Renforcement des capacités professionnelles : Les Centres d’enseignement à distance pour outiller les cadres africains
samedi 10 novembre 2007
Les Technologies de l’information et de la communication demeurent (Tic) incontournables dans l’acquisition rapide de connaissances. Elles sont d’autant plus importantes que leur utilisation comme outil pour dispenser du savoir, permet de combler le gap qui existe entre l’Afrique et les pays occidentaux. Les Centres d’enseignement à distance, qui commencent à se développer un peu partout en Afrique et dans le monde à travers le Réseau Mondial de formation pour le développement (Gdln), qui est une initiative de la Banque mondiale, peut répondre à cet objectif. C’est la conviction du ministre de l’Education, Moustapha Sourang, qui, participé hier, à une vidéo-conférence à l’inauguration du Centre du Kenya.
En effet, à en croire le ministre, « le Gdnl est devenu, depuis 2000, l’un des outils les plus importants pour promouvoir le développement à travers le renforcement des capacités utilisant les technologies de l’information et de la communication ». Ceux-ci, selon lui, ont « une mission particulièrement pertinente pour notre continent qui fait face à des défis multiples. » Il s’agit alors « essentiellement d’exploiter la technologie moderne, incluant la vidéo-conférence interactive, l’internet et les communications par satellite, d’une façon efficace et à moindre coût, de telle façon que les individus qui détiennent le savoir et la connaissance soient reliés ensemble avec ceux qui en ont besoin, pour un apprentissage et un échange mutuels concernant les problèmes de développement auxquels nos pays sont confrontés ». C’est, d’ailleurs, selon lui, ce qui justifie son voeu de doter d’ici 2008, « 4 centres dans la région et au niveau de l’Université ».
Ainsi, ajoute le ministre, « les étudiants de Ziguinchor pourront suivre des cours dispensés à Thiès, sans qu’ils aient besoin de se déplacer ».
Ceci répond parfaitement aux objectifs du Gdnl, a fait savoir le directeur du Centre de Dakar, Mor Seck, par ailleurs, Coordonnateur du Réseau Afrique. D’après lui, l’objectif du Gdln, est de procéder à la mise en place et à disposition, sur le plan mondial, d’une expertise, des connaissances sur le développement, accessibles et efficaces à partager.
Yathé Nara Ndoye
(Source : Le Quotidien, 10 novembre 2007)