATEGIQUES

Le secteur informel, source majeure de revenus mais peu régulé, représente un défi considérable. L’État, en tant qu’actionnaire, pourrait faciliter la formalisation de ces entreprises, offrant ainsi des avantages multiples tels que l’accès à des financements formels, la protection légale et les droits des travailleurs, l’augmentation de la productivité, et l’amélioration de la gouvernance. La Cour des Comptes, en tant qu’outil de contrôle et régulateur, jouera un rôle essentiel dans la surveillance et l’assurance de la bonne gestion des fonds publics et des entreprises d’État.

CONCLUSION

La vision d’un Sénégal où l’État agit comme un actionnaire stratégique dans le secteur privé et la microfinance représente une avancée prometteuse vers un développement économique plus inclusif et durable. En s’engageant directement dans les entreprises, non seulement l’État peut stimuler l’emploi et la croissance économique, mais il peut également jouer un rôle crucial dans la formalisation et la rationalisation du secteur informel, offrant ainsi de meilleures protections et opportunités aux travailleurs les plus vulnérables.

Cette approche proactive peut transformer les défis structurels en leviers de croissance et de prospérité, marquant un changement fondamental dans la manière dont l’État soutient et développe son tissu économique. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, il sera essentiel de maintenir un dialogue ouvert entre les gouvernants, les entreprises, et la société civile, assurant ainsi que chaque action prise soit bien alignée avec les besoins et aspirations des citoyens sénégalais. Avec une mise en œuvre rigoureuse et transparente, l’État actionnaire peut véritablement être le catalyseur d’une ère nouvelle pour le Sénégal.

Bâtir une nation ou la dignité est une réalité pour Tous.

Djibril Gueye
« Bâtir une nation où la dignité est une réalité pour tous. »
Expert Consultant en Digital et Multimédia
Président, Mouvement Sénégal Dignité pour Tous
Membre, Coalition Diomaye Président

(Source : Sénégo, 16 avril 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2248 Régulation des télécoms
  • 174/2248 Télécentres/Cybercentres
  • 1577/2248 Economie numérique
  • 809/2248 Politique nationale
  • 2248/2248 Fintech
  • 254/2248 Noms de domaine
  • 825/2248 Produits et services
  • 692/2248 Faits divers/Contentieux
  • 362/2248 Nouveau site web
  • 2155/2248 Infrastructures
  • 825/2248 TIC pour l’éducation
  • 90/2248 Recherche
  • 121/2248 Projet
  • 1396/2248 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2248 Sonatel/Orange
  • 790/2248 Licences de télécommunications
  • 132/2248 Sudatel/Expresso
  • 469/2248 Régulation des médias
  • 599/2248 Applications
  • 494/2248 Mouvements sociaux
  • 761/2248 Données personnelles
  • 60/2248 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2248 Mouvement consumériste
  • 180/2248 Médias
  • 321/2248 Appels internationaux entrants
  • 719/2248 Formation
  • 51/2248 Logiciel libre
  • 854/2248 Politiques africaines
  • 410/2248 Fiscalité
  • 83/2248 Art et culture
  • 284/2248 Genre
  • 704/2248 Point de vue
  • 483/2248 Commerce électronique
  • 700/2248 Manifestation
  • 156/2248 Presse en ligne
  • 62/2248 Piratage
  • 103/2248 Téléservices
  • 436/2248 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2248 Environnement/Santé
  • 158/2248 Législation/Réglementation
  • 168/2248 Gouvernance
  • 850/2248 Portrait/Entretien
  • 72/2248 Radio
  • 339/2248 TIC pour la santé
  • 133/2248 Propriété intellectuelle
  • 29/2248 Langues/Localisation
  • 502/2248 Médias/Réseaux sociaux
  • 940/2248 Téléphonie
  • 96/2248 Désengagement de l’Etat
  • 485/2248 Internet
  • 58/2248 Collectivités locales
  • 190/2248 Dédouanement électronique
  • 518/2248 Usages et comportements
  • 512/2248 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2248 Audiovisuel
  • 1352/2248 Transformation digitale
  • 194/2248 Affaire Global Voice
  • 76/2248 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2248 Service universel
  • 331/2248 Sentel/Tigo
  • 87/2248 Vie politique
  • 755/2248 Distinction/Nomination
  • 17/2248 Handicapés
  • 336/2248 Enseignement à distance
  • 319/2248 Contenus numériques
  • 292/2248 Gestion de l’ARTP
  • 89/2248 Radios communautaires
  • 810/2248 Qualité de service
  • 213/2248 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2248 SMSI
  • 224/2248 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1274/2248 Innovation/Entreprenariat
  • 660/2248 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2248 Internet des objets
  • 85/2248 Free Sénégal
  • 243/2248 Intelligence artificielle
  • 98/2248 Editorial
  • 9/2248 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous