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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Mai > Quand le conseiller du président pour les TIC ignore le budget minimum (…)

Quand le conseiller du président pour les TIC ignore le budget minimum requis pour avoir accès à un téléphone mobile et à Internet au Sénégal

vendredi 22 mai 2009

Politique nationale

Il y a quelques jours de cela, M. Thierno Ousmane Sy, conseiller « spécial » du président de la République du Sénégal accordait un interview à deux journalistes de la radio futurs médias au sujet de l’intention qu’avait l’Etat du Sénégal de vendre une partie des ses actions SONATEL et aussi de l’affaire TIGO.

Cette interview a été très largement reprise dans la presse écrite et sur internet. M. Sy en a profité pour essayer de justifier l’intention qu’avait (ou qu’a toujours) l’Etat sénégalais de céder à France Telecom une partie ses actions. Beaucoup de commentaires ont suivi cette sortie, certains avec beaucoup d’objectivité, d’autres moins.

Plusieurs jours après avoir lu cette interview, un de mes contacts m’envoie la version audio, qui est du reste plus complète car la totalité de l’entretien n’ayant pas été publié en version papier et sur internet. Après avoir traité les questions sur TIGO, Alassane Samba Diop, journaliste à la RFM, relance notre cher conseiller en lui disant ceci : « Au-delà du fait qu’au Sénégal on s’occupe de la téléphonie mobile, mails il y a quand même Internet qui ne me semble pas être démocratique (il voulait dire « pas être démocratisé » au Sénégal, alors que c’est un outil formidable d’éducation. Alors comment faire pour permettre au plus pauvre d’accéder à cette outil ».

Voici le réponse du conseiller : « Oui Internet, le problème d’Internet c’est que ce n’est pas comme la téléphonie mobile où le ticket d’entrée pour jouer dans la cour de la téléphonie mobile, vous avez besoin de 30.000Fcfa à peu près, avec 30.000Fcfa vous avez une puce et un téléphone correcte, alors vous commencer à jouer dans cette cour. Dans la cour Internet vous avez besoin d’un minimum de 400.000 Fcfa pour acheter un ordinateur, il vous faut un ordinateur. Bon je parle d’un Internet confortable, pas celui que l’on fait avec le téléphone portable etc. Donc le coût du ticket d’entrée est plus élevé pour faire de l’Internet et c’est pour cela que le président du Sénégal (là il vire à la politique) ayant réfléchi sur la question a dit ... »

Voici l’extrait en question :

Après avoir écouté cette partie de l’entretien qui n’a pas été publiée dans la version texte, nous constatons que la personne auprès de qui le président de la République est censé se rapprocher lorsqu’il a besoin d’avoir des éclaircissements sur le secteur des TIC ignore complètement combien coûte un téléphone portable basique, ignore même les tarifs pratiqués par le dernier opérateur qui offre une puce et un téléphone pour 15.000Fcfa, la moitié de ce qu’il annonce avec beaucoup de légèreté. Sans parler de l’offre d’Orange qui est à 12.500F, téléphone et puce compris. Il s’en arrête pas là, en parlant d’Internet, M. Sy pense que si un sénégalais n’a pas au moins 400.000Fcfa, il ne peut pas avoir un ordinateur. Alors que les PC Pentium 4 de secondes mains à 120.000Fcfa courent les rues. Et dans sa lancée, il jette un discrédit sur ce qu’il appelle « l’Internet pas confortable » que l’on fait avec les téléphones portables alors que tous les spécialistes s’accordent sur le fait que l’Internet mobile constitue l’avenir d’Internet avec des terminaux de plus en plus conviviaux et des sites optimisant leurs contenues pour les mobiles de plus en plus nombreux.

Il faut croire que M. SY est en parfait déphasage avec la réalité du secteur des TIC au Sénégal alors qu’il est censé en être le premier spécialiste. Je propose aux opérateurs de télécommunications d’envoyer des brochures de leurs offres à notre cher conseiller, histoire de le mettre au diapason de ce qui se passe dans son pays.

Je comprends mieux pourquoi l’Etat du Sénégal ne cesse de tergiverser dans ses décisions concernant le secteur... le problème vient sûrement des soi-disant penseurs du chef de l’Etat.

Le modou-modou des télécoms

(Source : L’Afrique des télécoms, 22 mai 2009)

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