OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Janvier > Questions autour du premier satellite panafricain

Questions autour du premier satellite panafricain

mercredi 9 janvier 2008

Infrastructures

Au sujet des problèmes techniques du satellite

Le 22 décembre dernier, il a été procédé au lancement à Kourou, en Guyane française, du premier satellite panafricain de télécommunications baptisé Rascom-Qaf 1. Quelques jours seulement après cette opération, des problèmes techniques sont signalés sur le satellite. Thales Alenia Space, le constructeur, a en effet annoncé avant-hier une fuite d’hélium (un carburant utilisé pour faire fonctionner le moteur du satellite) sur Rascom-Qaf 1. Selon une dépêche de l’AFP, cette fuite a entraîné l’interruption des opérations de mise en orbite. « Pour l’heure, affirme-t-on, les spécialistes estiment qu’il est encore possible d’effectuer la mise à poste définitive non pas avec le moteur principal de Rascom-Qaf 1, mais avec un autre système de propulsion secondaire ne générant qu’une fuite d’hélium mineure ». D’après la même source, si cette option est retenue d’ici peu, Rascom-Qaf 1 pourrait être sauvé et mis à poste dans les toutes prochaines semaines.

Les retombées attendues

Selon Pierre Paul Ndjonga, chargé de mission Rascom-Qaf 1 à la Cameroon Telecommunications (Camtel), le satellite, une fois mis sur orbite, fournira à faibles coûts, sur toute l’étendue de l’Afrique, y compris les zones rurales, des services fixes de très grande qualité et à faible coût pour la voix, les données, les télécommunications, l’accès à l’Internet à grand débit ainsi que la vidéo, la télévision, la radiodiffusion sonore, etc. Il favorisera la vulgarisation de la téléphonie en zones rurales par la création des télécentres dans les localités jusqu’ici mal desservies. Ce satellite offrira donc une valeur ajoutée aux services sur le plan économique et dans le domaine de la circulation de l’information. Il donne la possibilité aux opérateurs de téléphonie mobile de passer une partie de leur trafic par satellite. Il convient de préciser que le satellite offre une alternative aux opérateurs du mobile pour acheminer leurs communications.

Bref, de source proche du ministère en charge des Potes et Télécommunications, Rascom-Qaf 1 permettra au continent africain d’économiser 250 milliards de F CFA, payés chaque année aux opérateurs étrangers au titre de frais occasionnés par le passage du trafic interafricain par des centres de transit situés hors du continent.

Quand est-ce que l’exploitation sera effective ?

D’après les informations fournies par Pierre Paul Ndjonga, il avait été initialement prévu que les premiers services de l’exploitation du satellite seraient disponibles en avril 2008. Ce serait alors la location de la bande passante satellitaire. Autour des mois d’août et septembre, le service de location de la bande pour réseau mobile serait disponible. Les services de la téléphonie rurale et de l’Internet, quant à eux, sont attendus vers le mois de mars 2009. On ne sait pas encore jusqu’où les problèmes techniques détectés pourraient influencer ce chronogramme initial.

Quels avantages offre la station de contrôle de Douala ?

Le Cameroun a été choisi avec trois autres pays (Côte d’Ivoire, Libye, Gambie) pour abriter une des stations de contrôle et de télémesure du satellite panafricain. Cette station est installée à Douala (quartier Bépanda). Le premier bénéfice attendu, c’est le transfert et l’appropriation de la technologie de pointe en la matière. Les ingénieurs et les techniciens camerounais se mettront au niveau de leurs pairs des pays développés. Il y aura aussi les emplois directs et indirects. Les recrutements seraient en cours.

Jeanine Fankam

(Source : Cameroon Tribune, 9 janvier 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2071/2203 Régulation des télécoms
  • 175/2203 Télécentres/Cybercentres
  • 1538/2203 Economie numérique
  • 799/2203 Politique nationale
  • 2203/2203 Fintech
  • 260/2203 Noms de domaine
  • 823/2203 Produits et services
  • 694/2203 Faits divers/Contentieux
  • 366/2203 Nouveau site web
  • 2167/2203 Infrastructures
  • 811/2203 TIC pour l’éducation
  • 90/2203 Recherche
  • 121/2203 Projet
  • 1374/2203 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 866/2203 Sonatel/Orange
  • 780/2203 Licences de télécommunications
  • 132/2203 Sudatel/Expresso
  • 478/2203 Régulation des médias
  • 600/2203 Applications
  • 497/2203 Mouvements sociaux
  • 764/2203 Données personnelles
  • 60/2203 Big Data/Données ouvertes
  • 301/2203 Mouvement consumériste
  • 179/2203 Médias
  • 331/2203 Appels internationaux entrants
  • 702/2203 Formation
  • 51/2203 Logiciel libre
  • 837/2203 Politiques africaines
  • 415/2203 Fiscalité
  • 84/2203 Art et culture
  • 284/2203 Genre
  • 708/2203 Point de vue
  • 478/2203 Commerce électronique
  • 700/2203 Manifestation
  • 165/2203 Presse en ligne
  • 62/2203 Piratage
  • 103/2203 Téléservices
  • 415/2203 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2203 Environnement/Santé
  • 155/2203 Législation/Réglementation
  • 167/2203 Gouvernance
  • 833/2203 Portrait/Entretien
  • 72/2203 Radio
  • 339/2203 TIC pour la santé
  • 133/2203 Propriété intellectuelle
  • 29/2203 Langues/Localisation
  • 518/2203 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2203 Téléphonie
  • 103/2203 Désengagement de l’Etat
  • 492/2203 Internet
  • 59/2203 Collectivités locales
  • 190/2203 Dédouanement électronique
  • 508/2203 Usages et comportements
  • 521/2203 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2203 Audiovisuel
  • 1354/2203 Transformation digitale
  • 198/2203 Affaire Global Voice
  • 75/2203 Géomatique/Géolocalisation
  • 217/2203 Service universel
  • 333/2203 Sentel/Tigo
  • 89/2203 Vie politique
  • 727/2203 Distinction/Nomination
  • 17/2203 Handicapés
  • 342/2203 Enseignement à distance
  • 318/2203 Contenus numériques
  • 306/2203 Gestion de l’ARTP
  • 89/2203 Radios communautaires
  • 810/2203 Qualité de service
  • 212/2203 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2203 SMSI
  • 233/2203 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2203 Innovation/Entreprenariat
  • 660/2203 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2203 Internet des objets
  • 85/2203 Free Sénégal
  • 178/2203 Intelligence artificielle
  • 97/2203 Editorial
  • 8/2203 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous