Remise de 107 tablettes numériques pour appuyer la collecte de données agricoles
jeudi 21 décembre 2017
Le projet de Développement d’une résilience à l’insécurité alimentaire récurrente au Sénégal (DRIARS), compte appuyer la collecte de données agricoles en remettant 107 tablettes numériques à la Direction de l’analyse, de la prévision et des statistiques agricoles (DAPSA), a constaté, l’APS.
La convention entre ces deux structures, a pour objectif d’accompagner la DAPSA dans sa mission régalienne d’impulsion, de coordination et de suivi des activités agricoles, a indiqué, Cheikh Oumar Ndiaye, coordonnateur du projet DRIARS.
S’exprimait, jeudi, lors de la remise symbolique des tablettes numériques, M. Ndiaye a précisé que ces outils vont contribuer à la mise en œuvre des enquêtes agricoles.
« La pertinence de cet appui, réside dans le rôle prépondérant de la génération et du traitement de l’information agricole dans le développement d’une résilience à l’insécurité alimentaire au Sénégal », a t- il souligné.
Ces tablettes, dont le coût est estimé à près de 14 millions de francs CFA, « vont permettre à la DAPSA d’améliorer sensiblement ses capacités d’intervention en matière de collecte de données et de célérité dans le traitement des informations statistiques », a souligné le coordonnateur du projet DRIARS.
Il a expliqué que l’enquête agricole est une opération statistique annuelle visant à estimer le niveau des principales productions agricoles des exploitations agricoles de type familial.
« A travers cet appui, le projet contribue à l’effort de la DAPSA dans le développement au Sénégal d’une agriculture durable et harmonieuse et à la mise en œuvre de plan stratégique de développement des statistiques agricoles et rurales », selon Cheikh Oumar Ndiaye.
« Nous avons des objectifs très ambitieux au niveau nationale en termes de production notamment arachidière et rizicole. Ils peuvent dès lors être mal interprétés. Ce qui fait qu’il y a un débat récurrent sur la validité des informations produites qui ne souffrent d’aucune contestation car, elles suivent un processus scientifique, normé au niveau international par toutes les structures », a-t-il argumenté.
(Source : APS, 21 décembre 2017)