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Retrait du Sénégal du capital de la Sonatel : « Ce sera un crime économique » selon les syndicalistes

jeudi 9 avril 2009

Mouvements sociaux

L’Etat du Sénégal, envisagerait de se retirer du capital de la Sonatel. Une décision qui soulève des craintes au niveau des travailleurs, notamment, les syndicalistes qui soupçonnent un deal dans cette affaire. Pour eux, ce serait le crime économique que le Sénégal n’aura jamais connu.

Retrait du Sénégal du capital de la Sonatel : « Ce sera un crime économique » selon les syndicalistes
« On se pose légitimement la question de savoir sur quelle logique économique se base une éventuelle décision de l’Etat du Sénégal, de se retirer du capital de la Sonatel » ? S’interroge le coordonnateur Mamadou Aïdara Diop dans une déclaration de l’Intersyndicale des travailleurs de la Sonatel et relative aux dangers qui menacent l’existence de l’Entreprise. « Or, ajoutent les travailleurs, depuis quelques temps, après avoir hypothéqué une partie des actifs (combien ? Dans quelles conditions ? Auprès de qui ?) Des informations distillées ça et là, font état de la volonté de l’Etat, de se retirer entièrement du capital. Cela, malgré le fait que la Sonatel, rien qu’au mois de novembre, a mis à la disposition du Gouvernement, prés de 50 Milliards pour aider notre pays à sortir du gouffre de la dette intérieure ». Ainsi, alertent-ils « si jamais pour un pseudo alibi de résorption de déficits budgétaires ( ?), l’état s’engageait dans cette perspective, il aura commis sans aucun doute, un crime économique, qui priverait à jamais le pays et les générations futures, d’un bijou irremplaçable, en plus de la perte irrémédiable de cet instrument de souveraineté ». Ils citent les exemples de la Senelec, des Ics, de la Sonacos, etc. Les travailleurs se posent d’ailleurs la question de savoir, qui se cache derrière cette affaire. « Il faut se mettre dans l’évidence qu’aucune alchimie, ne pourra permettre à notre pays, de solder les dysfonctionnements de nos finances publiques, tant qu’on s’occupera pas du train de vie de l’Etat, dispendieux et budgétivore, en plus de cette politique de promotion des nouveaux riches, qui se permettent toutes les extravagances, en demandant au peuple de toujours serrer la ceinture. Si une telle opération ne consolide pas les intérêts nationaux, alors nous nous posons la question de savoir, pour qui roule -t-on dans cette affaire ? Quelle est cette main baladeuse, qui lorgne les actifs de l’Etat dans la Sonatel, d’autant que, même le Fmi et la Banque mondiale se posent des questions ». Pour eux, les scénarios possibles de désengagement ne peuvent être que deux : un retrait partiel ou un retrait total, mais, ajoutent-ils dans leur déclaration, « certaines sources avancent que des négociations secrètes seraient en cours, pour « offrir » la Sonatel à France Télécom dans la plus grande opacité ». Au fond, le problème est que toutes ces approches sont porteuses d’incertitudes sur la pérennité de la Sonatel, mais aussi, sur l’avenir du secteur des Télécoms de manière générale. D’autant plus que, chaque scénario a un impact sur la gouvernance de l’entreprise, dont la stabilité quoi qu’on puisse en dire est déterminante sur les choix et orientations stratégiques, pour la consolidation des acquis économiques et sociaux et surtout, la sauvegarde des emplois. Nous considérons pour notre part, au moment où dans l’écrasante majorité des pays du monde, les Etats sont toujours présents dans le capital des opérateurs historiques, qu’aucune rationalité économique ne peut justifier une décision de retrait de l’Etat ». Face à cette situation, l’Intersyndicale réaffirme son opposition catégorique à toute entreprise de bradage du patrimoine nationale, et de déstabilisation du secteur des télécoms au profit d’intérêts inavoués ».

Sambou Biagui

(Source : 24 Heures chrono, 9 avril 2009)

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