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Rentrée solennelle de l’Académie des sciences : Me Wade veut créer un centre d’excellence pour la recherche

jeudi 2 février 2006

Projet

Le président de la République a annoncé, hier, sa “ grande ambition pour le Sénégal ” qui est de créer un centre d’excellence pour la recherche. L’annonce a été faite à la rentrée solennelle de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal (Asts), tenue à Dakar. Il faut, a ajouté le chef de l’Etat qui dit parier sur la science et la technologie, faire de notre pays “ un espace de créativité et de découverte ”. Son ambition pour l’Afrique est de voir le continent jouer un rôle moteur car, croit-il fermement, il faut faire que l’Afrique soit le dernier continent où se développeront les dernières recherches scientifiques ”.

Me Wade est catégorique : “ que nous le voulions ou non, l’Afrique sera le continent du développement et de la croissance ”. D’ores et déjà, il est nécessaire de réfléchir sur la capacité des Africains à prendre le relais et à assurer ce destin historique. Lors de cette rentrée solennelle, le président a encouragé les membres de l’Asts à se lancer dans la recherche fondamentale tout en leur assurant de l’aide de l’Etat qui ne lésinera pas sur les moyens de leurs ambitions. Encourager la recherche signifie, aux yeux du chef de l’Etat, galvaniser chercheurs et doctorants des universités en octroyant des prix aux plus méritants.

Avec les avantages formidables offerts par l’internet, le président de la République a appelé à rendre l’information numérique accessible à tous et a invité les pays en développement à adopter une politique volontariste dans ce sens en se dotant d’infrastructures. Car, a-t-il martelé, “ la domination culturelle est le résultat d’actions et de forces économiques et sociales ”. La culture africaine, a rassuré Me Wade, “ ne peut pas disparaître, elle ne peut qu’évoluer et intégrer des éléments extérieurs. C’est la culture occidentale qui est menacée ” parce que, a-t-il expliqué, des valeurs comme la solidarité disparaissent avec la technologie. Les cultures africaines ont juste besoin de supports technologiques pour pouvoir pénétrer l’Occident, et c’est le rôle de l’internet, a-t-il ajouté. C’est pour cela que le Sénégal a opté pour un internet accessible à tous. Le président Wade a aussi insisté sur les budgets consacrés par les pays africains à l’éducation et cité l’exemple du Sénégal avec ses 40 %.

Au préalable, Souleymane Niang, président de l’Asts, a souligné la nécessité de la circulation de l’information scientifique et regretté les problèmes de traitement et de transmission informatisée de données. M. Niang a passé en revue les réflexions de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal sur le péril acridien, les inondations à Saint-Louis, l’exposition Scientifika, etc. Le président de l’Académie africaine des langues, Adama Samassékou, a regretté qu’une infime minorité puisse se servir de l’internet en Afrique. Il est temps, a-t-il invité, de permettre aux autres d’être sur le net par le biais de leurs propres langues. Les langues africaines doivent devenir des langues de travail afin de participer à l’intégration culturelle de l’Afrique, a plaidé M. Samassékou.

Paul Uhlir de l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis a rappelé les conditions de mise en œuvre de réseaux technologiques qui sont toujours difficiles. Il a également insisté sur les ressources humaines pour y parvenir. Quant à Alassane Dialy Ndiaye, vice-président de l’Asts, il a énuméré les recommandations de l’atelier du 30 au 31 janvier dernier dont les principales sont l’élaboration de stratégie nationale de développement de la recherche, l’interaction entre les acteurs impliqués, l’échange de savoir, l’accès libre aux informations scientifiques. M. Ndiaye a aussi évoqué le développement de la connaissance scientifique en langues nationales, la mise sur pied d’institutions de grande valeur, le partenariat entre gouvernement, université et industrie, etc.

MALICK CISS

(Source : Le Soleil, 2 février 2006]

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