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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Avril > Réformes des systèmes monétiques dans l’UEMOA : Les banques sont à pied d’oeuvre

Réformes des systèmes monétiques dans l’UEMOA : Les banques sont à pied d’oeuvre

mercredi 27 avril 2005

Fintech

Le système de paiement par carte bancaire enregistre des avancées significatives. C’est du moins l’avis de Sereme Mamadou, adjoint au directeur des systèmes de paiement de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui procédait à l’ouverture d’un séminaire-formation sur « les concepts généraux de la monétique et l’implémentation d’un système monétique », organisé par le Groupe interbancaire monétique de l’Union économique et monétaire Ouest africain (Gim-Uemoa).

Selon Sereme Mamadou, adjoint au directeur des systèmes de paiement de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), « depuis le lancement du projet de réforme des systèmes de paiement par la Bceao, pratiquement toutes les banques sont en train de développer des systèmes monétiques dans l’espace Uemoa ». Prenant l’exemple de Dakar, M. Sereme affirme que certaines banques de la place qui n’avaient pas de monétique ont maintenant commencé à avoir des systèmes de paiement par carte bancaire. D’après lui, « les banques ont fait des investissements pour acquérir tout d’abord, leur système privatif à l’interne ».

Les enjeux de la monétique semblent énormes dans la sous-région. Ce qui, d’après Blaise Ahouantchede, directeur général de Gim-Uemoa, amène sa structure à mettre en place la carte bancaire qui, de son avis, « va être le premier instrument de paiement qui sera suivi de services à forte valeur ajoutée notamment le rechargement de téléphone portable, le retrait d’argent, le paiement chez les commerçants... » Pour M. Ahouantchede, les retombés économiques sont énormes car, selon lui, sur le plan financier, elles contribuent au renforcement de l’intégration économique régionale, la contribution au développement économique de la région, le contrôle des flux financiers et d’éléments qui vont contribuer à renforcer la solidité de l’économie de la région. Aujourd’hui, poursuit-il, les moyens de paiements constituent un volet essentiel de la Bceao. C’est ce qui amène l’adjoint au directeur des systèmes de paiement de la Bceao à rappeler le rôle du Gim-Uemoa qui, selon lui, ’est de fédérer toutes les initiatives pour qu’au niveau de l’espace sous-régional, il y ait l’interbancarité monétique ou interopérabilité.’ De l’avis de M Sereme., « cela permettra à quelqu’un qui a, par exemple, sa carte Sgbs de s’en servir pour effectuer un retrait à la Cbao, la Bst et vice-versa. Mieux encore, qu’il puisse également être utilisé sa carte dans n’importe quelle banque d’un pays de la sous-région ».

Passer à l’opérabilité du centre de traitement monétique

L’importante contribution du système monétique dans l’économie Ouest-africaine, justifie la tenue de ce séminaire de formation de trois sessions de trois jours, sur initiative de Gim-Uemoa avec l’appui de la Bceao. Selon le directeur général de Gim-Uemoa, le séminaire va permettre de discuter avec les participants venus des huit pays de l’Uemoa sur le projet régional monétique interbancaire que le gouvernement du Sénégal a signé le 9 décembre 2004, et qui est actuellement en construction. A l’en croire, le séminaire permet aux participants d’approfondir tous les aspects monétiques par ailleurs du développement par cartes bancaires dans l’espace Uemoa.

Actuellement, après la mise en place d’une structure administrative, qu’est Gim-Uemoa, l’opérabilité du centre de traitement monétique de Dakar mis en place en janvier dernier, est, d’après l’adjoint au directeur des opérations de la Bceao, l’étape suivante pour établir un lien entre toutes les banques de l’union.

Pour des mesures sécuritaires luttant à la cyber-escroquerie, le directeur général de Gim-Uemoa a annoncé a un projet allant à l’encontre des éventuels manœuvres des fraudeurs, avec des dispositifs d’alertes efficaces. « Les cartes sont dotées d’un micro-possesseur qui permettra de palier aux différentes pratiques des faussaires ».

Bacary DABO

(Source : Sud Quotidien, 27 avril 2005)

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