OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mai 2020 > Rebecca Enonchong : une vie professionnelle pour une Afrique plus digitale

Rebecca Enonchong : une vie professionnelle pour une Afrique plus digitale

vendredi 15 mai 2020

Portrait/Entretien

La Camerounaise Rebecca Enonchong brise les aprioris selon lesquels l’entrepreneuriat numérique est l’apanage des jeunes d’une certaine tranche d’âge et parfois seulement des hommes. A 53 ans, elle trône au sommet d’Afrilabs et d’AppsTech et apporte son soutien à de nombreux promoteurs africains de startups.

L’entrepreneuriat dans la peau, c’est à 17 ans que la jeune Rebecca prend pour la première fois la tête d’une entreprise alors que deux années plus tôt elle vendait en porte-à-porte des abonnements de journaux. Parallèlement, elle fait des études supérieures à l’Université Catholique d’Amérique de Washington et y obtient un Bachelor of Science degree et une Maîtrise de Science en Économie.

Deux décennies consacrées à la promotion de la technologie en Afrique

À la fin de ses études, la fille du célèbre avocat camerounais, Henry Ndifor Abi Enonchong continue de travailler pour des organisations comme la Banque Interaméricaine de Développement (Bid) et Oracle Corporation.

En 1999, sa première entreprise AppsTech voit le jour à Bethesda au Maryland. Consciente de la nécessité de numériser le continent, elle y étend ses activités. « Nous ne devons pas rater la quatrième révolution industrielle, surtout au vu du sens de l’innovation et l’esprit d’entreprise qui caractérise la jeunesse africaine d’aujourd’hui », soutient-elle.

En plus d’AppsTech et d’Afrilabs dont elle est fière, elle apporte son expertise à Venture Capital for Africa, connue comme la plus grande communauté d’investisseurs et entrepreneurs pour l’Afrique, ainsi qu’à ActivSpaces (African Center for Technology Innovation and Ventures) et à la Fondation Salesforce.com.

Tour à tour (parfois simultanément), elle siège au conseil d’administration de ces organisations dédiées à la promotion de l’intelligence artificielle sur le continent. En 2015, elle s’engage auprès de l’association African Business Angel Network (ABAN) dont elle est un membre fondateur, pour faciliter la recherche de financements aux jeunes entrepreneurs qui n’ont que leurs idées à vendre.

Son combat pour une industrie numérique plus compétitive en Afrique se heurte cependant à des obstacles qui ont notamment entrainé la fermeture de certaines filiales d’AppsTech au Cameroun. « On dit qu’une bonne transition vers l’économie numérique pourrait faire gagner 3 % de PIB aux pays et sauver des vies : tout le monde a intérêt à ce qu’elle ait lieu, mais tout le monde ne s’en donne pas les moyens », regrette-t-elle dans un entretien accordé à ideas4development.org.

Celle qui dit être éprise des nouvelles technologies n’a pourtant jamais jeté l’éponge tant « La persévérance et la confiance en soi » sont le socle de ses actions. C’est alors sans surprise qu’elle a très souvent glané des récompenses sur plan national et davantage à l’international.

Des lauriers à n’en plus finir.

En 2001, Rebecca Enonchong reçoit l’« African Entrepreneurship Award ». Dès lors, les prix vont s’enchainer : Leader Mondial de Demain en 2002, prix « Benjamin Franklin Award » pour les PME en 2003, finaliste du concours de l’Africaine de la Femme Digitale en 2013, WIE (les Femmes, l’Inspiration et le Réseau de l’Entreprise) en 2013 parmi d’autres.

En 2014, Black Enterprise fait d’elle la « Femme de Pouvoir » de l’année tandis que le magazine américain Forbes la classe parmi les dix femmes entrepreneurs Tech les plus influentes en Afrique.

Alain Brice Talla Defo

(Source : Digital Business Africa, 15 mai 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4254/4583 Régulation des télécoms
  • 350/4583 Télécentres/Cybercentres
  • 3129/4583 Economie numérique
  • 1598/4583 Politique nationale
  • 4583/4583 Fintech
  • 603/4583 Noms de domaine
  • 1650/4583 Produits et services
  • 1399/4583 Faits divers/Contentieux
  • 727/4583 Nouveau site web
  • 4364/4583 Infrastructures
  • 1630/4583 TIC pour l’éducation
  • 180/4583 Recherche
  • 249/4583 Projet
  • 2817/4583 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1729/4583 Sonatel/Orange
  • 1565/4583 Licences de télécommunications
  • 268/4583 Sudatel/Expresso
  • 957/4583 Régulation des médias
  • 1222/4583 Applications
  • 994/4583 Mouvements sociaux
  • 1519/4583 Données personnelles
  • 124/4583 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4583 Mouvement consumériste
  • 364/4583 Médias
  • 649/4583 Appels internationaux entrants
  • 1411/4583 Formation
  • 104/4583 Logiciel libre
  • 1818/4583 Politiques africaines
  • 821/4583 Fiscalité
  • 168/4583 Art et culture
  • 568/4583 Genre
  • 1454/4583 Point de vue
  • 983/4583 Commerce électronique
  • 1498/4583 Manifestation
  • 319/4583 Presse en ligne
  • 125/4583 Piratage
  • 206/4583 Téléservices
  • 842/4583 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4583 Environnement/Santé
  • 317/4583 Législation/Réglementation
  • 338/4583 Gouvernance
  • 1719/4583 Portrait/Entretien
  • 146/4583 Radio
  • 678/4583 TIC pour la santé
  • 269/4583 Propriété intellectuelle
  • 58/4583 Langues/Localisation
  • 1034/4583 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4583 Téléphonie
  • 192/4583 Désengagement de l’Etat
  • 971/4583 Internet
  • 115/4583 Collectivités locales
  • 387/4583 Dédouanement électronique
  • 994/4583 Usages et comportements
  • 1032/4583 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4583 Audiovisuel
  • 2716/4583 Transformation digitale
  • 387/4583 Affaire Global Voice
  • 155/4583 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4583 Service universel
  • 666/4583 Sentel/Tigo
  • 176/4583 Vie politique
  • 1467/4583 Distinction/Nomination
  • 34/4583 Handicapés
  • 678/4583 Enseignement à distance
  • 642/4583 Contenus numériques
  • 592/4583 Gestion de l’ARTP
  • 178/4583 Radios communautaires
  • 1659/4583 Qualité de service
  • 431/4583 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4583 SMSI
  • 454/4583 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4583 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/4583 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4583 Internet des objets
  • 170/4583 Free Sénégal
  • 329/4583 Intelligence artificielle
  • 198/4583 Editorial
  • 18/4583 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous