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Projet de modernisation de l’Etat Civil : le plus gros scandale au Sénégal en matière de protection de données personnelles

lundi 17 mai 2021

Données personnelles

Le projet de modernisation de l’Etat Civil entamé par le gouvernement du Sénégal à travers le Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire est l’un des plus gros scandales jamais connu en matière de protection de données personnelles.

Jamais dans l’histoire du Sénégal, un projet aussi dangereux n’a été proposé dans le cadre de la protection et la surveillance des données personnelles des Sénégalais. A l’heure de la digitalisation et de la cybercriminalité, aucun pays au monde n’ose plus s’ouvrir à 100% à une collaboration étrangère pouvant nuire dans le futur à sa souveraineté numérique.

Pourtant, c’est ce qui est en train de se passer avec ce projet de modernisation de l’état civil dont le ministère en charge du déploiement se vente tous les jours.

Financé à hauteur de 17 milliards de FCFA, ce projet vise à moderniser et numériser l’état civil. Ce qui n’est pas du goût de plusieurs spécialistes de la question.

D’abord, dans un long article publié sur Socialnetlink, Mamadou Diagne alias Dofbi alertait les sénégalais sur ce “programme d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la création d’un fichier national d’identité biométrique”

Selon le spécialiste de données qui cite le rapport de Privacy International, ce programme de l’Union européenne est un cheval de troie qui vise à identifier les citoyens sans papiers vivant en Europe et à organiser leur retour. « Il montre, non seulement, une incapacité à atténuer adéquatement les risques énormes posés par les systèmes d’identité biométrique, mais, il révèle également, comment ces systèmes seront finalement utilisés pour faciliter les expulsions hors de l’Union » .

Ensuite, pointant du doigt Civipol (ou Civi.Pol Conseil) fortement impliqué dans le développement de ces systèmes d’identité biométrique, Mamadou Diagne de souligner « qu »au Sénégal, c’est l’agence qui a conduit l’ensemble du processus d’évaluation diagnostique et de formulation du plan de gestion, et sera désormais également impliquée dans sa mise en œuvre avec l’agence belge de développement ENABEL… »

Le secteur privé et l’ADIE écartés

Lors du dernier forum sur le numérique, Antoine Ngom président d’OPTIC avait également alerté l’Etat sur la non implication du Secteur privé surtout de son organisation dans le déploiement de ce projet qui touche la souveraineté numérique du pays. Mais son appel est resté sans suite.

Une attitude qui prouve encore une fois, une négligence totale de nos autorités. D’ailleurs, soulignent d’autres spécialistes, le Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire ne devrait pas être le lead dans ce projet.

En effet, c’est l’Agence de l’Informatique de l’Etat qui devrait être en pole position pour mettre en place toute une stratégie de veille de conception et de modernisation de l’Etat civil, car elle reste la seule entité habilitée à gérer la situation selon ses missions de services publics .

Ce qui est paradoxale, le document de l’UE souligne dans sa partie réservée à « Analyse des parties prenantes » qu’ un partenariat plus renforcé pourrait être envisagé par rapport aux différentes solutions informatiques et numériques envisagées dans le cadre du présent programme.

Pourtant, le document reconnait les missions et objectif de l’ADIE qui a pour rôle de coordonner et d’appuyer toutes les initiatives liées à l’e-gouvernance et aux TIC au Sénégal.

(Source : Social Net Link, 17 mai 2021)

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