OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Juillet > Qualité des services mobiles : Une médiocrité sur le dos du fixe

Qualité des services mobiles : Une médiocrité sur le dos du fixe

mardi 26 juillet 2005

Téléphonie

L’étude est menée pour la première fois au Sénégal. Comme pour arbitrer deux adversaires, et désigner le vainqueur qui, en l’espèce, semble être la Sonatel Mobile. En effet, l’enquête d’évaluation de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile au Sénégal, telle qu’elle peut être perçue au quotidien par les clients a été rendue publique hier par l’Agence de régulation des télécommunications (Art).

Le taux de qualité parfaite de Sonatel mobile est estimé à 55% contre 40% pour Sentel gsm. Les chiffres indiquent que les deux réseaux connaissent des défaillances, surtout en ce qui concerne les échos qui ont forcément un impact sur la communication. Mais ce problème, selon l’étude, se ressent plus sur le réseau Sentel avec 62% d’échec. Toutefois, prévient M. Olivier Brunot, directeur du cabinet d’étude qui a réalisé l’enquête, 95% des échecs sont causés par une situation de hors-réseaux. Il y a aussi l’analyse des interconnexions. Ainsi la référence Alizé vers Alizé donne un taux de qualité parfaite de 63% alors qu’elle est de 57% au niveau de Sentel. Mais note M. Brunot, elle se dégrade fortement à travers l’interconnexion fixe-mobile, allant de 11 à 21%, selon le sens. En revanche, « l’interconnexion avec Sonatel fixe provoque une grande quantité de défauts, essentiellement des échos et dégrade le taux de qualité parfait d’environ 30% », souligne M. Brunot.

Globalement, sur les axes de la couverture des deux réseaux, celle-ci apparaît comme insuffisante, avec entre 60 et 40% de couverture, en fonction des réseaux. La qualité auditive des deux réseaux est très problématique et est donc à améliorer, indique le directeur du cabinet d’études. Pour lui, « les problèmes de la qualité auditive sont liés majoritairement à l’interconnexion fixe-mobile. Le réseau fixe est en partie responsable des performances médiocres des deux réseaux mobiles avec une grande fréquence d’échos ».

De ce fait, le niveau de qualité du Sénégal est de 70% alors que la norme standard est de 90%. A cet effet, le directeur général de la Sonatel promet, d’ici 2006 d’atteindre la norme standard, et propose qu’une étude de ce genre soit effectuée en mettant l’accent sur la tarification.

Par ailleurs, il s’est réjoui que l’étude ait montré que Sonatel dépasse largement son concurrent en terme de qualité. Pourtant, indique M. cheikh Tidiane Mbaye, ce concurrent aurait, pendant un bon moment, axé sa communication sur le système défectueux de la Sonatel. Aujourd’hui « un œil neutre est venu arbitrer et a prouvé le contraire », souligne M. Mbaye. Seulement la société Sentel n’était pas représentée pour apporter sa réplique. Une absence déplorée. Qu’est-ce qui explique cette politique de la chaise vide ? Du côté de l’Art, on assure que « la Sentel a déchargé l’invitation. Donc elle l’a reçue. Maintenant, on ne sait pas pourquoi il n’y a personne. Nous n’avons pas reçu d’explication. Ce qui est sûr, c’est que l’Art va convoquer, les prochains jours, la Sentel et les dirigeants devront s’expliquer ». Le Quotidien a tenté en vain de joindre le directeur général de la Sentel.

L’étude avait pour objectif, par le biais de mesures sur le terrain, assure le directeur Daniel Goumalo Seck, d’évaluer la qualité auditive des réseaux mobiles, la qualité des Sms échangés entre les utilisateurs, et d’apprécier le niveau de couverture réelle de chacun des opérateurs mobiles sur certaines agglomérations et des axes routiers. Il s’agissait également, de comparer des niveaux de qualité de service des deux réseaux des opérateurs mobiles. L’enquête a eu lieu durant la fin du mois de mai et la première quinzaine du mois de juin 2005.

Fatou FAYE

(Source : Le Quotidien, 26 juillet 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4151/4834 Régulation des télécoms
  • 347/4834 Télécentres/Cybercentres
  • 3215/4834 Economie numérique
  • 1799/4834 Politique nationale
  • 4834/4834 Fintech
  • 502/4834 Noms de domaine
  • 1726/4834 Produits et services
  • 1448/4834 Faits divers/Contentieux
  • 718/4834 Nouveau site web
  • 4496/4834 Infrastructures
  • 1673/4834 TIC pour l’éducation
  • 211/4834 Recherche
  • 240/4834 Projet
  • 3222/4834 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1782/4834 Sonatel/Orange
  • 1549/4834 Licences de télécommunications
  • 264/4834 Sudatel/Expresso
  • 905/4834 Régulation des médias
  • 1236/4834 Applications
  • 1008/4834 Mouvements sociaux
  • 1537/4834 Données personnelles
  • 126/4834 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4834 Mouvement consumériste
  • 355/4834 Médias
  • 636/4834 Appels internationaux entrants
  • 1531/4834 Formation
  • 90/4834 Logiciel libre
  • 1864/4834 Politiques africaines
  • 903/4834 Fiscalité
  • 167/4834 Art et culture
  • 565/4834 Genre
  • 1517/4834 Point de vue
  • 995/4834 Commerce électronique
  • 1452/4834 Manifestation
  • 311/4834 Presse en ligne
  • 123/4834 Piratage
  • 199/4834 Téléservices
  • 878/4834 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4834 Environnement/Santé
  • 321/4834 Législation/Réglementation
  • 338/4834 Gouvernance
  • 1696/4834 Portrait/Entretien
  • 142/4834 Radio
  • 742/4834 TIC pour la santé
  • 262/4834 Propriété intellectuelle
  • 58/4834 Langues/Localisation
  • 1007/4834 Médias/Réseaux sociaux
  • 1857/4834 Téléphonie
  • 190/4834 Désengagement de l’Etat
  • 1017/4834 Internet
  • 116/4834 Collectivités locales
  • 377/4834 Dédouanement électronique
  • 1043/4834 Usages et comportements
  • 1023/4834 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 538/4834 Audiovisuel
  • 2935/4834 Transformation digitale
  • 382/4834 Affaire Global Voice
  • 148/4834 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4834 Service universel
  • 658/4834 Sentel/Tigo
  • 177/4834 Vie politique
  • 1483/4834 Distinction/Nomination
  • 34/4834 Handicapés
  • 705/4834 Enseignement à distance
  • 782/4834 Contenus numériques
  • 582/4834 Gestion de l’ARTP
  • 178/4834 Radios communautaires
  • 1643/4834 Qualité de service
  • 424/4834 Privatisation/Libéralisation
  • 129/4834 SMSI
  • 469/4834 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2669/4834 Innovation/Entreprenariat
  • 1299/4834 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 44/4834 Internet des objets
  • 164/4834 Free Sénégal
  • 526/4834 Intelligence artificielle
  • 192/4834 Editorial
  • 18/4834 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous