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Quand le mobile lamine les télécentres

lundi 18 février 2008

Télécentres/Cybercentres

Rien ne va plus pour les télécentres. Cette situation est due à la percée du mobil, mais aussi à des rigidités liées à leur mode de fonctionnement. Cependant l’Union nationale des exploitants de télé-centre et téléservices du Sénégal (l’Unetts) n’entend pas se laisser faire. Elle veut plutôt engager la riposte et affirme pour cela, avoir des arguments à faire prévaloir.

C’est en 1992 que les télécentres ont, pour la première fois, commencé à meubler le décor de nos villes. Le phénomène s’est progressivement rependu pour occuper une place de choix dans le vécu quotidien des sénégalais. A l’arrivée c’est tout un chapelet de performances glorieuses que l’on peut mettre à leur actif.

Le Sénégal, d’après nos sources, est le deuxième pays au monde après l’Inde et devant la Malaisie par le nombre de parcs de télécentres qu’il abrite sur son territoire : 18530 sont en tout répertoriés entre 2004 et 2005. Cela a généré 30 à 40 milles emplois. 50 à 60 milliards versés à la SONATEL soit 40 pour cent de son chiffre d’affaire. Sans compter les 5 milliards de TVA qu’ils font rentrer chaque année dans les caisses l’Etat.

Pourtant, malgré ce résultat, les télécentres sont aujourd’hui en perte de vitesse et fonctionnent au ralenti. Comment en sont ils arrivés là ? La percée du mobil. Véritable phénomène des temps modernes, le téléphone portable, ce terminal qui nous suit partout, avait tous les atouts pour être un concurrent sérieux. Ce qui le caractérise, c’est d’abord son aspect pratique, sa maniabilité. C’est aussi une très large palette de fonction allant des appels et de la messagerie, au vidéo, en passant par la radio, la photo entre autres fonctions. S’y ajoutent le net et la TV qui vont bientôt connaître une vulgarisation très rapide. Aujourd’hui plus de 2 millions de Sénégalais possèdent le téléphone portable Avec 10000 f on peut se procurer un appareil

Les travers d’un système

Appeler d’un poste fixe vers un poste fixe coûte beaucoup plus cher qu’appeler d’un portable vers un portable. On saisit son téléphone portable presque comme par réflexe pour émettre ou recevoir un appel. Tandis que le télécentre est un lieu où on doit se rendre physiquement pour ses besoins. Il y’a également une possible entrave à son intimité. Sans compter l’inexistante d’un service prépayé et donc de contrôle de la consommation. Bref autant de griefs que l’on peut considérer comme points faibles.

Cependant, pour Bassirou Cissé, Président de l’UNETTS, le malaise est beaucoup plus profond et cela découle d’une concurrence malsaine que leur livre, contre toute attente, ‘’Seddo*’’. Même s’il reconnaît que tout est parti de TIGO à l’époque Sentel. Cet opérateur s’était très tôt aperçu que pour faire face au positionnement réussi de la SONATEL, il fallait créer un système qui installerait le désamour entre les Sénégalais et les telecentres. IZI est né. Le message publicitaire de ce produit disait que désormais, vous allez pouvoir passer des appels avec seulement 100 francs, avec démonstration à l’appui. L’idée a très vite fait des émules. Oeil pour œil, dent pour dent, Sonatel a lancé ‘’Seddo’’, un produit exactement identique. Et depuis, c’est la descente aux enfers pour les télécentres. Comme quoi, quand les éléphants se battent...Autant dire que les télécentres constituent l’agneau du sacrifice dans cette guerre larvée que se livrent les deux grands opérateurs de la téléphonie. Cependant, l’UNETTS n’entend pas se laisser faire. Ils tiennent d’abord à tirer la sonnette d’alarme. Pour rappeler aux autorités que l’idée révolutionnaire de l’e-gouvernement, ne peut être vraiment efficace que lorsqu’il aura son répondant au niveau des populations à la base D’ou l’impérieuse nécessité de consolider les acquis obtenus avec l’existence des telecentres Mais plus pragmatique encore, l’UNETTS, par la voix de son Président, annonce la mise sur pied d’un partenariat tripartite entre l’Etat du Sénégal représenté par l’AIDE (l’Agence de l’Informatique de l’Etat), la firme Microsoft, et des banques de la place Les négociations sont très avancées et d’ici un mois le projet va aboutir affirme avec beaucoup d’assurance, Monsieur Birane Cissé, le Président.

Il s’agit d’un repositionnement qui va consacrer une migration du concept de telecentres à celui tele-services. Ces derniers seront des complexes multimédia avec un paquet de services inclusifs rassemblant toutes les facettes des NTIC.

Khalifa Abacacar Diop

(Source : La Sentinelle, 18 février 2008)

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