OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Mars 2016 > Rapport de la BM sur les dividendes numériques : Le Sénégal perd du terrain (…)

Rapport de la BM sur les dividendes numériques : Le Sénégal perd du terrain en Afrique

samedi 19 mars 2016

Economie numérique

e secteur des technologies de l’information et de la communication représente 12% des recettes budgétaires du Sénégal et contribue à hauteur de 8% du Pib. Malgré ce fort impact économique et social, le rapport de la Banque mondiale sur les dividendes numériques note que le Sénégal traîne beaucoup de faiblesses, notamment son environnement réglementaire.

Deux rapports contradictoires se sont déjà prononcés sur le classement du Sénégal dans l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC). Le premier est fait par le Forum économique mondial qui classe le Sénégal à la 13ème place du continent, en 2015. Le second rapport, produit par Mc Kinsey, soutient que le Sénégal et le Kenya sont les deux pays qui tirent plus de dividendes numériques en Afrique. La Banque mondiale (BM), qui a publié hier son rapport sur les dividendes numériques, ne tranche pas entre les deux rapports. Toutefois, le spécialiste TIC de la BM pense qu’en matière d’économie numérique, "le lion est à la recherche d’un second souffle’’. Ce qui veut dire que le Sénégal, qui faisait partie des premiers pays qui tiraient le plus de profits des TIC, perd du terrain. Il reste à la traîne, comparé à des pays tels que le Kenya et le Nigeria.

Si Dakar n’est plus dans le peloton de tête au niveau africain, c’est parce que, note Isabelle Huynh, il y a beaucoup de faiblesses qui entravent la bonne marche du secteur. Le spécialiste TIC de la Banque mondiale cite, parmi ces facteurs, le « faible environnement réglementaire, les »débits trop faibles’’, les « tarifs trop élevés’’, »l’accès très limité en zone rurale’’, le « manque de compétences’’ et le »faible niveau d’alphabétisation’’.

À cet effet, Isabelle Huynh souligne que l’épisode du lancement de la 4G au Sénégal est très révélateur du manque de cadre réglementaire. Pour rappel, la licence 4G n’a toujours pas été attribuée. Les trois opérateurs Orange, Tigo et Expresso sont accusés « d’entente illicite’’ par le régulateur, en l’occurrence l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Les opérateurs eux aussi jugent »très élevé’’ le prix de la réserve fixé à 30 milliards de F Cfa par l’Etat du Sénégal pour une durée de 20 ans.

Les TIC représentent 12% des recettes budgétaires

A côtés de ces faiblesses, Mme Huynh note quelques points forts sur lesquels le Sénégal peut s’appuyer pour tirer profit des dividendes numériques. Il s’agit notamment de son « bon environnement des affaires’’ comparé aux autres concurrents de la sous-région ; la »forte utilisation des TIC par les entreprises’’ et le "fort impact économique et social des TIC’’.

Il faut noter que beaucoup d’acteurs, qui ont participé à cet atelier de partage du rapport de la Banque mondiale, ont surtout déploré la faiblesse du cadre réglementaire et l’absence de statistiques fiables pour mesurer le poids réel du secteur. Certains avancent que les TIC participent à hauteur de 12% dans le Pib du pays. Mais pour le Directeur de cabinet du ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, la contribution réelle du secteur dans le PIB est comprise entre 8,6 et 8,7%. Toutefois, Malick Ndiaye informe que sa contribution dans les recettes budgétaires du Sénégal est de l’ordre de 12%. "Si le secteur des TIC tombe, c’est toute l’économie du Sénégal qui va en pâtir. Il faut diversifier les sources de la croissance et permettre aux autres acteurs de rentrer dans le secteur. Nous avons, dans ce premier semestre de 2016, l’occasion de changer beaucoup de choses’’, renseigne M. Ndiaye.

En outre, le spécialiste TIC de la Banque mondiale propose au Sénégal de procéder à un toilettage de sa régulation pour permettre l’arrivée de nouveaux concurrents. Isabelle Huynh pense aussi que l’internet haut débit doit être accessible à tous les niveaux d’enseignements au Sénégal.

Aliou Ngamby Ndiaye

(Source : Enquête, 19 mars 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4208/4480 Régulation des télécoms
  • 350/4480 Télécentres/Cybercentres
  • 3092/4480 Economie numérique
  • 1580/4480 Politique nationale
  • 4480/4480 Fintech
  • 512/4480 Noms de domaine
  • 1620/4480 Produits et services
  • 1394/4480 Faits divers/Contentieux
  • 722/4480 Nouveau site web
  • 4294/4480 Infrastructures
  • 1606/4480 TIC pour l’éducation
  • 182/4480 Recherche
  • 242/4480 Projet
  • 2767/4480 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1721/4480 Sonatel/Orange
  • 1551/4480 Licences de télécommunications
  • 268/4480 Sudatel/Expresso
  • 938/4480 Régulation des médias
  • 1197/4480 Applications
  • 988/4480 Mouvements sociaux
  • 1517/4480 Données personnelles
  • 126/4480 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4480 Mouvement consumériste
  • 358/4480 Médias
  • 645/4480 Appels internationaux entrants
  • 1409/4480 Formation
  • 99/4480 Logiciel libre
  • 1746/4480 Politiques africaines
  • 814/4480 Fiscalité
  • 166/4480 Art et culture
  • 568/4480 Genre
  • 1400/4480 Point de vue
  • 968/4480 Commerce électronique
  • 1476/4480 Manifestation
  • 312/4480 Presse en ligne
  • 124/4480 Piratage
  • 205/4480 Téléservices
  • 833/4480 Biométrie/Identité numérique
  • 301/4480 Environnement/Santé
  • 312/4480 Législation/Réglementation
  • 336/4480 Gouvernance
  • 1687/4480 Portrait/Entretien
  • 144/4480 Radio
  • 670/4480 TIC pour la santé
  • 264/4480 Propriété intellectuelle
  • 58/4480 Langues/Localisation
  • 1033/4480 Médias/Réseaux sociaux
  • 1833/4480 Téléphonie
  • 190/4480 Désengagement de l’Etat
  • 964/4480 Internet
  • 114/4480 Collectivités locales
  • 377/4480 Dédouanement électronique
  • 986/4480 Usages et comportements
  • 1019/4480 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4480 Audiovisuel
  • 2685/4480 Transformation digitale
  • 382/4480 Affaire Global Voice
  • 150/4480 Géomatique/Géolocalisation
  • 289/4480 Service universel
  • 660/4480 Sentel/Tigo
  • 174/4480 Vie politique
  • 1452/4480 Distinction/Nomination
  • 34/4480 Handicapés
  • 670/4480 Enseignement à distance
  • 637/4480 Contenus numériques
  • 585/4480 Gestion de l’ARTP
  • 178/4480 Radios communautaires
  • 1609/4480 Qualité de service
  • 424/4480 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4480 SMSI
  • 447/4480 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2578/4480 Innovation/Entreprenariat
  • 1304/4480 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4480 Internet des objets
  • 170/4480 Free Sénégal
  • 318/4480 Intelligence artificielle
  • 194/4480 Editorial
  • 17/4480 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous