OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Mars 2014 > Projet de code de la presse : les professionnels défendent un texte « bon » (…)

Projet de code de la presse : les professionnels défendent un texte « bon » et même « révolutionnaire »

lundi 31 mars 2014

Régulation des médias

Les professionnels sénégalais de la presse ont retenu de sensibiliser l’opinion nationale sur le caractère « révolutionnaire » du nouveau code de la presse, en vue de le faire voter par les députés sénégalais qui rechignent jusque-là à le valider, en raison d’une cristallisation relative à la dépénalisation des délits de presse.

Pour ce faire, des acteurs des médias ont convenu d’une « communication ciblée » pour entretenir les députés, l’opinion et les pouvoirs publics des différents aspects du nouveau code de la presse dont certains points peuvent être considérés comme révolutionnaires, a renseigné le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication au Sénégal (SYNPICS), Ibrahima Khalil Ndiaye.

Ndiaye faisait pour l’APS l’économie d’un séminaire de deux jours (jeudi et vendredi) organisé sur cette question par le SYNPICS, en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert.

Des membres du comité de rédaction dudit code et d’anciens du secteur de la presse et de la communication participaient à cette rencontre portant sur le thème « Les professionnels relisent le code ».

« Un plan d’actions est en gestation », qui consistera en des actions de lobbying et de plaidoyer pour rallier l’ensemble des segments de la société sénégalaise à la cause du nouveau code de la presse, selon le responsable du SYNPICS.

Il a dit que les participants à ce séminaire trouvent que le nouveau code de la presse « était bon et s’inscrivait dans une dynamique évolutive », un constat sur lequel les professionnels doivent s’appuyer pour le faire voter, en arguant que l’essence de ce texte ne peut être ramenée simplement à la dépénalisation des délits de presse.

Ils ont fait valoir que même sur ce point précis de cristallisation, l’opinion n’a pas été suffisamment entretenue de ce que la question de la dépénalisation relève d’une « dynamique mondiale », en droite ligne d’actions engagées par certaines organisations internationales.

Dans le cas du Sénégal, l’idée d’une dépénalisation des délits de presse émanait de l’ancien président Abdoulaye Wade, pris au mot par les professionnels de la presse qui ont proposé à leur tour l’élaboration d’un code pas seulement limité à cette question, mais qui prendrait en compte l’ensemble des problèmes du secteur, a indiqué Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, rapportant la teneur des débats.

Du point de vue du nouveau code par ailleurs, la dépénalisation des délits de presse ne peut signifier impunité, en raison de « sanctions très fortes » préconisées par ce texte, ont argumenté les participants, selon Ndiaye.

Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de cette rencontre, la Fédération internationales des journalistes (FIJ) et la Fédération des journalistes africains (FAJ) ont appelé les députés sénégalais à voter le nouveau code.

« Nous interpellons les députés, représentants du peuple sénégalais, pour affirmer que le projet de code en discussion est bon, très bon et d’ailleurs révolutionnaire. C’est un projet de loi qui apporte des réponses précises à des questions profondes et récurrentes qui se sont posées au secteur des médias pendant les deux dernières décennies », a déclaré Gabriel Baglo, directeur du bureau Afrique de la FIJ.

« En votant ce code, ajoute M. Baglo dans des propos rapportés par ce communiqué, vous allez davantage faire briller l’image que votre pays se fait en Afrique et dans le monde, et votre législature en sera honoré. »

Pour Mohamed Garba, président de la FAJ, « les observations, critiques et commentaires des députés sur le projet de loi sont essentiellement relatifs à leur propre compréhension de la dépénalisation des délits de presse ».

« Or, a-t-il poursuivi, le projet, dans son ensemble, compte assez de garanties par les professionnels eux-mêmes à organiser le secteur des médias, le statut de journaliste, la pratique du journalisme, mais surtout le fonctionnement adéquat du système d’autorégulation. »

(Source : APS, 30 mars 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4254/4576 Régulation des télécoms
  • 350/4576 Télécentres/Cybercentres
  • 3129/4576 Economie numérique
  • 1598/4576 Politique nationale
  • 4576/4576 Fintech
  • 603/4576 Noms de domaine
  • 1650/4576 Produits et services
  • 1399/4576 Faits divers/Contentieux
  • 727/4576 Nouveau site web
  • 4364/4576 Infrastructures
  • 1630/4576 TIC pour l’éducation
  • 180/4576 Recherche
  • 249/4576 Projet
  • 2817/4576 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1729/4576 Sonatel/Orange
  • 1565/4576 Licences de télécommunications
  • 268/4576 Sudatel/Expresso
  • 957/4576 Régulation des médias
  • 1222/4576 Applications
  • 994/4576 Mouvements sociaux
  • 1519/4576 Données personnelles
  • 124/4576 Big Data/Données ouvertes
  • 599/4576 Mouvement consumériste
  • 364/4576 Médias
  • 649/4576 Appels internationaux entrants
  • 1411/4576 Formation
  • 104/4576 Logiciel libre
  • 1818/4576 Politiques africaines
  • 821/4576 Fiscalité
  • 168/4576 Art et culture
  • 568/4576 Genre
  • 1454/4576 Point de vue
  • 983/4576 Commerce électronique
  • 1496/4576 Manifestation
  • 319/4576 Presse en ligne
  • 125/4576 Piratage
  • 206/4576 Téléservices
  • 842/4576 Biométrie/Identité numérique
  • 300/4576 Environnement/Santé
  • 317/4576 Législation/Réglementation
  • 338/4576 Gouvernance
  • 1719/4576 Portrait/Entretien
  • 146/4576 Radio
  • 678/4576 TIC pour la santé
  • 269/4576 Propriété intellectuelle
  • 58/4576 Langues/Localisation
  • 1034/4576 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4576 Téléphonie
  • 192/4576 Désengagement de l’Etat
  • 971/4576 Internet
  • 115/4576 Collectivités locales
  • 387/4576 Dédouanement électronique
  • 994/4576 Usages et comportements
  • 1032/4576 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/4576 Audiovisuel
  • 2716/4576 Transformation digitale
  • 387/4576 Affaire Global Voice
  • 155/4576 Géomatique/Géolocalisation
  • 292/4576 Service universel
  • 666/4576 Sentel/Tigo
  • 176/4576 Vie politique
  • 1467/4576 Distinction/Nomination
  • 34/4576 Handicapés
  • 678/4576 Enseignement à distance
  • 642/4576 Contenus numériques
  • 592/4576 Gestion de l’ARTP
  • 178/4576 Radios communautaires
  • 1659/4576 Qualité de service
  • 431/4576 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4576 SMSI
  • 454/4576 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2665/4576 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/4576 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4576 Internet des objets
  • 170/4576 Free Sénégal
  • 329/4576 Intelligence artificielle
  • 198/4576 Editorial
  • 18/4576 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous