OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Septembre > Redevances, impôts et taxes : Sentel verse 11 milliards à l’Etat

Redevances, impôts et taxes : Sentel verse 11 milliards à l’Etat

lundi 24 septembre 2007

Sentel/Tigo

L’opérateur adjudicataire de la deuxième licence de téléphonie mobile, Sentel rapporte environ 11 milliards de francs Cfa par an, à l’Etat sénégalais au titre de redevances, d’impôts et de taxes. Et pour couper à la fois cours aux accusations selon lesquelles, les socialistes ont « bradé » cette deuxième licence de téléphonie mobile à « un franc symbolique de 50 millions de francs Cfa », Me Aïssata Tall Sall qui faisait Samedi face à la presse indique qu’il n’en est rien. Car « l’attribution de licence d’une téléphonie n’était à l’époque jamais soumise à une condition de vente. Dans aucun pays au monde, les licences de téléphonie mobile n’ont fait l’objet d’une vente ». Et la socialiste de citer en guise d’exemple la France avec la Sfr, la Côte d’ivoire avec Seltel, l’Afrique du Sud avec Vodacom... L’avocate estime que ce que le Sénégal avait fait relevait de la jurisprudence, de la pratique du commerce mondiale. Pour rappel, Aïssata Tall Sall informe que c’était cinq grands groupes qui avaient soumissionné pour être adjudicataires de cette deuxième licence de téléphonie mobile. Et aucun d’entre eux n’a proposé dans son offre, l’achat de la licence parce que « ça ne se faisait pas ». Toutefois, les camarades de Tanor soulignent que la non commercialisation de la licence n’est pas synonyme d’une éventuelle perte de l’Etat. Car « quand le gouvernement du Sénégal a ouvert la procédure d’appel d’offre, il a commencé à mettre en place une commission technique. Laquelle était chargé de rédiger un cahier de charges consistant à dire à l’opérateur les obligations qui seront mises à sa charge, toutefois qu’il s‘engage dans le projet ». Et à ce propos, indique Aïssata Tall Sall, il a été exigé au titre de conditions techniques, l’engagement pour la couverture du réseau téléphonique et l’expérience internationale de l’opérateur. Sous ce rapport Sentel qui appartient à Millicom cellular est présent dans cinq pays d’Afrique, six pays d’Amérique latine et dans quatre pays d’Europe. Pour ce qui concerne les contre- parties financières à l’avantage de l’Etat du Sénégal, il a été mis à la charge de Sentel de payer le coût d’une fréquence, chaque année. « Chaque année l’opérateur paie la redevance à l’Etat du Sénégal. Cette redevance est calculée très souvent au prorata du chiffre d’affaire c’est-à-dire plus l’opérateur gagne plus l’Etat du Sénégal gagne » explique la socialiste.

Faisant allusion à la troisième licence qui aurait coûté 100 milliards, Aïssata Tall Sall explique « qu’il fallait choisir entre vendre une licence, encaisser de l’argent au risque de le dilapider tout de suite et de se mettre dans l’option de collecter des revenues dans la durée de façon pérenne ». A l’en croire l’adjudication de la deuxième licence de téléphonie mobile s’est faite « dans la plus grande transparence technique et financière ». Le seul souci qui animait le gouvernement socialiste était, « celui de défendre l’intérêt des Sénégalais » a laissé entendre la socialiste. Et contrairement à la troisième licence, la mise en place d’un cahier de charges, la réception des offres, les études techniques et validation des offres de la deuxième ont été faite par une commission technique, pilotée par le directeur de la réglementation des postes et télécommunications. Et, Sentel a été choisi pour avoir présenté la meilleure offre d’après Aïssata Tall Sall.

Y. Massaly

(Source : Wal Fadjri, 24 septembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4373/5155 Régulation des télécoms
  • 365/5155 Télécentres/Cybercentres
  • 3297/5155 Economie numérique
  • 1904/5155 Politique nationale
  • 5155/5155 Fintech
  • 540/5155 Noms de domaine
  • 1684/5155 Produits et services
  • 1553/5155 Faits divers/Contentieux
  • 757/5155 Nouveau site web
  • 4698/5155 Infrastructures
  • 1742/5155 TIC pour l’éducation
  • 237/5155 Recherche
  • 244/5155 Projet
  • 3534/5155 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1841/5155 Sonatel/Orange
  • 1604/5155 Licences de télécommunications
  • 277/5155 Sudatel/Expresso
  • 960/5155 Régulation des médias
  • 1276/5155 Applications
  • 1036/5155 Mouvements sociaux
  • 1563/5155 Données personnelles
  • 131/5155 Big Data/Données ouvertes
  • 597/5155 Mouvement consumériste
  • 368/5155 Médias
  • 657/5155 Appels internationaux entrants
  • 1599/5155 Formation
  • 90/5155 Logiciel libre
  • 2044/5155 Politiques africaines
  • 936/5155 Fiscalité
  • 173/5155 Art et culture
  • 586/5155 Genre
  • 1594/5155 Point de vue
  • 1040/5155 Commerce électronique
  • 1466/5155 Manifestation
  • 322/5155 Presse en ligne
  • 126/5155 Piratage
  • 208/5155 Téléservices
  • 925/5155 Biométrie/Identité numérique
  • 312/5155 Environnement/Santé
  • 328/5155 Législation/Réglementation
  • 340/5155 Gouvernance
  • 1759/5155 Portrait/Entretien
  • 145/5155 Radio
  • 793/5155 TIC pour la santé
  • 275/5155 Propriété intellectuelle
  • 60/5155 Langues/Localisation
  • 1042/5155 Médias/Réseaux sociaux
  • 1934/5155 Téléphonie
  • 193/5155 Désengagement de l’Etat
  • 1093/5155 Internet
  • 121/5155 Collectivités locales
  • 388/5155 Dédouanement électronique
  • 1120/5155 Usages et comportements
  • 1050/5155 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/5155 Audiovisuel
  • 3119/5155 Transformation digitale
  • 385/5155 Affaire Global Voice
  • 163/5155 Géomatique/Géolocalisation
  • 320/5155 Service universel
  • 675/5155 Sentel/Tigo
  • 176/5155 Vie politique
  • 1518/5155 Distinction/Nomination
  • 39/5155 Handicapés
  • 697/5155 Enseignement à distance
  • 828/5155 Contenus numériques
  • 594/5155 Gestion de l’ARTP
  • 184/5155 Radios communautaires
  • 1705/5155 Qualité de service
  • 432/5155 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5155 SMSI
  • 490/5155 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2789/5155 Innovation/Entreprenariat
  • 1341/5155 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5155 Internet des objets
  • 177/5155 Free Sénégal
  • 679/5155 Intelligence artificielle
  • 204/5155 Editorial
  • 26/5155 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous