OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Avril 2018 > Proparco lance son premier projet de développement des prêts digitaux en Afrique

Proparco lance son premier projet de développement des prêts digitaux en Afrique

vendredi 6 avril 2018

Fintech

Pour promouvoir l’inclusion financière et encourager les prêts digitaux en Afrique, Proparco vient de s’engager aux côtés de Jumo. D’après un communiqué publié ce jeudi 5 avril, l’institution financière française a pris une participation de 3 millions de dollars dans la Fintech qui permet aux personnes non ou sous-bancarisées d’accéder à des services financiers grâce à leur téléphone portable.

La filiale de l’Agence française de développement (AFD), Proparco, vient encore une fois de confirmer son engagement en Afrique. Selon un communiqué rendu public ce jeudi 5 avril, l’AFD vient en effet de prendre une participation de 3 millions de dollars dans Jumo, une startup qui propose aux personnes non ou sous- bancarisées d’accéder à des services financiers grâce à leur téléphone portable. JUMO développe une plateforme innovante au service de l’inclusion financière.

« Avec cette prise de participation de 3 millions de dollars, Proparco soutiendra la croissance de Jumo et contribuera au développement de l’inclusion financière des populations souvent exclues du système bancaire formel, notamment les micro-entrepreneurs du secteur informel qui représentent deux tiers des clients de Jumo », souligne le management de Proparco dans son communiqué.

Pour l’institution financière, compte tenu du fait que la grande partie des clients actuels de la startup a de faibles revenus (80% des clients tanzaniens vivent avec moins de 4 dollars par jour) et accède au crédit formel pour la première fois (81% des clients tanzaniens et 77% des clients zambiens déclarent n’avoir jamais obtenu de prêt formel auparavant), « les services financiers numériques peuvent donc être une des solutions pour répondre à la pénurie d’offres bancaires traditionnelle, souvent coûteuse et inadaptée aux besoins d’une grande partie la population vivant dans les pays émergents ».

Améliorer les conditions de vie des populations

« Ce financement contribuera à améliorer leurs conditions de vie. Les emprunteurs faisant usage de leur prêt pour couvrir des frais urgents et investir dans leur entreprise, ce projet contribuera à leur autonomisation financière », indique le communiqué.

L’institution financière française estime que cette décision lui permet aussi d’appuyer la création et le maintien d’emplois aussi bien au sein de Jumo qu’indirectement, au sein du secteur privé informel, en soutenant l’emploi des entrepreneurs et de leurs employés.

« Cet investissement dans Jumo, qui est également notre premier investissement direct dans une Fintech, constitue un prolongement naturel de notre action en faveur de l’inclusion financière, à travers les institutions de microfinance, le crédit aux PME et aujourd’hui via le digital. Grâce au téléphone portable, ce projet permettra de toucher un plus grand nombre de personnes », a laissé entendre Grégory Clemente, directeur général de Proparco.

« Maintenant que nous avons fait la preuve de notre « business model », nous nous préparons à passer à une autre étape et à développer la plus grande et la moins chère des plateformes proposant des services financiers dans les pays émergents. Avec Proparco, nous avons à nos côtés un investisseur qui comprend la complexité de nos marchés et qui est engagé dans les mêmes impératifs de qualité, tels que la protection des clients et la transparence », a expliqué de son côté Andrew Watkins-Ball, fondateur et patron de Jumo.

Notons qu’en Afrique, Jumo opère en Tanzanie, au Kenya, en Ouganda, en Zambie et au Ghana, pays dans lesquels la Fintech a accordé, rien qu’en 2017, 12,2 millions de prêts à ses clients. L’offre de Jumo consiste à proposer à ses clients de souscrire à des prêts et des produits d’épargne depuis leur téléphone portable grâce à un algorithme de credit scoring qu’elle a développé et qui aide ces personnes à « estimer leur solvabilité et ainsi à accéder à des financements à des coûts très limités ».

Emmanuel Atcha

(Source : La Tribune Afrique, 6 avril 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2326/2890 Régulation des télécoms
  • 228/2890 Télécentres/Cybercentres
  • 1833/2890 Economie numérique
  • 1140/2890 Politique nationale
  • 2890/2890 Fintech
  • 283/2890 Noms de domaine
  • 1019/2890 Produits et services
  • 819/2890 Faits divers/Contentieux
  • 399/2890 Nouveau site web
  • 2583/2890 Infrastructures
  • 940/2890 TIC pour l’éducation
  • 181/2890 Recherche
  • 133/2890 Projet
  • 2031/2890 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1004/2890 Sonatel/Orange
  • 870/2890 Licences de télécommunications
  • 191/2890 Sudatel/Expresso
  • 509/2890 Régulation des médias
  • 682/2890 Applications
  • 559/2890 Mouvements sociaux
  • 876/2890 Données personnelles
  • 78/2890 Big Data/Données ouvertes
  • 319/2890 Mouvement consumériste
  • 189/2890 Médias
  • 357/2890 Appels internationaux entrants
  • 888/2890 Formation
  • 48/2890 Logiciel libre
  • 1137/2890 Politiques africaines
  • 519/2890 Fiscalité
  • 93/2890 Art et culture
  • 343/2890 Genre
  • 971/2890 Point de vue
  • 555/2890 Commerce électronique
  • 840/2890 Manifestation
  • 177/2890 Presse en ligne
  • 70/2890 Piratage
  • 116/2890 Téléservices
  • 504/2890 Biométrie/Identité numérique
  • 199/2890 Environnement/Santé
  • 186/2890 Législation/Réglementation
  • 183/2890 Gouvernance
  • 956/2890 Portrait/Entretien
  • 86/2890 Radio
  • 469/2890 TIC pour la santé
  • 143/2890 Propriété intellectuelle
  • 33/2890 Langues/Localisation
  • 570/2890 Médias/Réseaux sociaux
  • 1067/2890 Téléphonie
  • 113/2890 Désengagement de l’Etat
  • 598/2890 Internet
  • 83/2890 Collectivités locales
  • 208/2890 Dédouanement électronique
  • 598/2890 Usages et comportements
  • 560/2890 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 303/2890 Audiovisuel
  • 1726/2890 Transformation digitale
  • 203/2890 Affaire Global Voice
  • 115/2890 Géomatique/Géolocalisation
  • 215/2890 Service universel
  • 354/2890 Sentel/Tigo
  • 98/2890 Vie politique
  • 811/2890 Distinction/Nomination
  • 23/2890 Handicapés
  • 373/2890 Enseignement à distance
  • 497/2890 Contenus numériques
  • 309/2890 Gestion de l’ARTP
  • 138/2890 Radios communautaires
  • 909/2890 Qualité de service
  • 245/2890 Privatisation/Libéralisation
  • 78/2890 SMSI
  • 271/2890 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1545/2890 Innovation/Entreprenariat
  • 716/2890 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 25/2890 Internet des objets
  • 92/2890 Free Sénégal
  • 401/2890 Intelligence artificielle
  • 133/2890 Editorial
  • 17/2890 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous