OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Septembre 2018 > Projet de loi sur le code des communications : Pourquoi l’Etat freine des (…)

Projet de loi sur le code des communications : Pourquoi l’Etat freine des quatre fers ?

lundi 3 septembre 2018

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Les acteurs de la presse en ligne et les internautes ont l’obligation de s’ériger en boucliers contre les dérives du régime en place qui chercherait par tous les moyens à restreindre la liberté de presse et museler les médias en ligne pour des raisons inavoués. Et en lieu et place d’accompagner ce secteur névralgique, les pouvoirs publics lui opposent un projet de loi dont la finalité est de contrôler le secteur en ligne. Une véritable hérésie !

A l’ère du cyber technologie, la presse en ligne est confrontée à un double défi. Un défi préjudiciable à sa survie et qui mérite réflexion de la part des tous les acteurs de la filière. La presse en ligne est un secteur qui fait partie intégrante de la presse en général, mais sa spécificité est qu’il n’existe que par le Net. Une posture autre qui lui apparait de plus en plus difficile à gérer dans un contexte de globalisation tout azimut où une sorte « « d’impérialisme numérique » règne désormais en maître sur la galaxie internet. Une sorte de « dictature virtuelle » implacable gouverne de facto les plateformes en ligne. Conséquences : En termes de monitoring publicitaire, c’est toujours la croix et la bannière pour le secteur en ligne national. Décrocher des offres publicitaires au niveau du cyberespace relève presque de l’impossible, nonobstant l’étroitesse du marché local. Mais être toujours à niveau par rapport à la surabondance technologique est aussi un autre front. La techno-science invente quotidiennement de nouvelles approches numériques, de nouvelles applications et de nouvelles sources de revenus dont les médias locales en ligne doivent périodiquement s’acquitter pour continuer à exister. Ainsi dans ce bouillonnement, le Web est en train d’assister à un « impérialisme numérique » des plus forts sur les plus faibles en termes de médias en ligne. Aujourd’hui, les sites qui officient depuis le Sénégal doivent se concerter d’avantage et s’ériger en de grandes entités en ligne, incontournables sur le paysage national, démocratiques et fortes ; susceptibles de s’opposer au pilotage à vue d’un pouvoir qui ne cherche qu’à sa tête. Et au moment où le système démocratique s’impose de plus en plus comme une exigence des Etats et des peuples, et l’Etat de droit son corollaire, il est important de mettre en exergue les fondements de la liberté de la presse. Pour ce faire et afin de permettre à la presse en ligne d’assurer sa mission d’information avec efficacité, il est nécessaire de lui permettre d’exercer librement son droit d’expression, d’opinion et de recherche de l’information. Or, aujourd’hui le pouvoir voudrait faire passer son projet de loi sur le code des communications électroniques dans le seul but de neutraliser les médias en ligne et décider de leurs contenus. Médias en ligne, WhatsApp, Facebook, Instagram, Immo, Twister, posent d’énormes difficultés au régime en place mais en raison du nombre d’emplois que ces terminaux génèrent, tous les acteurs de la galaxie Internet devraient s’opposer à toute forme d’asservissement de la liberté de presse. La Cdp, l’Artp et tous les démembrements de l’Etat qui œuvrent dans le numérique devraient accompagner les médias en ligne au lieu de leur opposer un code des communications dans le seul but de les contrôler au profit des intérêts contingents du régime en place. Par ce qu’en définitive, le problème du secteur numérique relève moins de sa visibilité et de la dispersion de ses acteurs que de sa difficulté à décrocher des insertions publicitaires et de faire face à l’insolence technologique caractéristique de la galaxie internet. Voilà pourquoi l’Etat freine des quatre fers.

Birama Thior/Assane Sèye

(Source : Sénégal7, 3 septembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4476/4770 Régulation des télécoms
  • 376/4770 Télécentres/Cybercentres
  • 3266/4770 Economie numérique
  • 1682/4770 Politique nationale
  • 4770/4770 Fintech
  • 555/4770 Noms de domaine
  • 1749/4770 Produits et services
  • 1481/4770 Faits divers/Contentieux
  • 758/4770 Nouveau site web
  • 4668/4770 Infrastructures
  • 1693/4770 TIC pour l’éducation
  • 201/4770 Recherche
  • 256/4770 Projet
  • 2987/4770 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1820/4770 Sonatel/Orange
  • 1642/4770 Licences de télécommunications
  • 279/4770 Sudatel/Expresso
  • 998/4770 Régulation des médias
  • 1299/4770 Applications
  • 1060/4770 Mouvements sociaux
  • 1616/4770 Données personnelles
  • 123/4770 Big Data/Données ouvertes
  • 621/4770 Mouvement consumériste
  • 380/4770 Médias
  • 670/4770 Appels internationaux entrants
  • 1497/4770 Formation
  • 118/4770 Logiciel libre
  • 1799/4770 Politiques africaines
  • 945/4770 Fiscalité
  • 174/4770 Art et culture
  • 597/4770 Genre
  • 1572/4770 Point de vue
  • 1059/4770 Commerce électronique
  • 1504/4770 Manifestation
  • 336/4770 Presse en ligne
  • 125/4770 Piratage
  • 222/4770 Téléservices
  • 938/4770 Biométrie/Identité numérique
  • 323/4770 Environnement/Santé
  • 351/4770 Législation/Réglementation
  • 362/4770 Gouvernance
  • 1760/4770 Portrait/Entretien
  • 155/4770 Radio
  • 720/4770 TIC pour la santé
  • 288/4770 Propriété intellectuelle
  • 60/4770 Langues/Localisation
  • 1088/4770 Médias/Réseaux sociaux
  • 1987/4770 Téléphonie
  • 213/4770 Désengagement de l’Etat
  • 1031/4770 Internet
  • 122/4770 Collectivités locales
  • 400/4770 Dédouanement électronique
  • 1068/4770 Usages et comportements
  • 1085/4770 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 585/4770 Audiovisuel
  • 2915/4770 Transformation digitale
  • 403/4770 Affaire Global Voice
  • 157/4770 Géomatique/Géolocalisation
  • 322/4770 Service universel
  • 688/4770 Sentel/Tigo
  • 186/4770 Vie politique
  • 1561/4770 Distinction/Nomination
  • 36/4770 Handicapés
  • 713/4770 Enseignement à distance
  • 687/4770 Contenus numériques
  • 622/4770 Gestion de l’ARTP
  • 186/4770 Radios communautaires
  • 1726/4770 Qualité de service
  • 468/4770 Privatisation/Libéralisation
  • 146/4770 SMSI
  • 480/4770 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2719/4770 Innovation/Entreprenariat
  • 1378/4770 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4770 Internet des objets
  • 170/4770 Free Sénégal
  • 373/4770 Intelligence artificielle
  • 218/4770 Editorial
  • 22/4770 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous