OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2003 > Août > Programmes de la télévision nationale : Les Sénégalais n’en veulent pas

Programmes de la télévision nationale : Les Sénégalais n’en veulent pas

samedi 9 août 2003

Audiovisuel

Si l’on en croit le sondage réalisé par Sentoo, 66,05% de Sénégalais ne veulent pas des programmes que leur propose quotidiennement leur télévision nationale. Après son habillage esthétique, la Tv devra donc entamer au plus vite sa révolution programmatique comme les populations, elles-mêmes, n’arrêtent pas de le réclamer. Daouda Ndiaye qui en est le directeur, s’inscrit dans cette optique.

« Pas du tout ». C’est la réponse sans hésitation et sèchement assénée par 66,05 % d’internautes à la question : « Etes-vous satisfaits des prestations de la télévision nationale sénégalaise ? » que leur a posée Sentoo, le portail Internet de la Société nationale des télécommunications (Sonatel). L’information, c’est l’Aps qui la donne en précisant que 539 internautes ont répondu à la question sur une période de dix jours. Ce sondage, poursuit la même source, fait suite à la publication par le professeur Jacques Habib Sy d’un ouvrage intitulé Crise de l’audiovisuel au Sénégal. Un livre qui dénonce, entre autres, les « velléités propagandistes de la télévision nationale ».

Est-ce dans ce contexte qu’il faudrait situer et comprendre la sortie de Daouda Ndiaye ? Rien n’est moins sûr. Le directeur de la télévision nationale a annoncé pour septembre l’entrée en vigueur d’une nouvelle grille programmatique « avec une bonne dose de productions nationales privées ». Jusqu’ici, rappelons-le, la part de la production privée à la Tv nationale est en-deçà des 10%. L’objectif des autorités en charge de l’audiovisuel est de la porter à 20%, comme l’a récemment indiqué Abdou Fall, ministre de la Culture et de la Communication. « Nous allons sensiblement augmenter la part de la production privée dans notre grille des programmes », a dit en substance le directeur de la télévision sénégalaise. « Simplement, a expliqué Daouda Ndiaye, nous avons une exigence : que ces produits soient de qualité. Ce n’est pas parce qu’ils sont des privés qu’il faudra tout laisser passer ».

Du côté des producteurs privés, justement, on semble rire sous cape de l’exigence du directeur de la Tv. Il y a peu, ces derniers dénonçaient eux-même publiquement ce qu’ils ont appelé « le manque d’imagination et de pertinence de la Tv » et les « résidus d’émissions et séries étrangères que (cette) Tv fourgue aux contribuables et dont ils ne veulent pas ». Avec un rejet aussi massif (66,05) des émissions de la Tv, l’histoire semble donner raison aux privés du secteur de l’audiovisuel et condamner la Rts. Au cas où les responsables de la chaîne publique feraient fi de l’opinion majoritairement exprimée du contribuable, serait-ce alors définitivement ce que Jacques Habib Sy, dans son ouvrage La crise de l’audiovisuel au Sénégal qu’il réfère à l’« exclusion des producteurs et productions privés », des « autres couches de la société » pour le « seul profit du chef de l’Etat, (Ndlr : Abdoulaye Wade), et des activités de son gouvernement » ?

Une affaire nationale

Le public, notre raison d’être. Comment peut-on asséner un tel slogan et obturer le chemin de la diffusion des produits de chez nous ? C’est le clin d’œil qu’avaient fait à la télévision nationale sénégalaise les producteurs privés au cours d’une rencontre avec la presse. Ils avaient martelé comme exigence nationale : la « libéralisation de l’espace télévisuel au nom de la visibilité des productions nationales ». La Radiodiffusion télévision du Sénégal (Rts) étant la seule structure sénégalaise de diffusion d’images, il se pose, selon les privés, un réel problème quant à son accès. Ces derniers de fustiger « une politique et une pratique en porte-à-faux avec le slogan ». Et de dénoncer « une opacité fonctionnelle et une démarche déconcertante » de la Tv. Leur combat, ils disent le mener pour le renouveau culturel du Sénégal.

Félix NZALE

(Source : Sud Quotidien 9 aout 2003)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4329/5075 Régulation des télécoms
  • 360/5075 Télécentres/Cybercentres
  • 3548/5075 Economie numérique
  • 1840/5075 Politique nationale
  • 5075/5075 Fintech
  • 515/5075 Noms de domaine
  • 1737/5075 Produits et services
  • 1444/5075 Faits divers/Contentieux
  • 738/5075 Nouveau site web
  • 4865/5075 Infrastructures
  • 1651/5075 TIC pour l’éducation
  • 192/5075 Recherche
  • 245/5075 Projet
  • 3208/5075 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1757/5075 Sonatel/Orange
  • 1619/5075 Licences de télécommunications
  • 276/5075 Sudatel/Expresso
  • 1035/5075 Régulation des médias
  • 1365/5075 Applications
  • 1117/5075 Mouvements sociaux
  • 1669/5075 Données personnelles
  • 132/5075 Big Data/Données ouvertes
  • 648/5075 Mouvement consumériste
  • 358/5075 Médias
  • 644/5075 Appels internationaux entrants
  • 1574/5075 Formation
  • 92/5075 Logiciel libre
  • 2036/5075 Politiques africaines
  • 1083/5075 Fiscalité
  • 166/5075 Art et culture
  • 575/5075 Genre
  • 1648/5075 Point de vue
  • 1106/5075 Commerce électronique
  • 1454/5075 Manifestation
  • 314/5075 Presse en ligne
  • 126/5075 Piratage
  • 206/5075 Téléservices
  • 877/5075 Biométrie/Identité numérique
  • 302/5075 Environnement/Santé
  • 446/5075 Législation/Réglementation
  • 356/5075 Gouvernance
  • 1808/5075 Portrait/Entretien
  • 144/5075 Radio
  • 774/5075 TIC pour la santé
  • 333/5075 Propriété intellectuelle
  • 59/5075 Langues/Localisation
  • 1034/5075 Médias/Réseaux sociaux
  • 2002/5075 Téléphonie
  • 191/5075 Désengagement de l’Etat
  • 1153/5075 Internet
  • 117/5075 Collectivités locales
  • 400/5075 Dédouanement électronique
  • 1114/5075 Usages et comportements
  • 1027/5075 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 557/5075 Audiovisuel
  • 3315/5075 Transformation digitale
  • 382/5075 Affaire Global Voice
  • 157/5075 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5075 Service universel
  • 662/5075 Sentel/Tigo
  • 178/5075 Vie politique
  • 1614/5075 Distinction/Nomination
  • 34/5075 Handicapés
  • 684/5075 Enseignement à distance
  • 676/5075 Contenus numériques
  • 587/5075 Gestion de l’ARTP
  • 184/5075 Radios communautaires
  • 1733/5075 Qualité de service
  • 424/5075 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5075 SMSI
  • 466/5075 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2796/5075 Innovation/Entreprenariat
  • 1319/5075 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5075 Internet des objets
  • 170/5075 Free Sénégal
  • 515/5075 Intelligence artificielle
  • 208/5075 Editorial
  • 28/5075 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous