OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Juillet 2018 > Quatre pistes pour faire progresser le commerce digital en Afrique

Quatre pistes pour faire progresser le commerce digital en Afrique

vendredi 27 juillet 2018

Commerce électronique

Lors de la Conférence de l’Union africaine sur le e-commerce, qui s’est tenue à Nairobi cette semaine, l’UA a présenté sa feuille de route pour que le continent rattrape son retard dans l’économie digitale.

Le marché du commerce digital en Afrique est en pleine expansion : estimé à 8 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros) en 2014, il pourrait atteindre 75 milliards de dollars en 2025, selon le cabinet de conseil McKinsey.

Ces chiffres, révélés lors de la Conférence de l’Union africaine sur le e-commerce, qui s’est déroulée à Nairobi du 23 au 25 juillet sont pourtant faibles, en comparaison du volume du e-commerce mondial. Selon la Cnuced (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) – qui organisera d’ailleurs elle aussi un rendez-vous dédié au e-commerce africain, du 10 au 14 décembre prochain, à Nairobi – le e-commerce mondial a en effet atteint les 25 trillions de dollars en 2015 .

Pour le secrétaire général de la Cnuced, Mukhisa Kituyi, il y a donc urgence : « Les gouvernements vont devoir mettre la main à la pâte. L’Afrique a besoin d’efforts concertés pour ne pas rester à la traîne de l’ère de l’économie digitale », a-t-il déclaré en ouverture de la conférence à Nairobi.

Alors que le commerce intra-africain stagne à 18 % du commerce total du continent et que la part de l’Afrique dans le commerce mondial ne dépasse pas les 3 %, l’Union africaine voit dans le commerce digital la solution idéale pour développer les échanges. Mais les défis sont nombreux. État des lieux.

Consolider les infrastructures

De l’avis des participants, la fracture numérique et le manque d’infrastructures sont les freins principaux au développement de l’e-commerce sur le continent. L’Afrique a un taux de pénétration d’internet faible, oscillant entre moins de 20 % et plus de 60 % selon les pays. Même constat pour l’électricité : les coupures empêchent de capitaliser sur les technologies.

« Tout le monde parle des difficultés dans le crédit et le financement, mais le manque d’infrastructures de qualité et de logistique transfrontalière est le plus gros obstacle pour la vente, et en l’occurrence pour la vente en ligne » soupire Kwame Acheampong, directeur Afrique de la plateforme nigériane MallforAfrica, championne du commerce digital en Afrique. Pour pallier le manque de routes, de trains et de services de poste, MallforAfrica a noué un partenariat avec le groupe DHL, spécialisé dans le transport et la logistique.

Miser sur la formation

Le secteur privé se plaint du manque de professionnels qualifiés dans le secteur. « Même si la pénétration d’internet s’améliorait, les pays africains ne pourraient pas réellement en profiter à cause d’un manque de compétences » assure Karishma Banga, chercheuse à l’Overseas Development Institute (ODI).

« Il est donc extrêmement important de développer les compétences digitales avec une attention particulière aux STEM (sciences, technologies, éducation et mathématiques) ainsi qu’à l’enseignement technique et à la formation professionnelle. Il y a un besoin de sensibilisation pour que la demande des jeunes pour ce type de formation augmente », poursuit-elle. De son côté, la Cnuced appelle à « la restructuration d’un système éducatif aujourd’hui complètement déconnecté des besoins du marché ».

Soutenir et financer les start-up

Ces cinq dernières années, le niveau d’investissements étrangers, principalement venant des fonds de capitaux-risque, dans les entreprises technologiques et les plateformes d’e-commerce africaines a explosé.

« Il y a une dizaine d’années, le coût moyen d’un investissement pour une PME oscillait entre 50 000 et 500 000 euros. Aujourd’hui, on parle d’investissements de plusieurs millions d’euros pour des petits projets », explique Sid Boubekeur, consultant auprès de l’UA. La plateforme Jumia, aujourd’hui présente dans plus de vingt pays africains, mobilise des investissements allant jusqu’à 40 millions d’euros.

Les financements locaux restent cependant pratiquement inexistants. « Les gouvernements devraient mettre en place des politiques d’incitation à l’investissement privé, comme à Singapour où le gouvernement offre des allègements fiscaux aux investisseurs », suggère Kwame Acheampong.

Ibrahima Nour Eddine Diagne, président de l’African Performance Institute, appelle de son côté les gouvernements à soutenir directement les start-up locales : « le budget national peut, à travers la commande publique, aider les entreprises locales à se développer, même si le secteur privé a aujourd’hui son rôle à jouer pour améliorer la qualité des services et aider à leur numérisation » assure-t-il.

Harmoniser le cadre juridique

Malgré son retard, l’Union africaine est décidée à présenter une stratégie complète pour la régulation et l’organisation du e-commerce en Afrique d’ici à son sommet de 2020. Au programme de ce dernier, l’harmonisation des réglementations commerciales nationales et régionales, la mise en place d’une structure dédiée à l’économie digitale et la création d’un véritable marché numérique africain.

Laure Broulard

(Source : Jeune Afrique, 27 juillet 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6707/7601 Régulation des télécoms
  • 577/7601 Télécentres/Cybercentres
  • 5179/7601 Economie numérique
  • 2741/7601 Politique nationale
  • 7587/7601 Fintech
  • 832/7601 Noms de domaine
  • 2705/7601 Produits et services
  • 2326/7601 Faits divers/Contentieux
  • 1274/7601 Nouveau site web
  • 7601/7601 Infrastructures
  • 2719/7601 TIC pour l’éducation
  • 302/7601 Recherche
  • 437/7601 Projet
  • 5469/7601 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2780/7601 Sonatel/Orange
  • 2584/7601 Licences de télécommunications
  • 464/7601 Sudatel/Expresso
  • 1683/7601 Régulation des médias
  • 2241/7601 Applications
  • 1691/7601 Mouvements sociaux
  • 2498/7601 Données personnelles
  • 216/7601 Big Data/Données ouvertes
  • 949/7601 Mouvement consumériste
  • 572/7601 Médias
  • 1087/7601 Appels internationaux entrants
  • 2597/7601 Formation
  • 149/7601 Logiciel libre
  • 3320/7601 Politiques africaines
  • 1858/7601 Fiscalité
  • 283/7601 Art et culture
  • 1041/7601 Genre
  • 2616/7601 Point de vue
  • 1667/7601 Commerce électronique
  • 2504/7601 Manifestation
  • 526/7601 Presse en ligne
  • 211/7601 Piratage
  • 332/7601 Téléservices
  • 1563/7601 Biométrie/Identité numérique
  • 494/7601 Environnement/Santé
  • 529/7601 Législation/Réglementation
  • 576/7601 Gouvernance
  • 3039/7601 Portrait/Entretien
  • 244/7601 Radio
  • 1160/7601 TIC pour la santé
  • 481/7601 Propriété intellectuelle
  • 87/7601 Langues/Localisation
  • 1609/7601 Médias/Réseaux sociaux
  • 2991/7601 Téléphonie
  • 322/7601 Désengagement de l’Etat
  • 1843/7601 Internet
  • 182/7601 Collectivités locales
  • 736/7601 Dédouanement électronique
  • 1803/7601 Usages et comportements
  • 1631/7601 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 906/7601 Audiovisuel
  • 4841/7601 Transformation digitale
  • 638/7601 Affaire Global Voice
  • 243/7601 Géomatique/Géolocalisation
  • 522/7601 Service universel
  • 1091/7601 Sentel/Tigo
  • 291/7601 Vie politique
  • 2749/7601 Distinction/Nomination
  • 54/7601 Handicapés
  • 1114/7601 Enseignement à distance
  • 1084/7601 Contenus numériques
  • 933/7601 Gestion de l’ARTP
  • 300/7601 Radios communautaires
  • 2787/7601 Qualité de service
  • 672/7601 Privatisation/Libéralisation
  • 209/7601 SMSI
  • 857/7601 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4501/7601 Innovation/Entreprenariat
  • 2124/7601 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 73/7601 Internet des objets
  • 295/7601 Free Sénégal
  • 1023/7601 Intelligence artificielle
  • 314/7601 Editorial
  • 34/7601 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous