Rapport : L’Afrique sub-saharienne est la pire région pour lancer une StartUp…
jeudi 4 décembre 2014
Selon une étude réalisée par le Global Entrepreneurship Development Institute (GEDI), la région Afrique sub-saharienne obtient les pires scores à l’échelle mondiale en termes de niveau de difficulté à lancer une start-up.
Le Global Entrepreneurship Index (GEI) 2015, qui mesure l’écosystème entrepreneurial dans 130 pays, a déclaré que si l’entrepreneuriat est en pleine croissance à l’échelle mondiale, il reste néanmoins plusieurs améliorations à apporter dans certaines régions.
L’étude, qui a mesuré la capacité entrepreneuriale mondiale, a placé les États-Unis (US) en tête du classement, suivis du Canada, de l’Australie, de la Grande Bretagne et de la Suède dans le top 5.
L’Afrique subsaharienne en dernière position.
L’Afrique du Sud, qui est la première nation africaine du classement, arrive en 52e position mondiale avec un score moyen de 40, suivie du Botswana (66e), de la Namibie (69e), du Nigeria (84e) et du Kenya (86e). Cinq pays africains font partie des 7 derniers, à savoir le Burundi (124e), l’Ethiopie (125e), le Tchad (126e), le Malawi (128e) et l’Ouganda (129e). Selon le rapport, le Sénégal (96e) est principalement handicapé par un manque de talents pour les Startups, alors que le Bénin(102e) et le Mali (113e) souffrent d’un manque de Networking.
L’Afrique subsaharienne était de loin la région la moins bien classée au niveau mondial, avec 22 des 29 pays présents dans le bas du classement.
D’après le rapport, le principal handicap de l’Afrique est son taux brut de scolarisation dans l’enseignement supérieur qui est le plus bas au monde et d’après le GEDI, ce taux est considéré comme une composante importante pour favoriser l’écosystème entrepreneurial.
Le rapport indique que si l’Afrique du Sud se distingue de ses pairs africains en termes de variables liées à la capacité, telles que les compétitions et les opportunités des start-ups, c’est une conséquence des conditions institutionnelles meilleures que celles des autres pays africains.
(Source : Afrique ITnews, 4 décembre 2014)