OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Février 2018 > Résultats 2017 : Faut-il blâmer ou aduler la Sonatel ?

Résultats 2017 : Faut-il blâmer ou aduler la Sonatel ?

mardi 20 février 2018

Sonatel/Orange

En 2017, le résultat de la Sonatel a connu un grand bond. Consolidant sa place de première entreprise du Sénégal, elle se positionne comme un groupe sous-régional en forte expansion au Mali, en Guinée, en Guinée Bissau et en Sierra Leone. Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’établit à 972,9 milliards de F CFA pour l’exercice 2017, en hausse de 7,5%, malgré les impacts défavorables de la dépréciation du franc guinéen et du Léone.

Le chiffre exact réalisé au Sénégal, qui sera connu à l’occasion de la réunion d’avril 2018 du Conseil d’administration, va taper à l’œil de ceux qui vont le trouver indécent dans le contexte d’un pays pauvre. Cette frange de l’opinion voit dans la Sonatel une pompe à fric qui essore des Sénégalais démunis pour engraisser ses actionnaires majoritaires issus d’un pays développé. Elle prend, en somme, aux pauvres pour donner aux riches.

Pareille opinion, qui touche même une partie de l’élite politique du pays, explique la suspicion qui anime l’Etat du Sénégal vis-à-vis de cette entreprise quand bien même il en possède 27% des parts. Comme tous les leaders, la Sonatel suscite adversités, jalousies et fantasmes. Au point d’en devenir un exutoire pour certaines associations de consommateurs. Ce mastodonte qui exerce un imperium écrasant sur le secteur stratégique des télécoms n’est certes pas exempt de reproches. Il prend parfois avec sa qualité de service des libertés qui peuvent être interprétées comme des abus de position dominante. Il pousse quelquefois la logique financière si loin qu’il brouille sa responsabilité sociale d’entreprise et donne l’image d’un monstre froid.

Mais la Sonatel ce n’est pas que cela. C’est l’entreprise qui produit près de 10% du PIB du Sénégal, paie 12% de l’ensemble des impôts versés au Trésor public, crée un volume de richesses qu’aucune entité autre qu’elle ne peut égaler. Si le Sénégal avait dix entreprises comme elle, il atteindrait l’émergence. Contrairement à une opinion répandue, les bénéfices de la Sonatel ne sont pas réalisés au Sénégal. Ils sont le fruit de l’expansion internationale de cette multinationale dont les filiales en Guinée, en Guinée-Bissau, au Mali et en Sierra Leone sont rentables.

La Sonatel, fleuron national, est le laboratoire de ce que le leadership sénégalais peut faire de mieux. C’est sous la houlette des Sénégalais pur jus Cheikh Tidiane Mbaye puis Alioune Ndiaye qu’elle est passée d’une entreprise nationale en quasi-faillite, répertoriée sur la liste des établissements publics privatisables, à une multinationale riche à centaines de milliards de francs cfa. Cette entreprise emploie 2 000 Sénégalais de tous niveaux réputés être dotés d’une culture moderne d’entreprise et formatés pour se perfectionner chaque jour davantage. Elle a donc développé de la compétence et du savoir-faire. Le groupe pèse 3 500 emplois directs et 100 000 emplois indirects.

Sous tous ces rapports, la Sonatel allie réussite industrielle et efficacité sociale. La suggestion qu’on peut lui faire, c’est qu’elle doit créer de l’infrastructure pour abriter les créations des producteurs, des start-ups, de toutes les entités évoluant dans le numérique et l’innovation technologique. Elle doit déborder d’elle-même pour porter l’expansion de toutes les initiatives qui nécessitent ses services.

En dehors de cette ambition qu’elle doit porter, difficile de lui opposer une critique justifiée. On ne peut pas reprocher à une entreprise, créée pour faire de l’argent, d’en gagner. La Sonatel doit être érigée en exemple pour tirer vers le haut, par une saine émulation, les entreprises de notre pays. Si les Algériens critiquent la Sonatrach, et les Angolais la Sonangol, ils ne jettent pas le bébé avec l’eau du bain. La Sonatel est davantage à aduler, à imiter, qu’à blâmer.

Cheikh Yérim Seck

(Source : Yérim Post, 20 février 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2055/2218 Régulation des télécoms
  • 173/2218 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2218 Economie numérique
  • 790/2218 Politique nationale
  • 2218/2218 Fintech
  • 251/2218 Noms de domaine
  • 811/2218 Produits et services
  • 692/2218 Faits divers/Contentieux
  • 359/2218 Nouveau site web
  • 2154/2218 Infrastructures
  • 797/2218 TIC pour l’éducation
  • 90/2218 Recherche
  • 121/2218 Projet
  • 1367/2218 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2218 Sonatel/Orange
  • 772/2218 Licences de télécommunications
  • 132/2218 Sudatel/Expresso
  • 464/2218 Régulation des médias
  • 599/2218 Applications
  • 494/2218 Mouvements sociaux
  • 767/2218 Données personnelles
  • 60/2218 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2218 Mouvement consumériste
  • 179/2218 Médias
  • 321/2218 Appels internationaux entrants
  • 698/2218 Formation
  • 48/2218 Logiciel libre
  • 835/2218 Politiques africaines
  • 406/2218 Fiscalité
  • 83/2218 Art et culture
  • 284/2218 Genre
  • 749/2218 Point de vue
  • 478/2218 Commerce électronique
  • 695/2218 Manifestation
  • 157/2218 Presse en ligne
  • 62/2218 Piratage
  • 102/2218 Téléservices
  • 416/2218 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2218 Environnement/Santé
  • 155/2218 Législation/Réglementation
  • 167/2218 Gouvernance
  • 816/2218 Portrait/Entretien
  • 72/2218 Radio
  • 336/2218 TIC pour la santé
  • 139/2218 Propriété intellectuelle
  • 29/2218 Langues/Localisation
  • 507/2218 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2218 Téléphonie
  • 95/2218 Désengagement de l’Etat
  • 484/2218 Internet
  • 57/2218 Collectivités locales
  • 188/2218 Dédouanement électronique
  • 495/2218 Usages et comportements
  • 515/2218 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2218 Audiovisuel
  • 1344/2218 Transformation digitale
  • 191/2218 Affaire Global Voice
  • 75/2218 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2218 Service universel
  • 330/2218 Sentel/Tigo
  • 87/2218 Vie politique
  • 726/2218 Distinction/Nomination
  • 17/2218 Handicapés
  • 336/2218 Enseignement à distance
  • 318/2218 Contenus numériques
  • 292/2218 Gestion de l’ARTP
  • 89/2218 Radios communautaires
  • 798/2218 Qualité de service
  • 212/2218 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2218 SMSI
  • 223/2218 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1268/2218 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2218 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2218 Internet des objets
  • 85/2218 Free Sénégal
  • 169/2218 Intelligence artificielle
  • 98/2218 Editorial
  • 8/2218 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous