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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Août > Procès Latif Coulibaly/Thierno Ousmane Sy : La défense veut visualiser une (…)

Procès Latif Coulibaly/Thierno Ousmane Sy : La défense veut visualiser une pièce révélatrice

mercredi 4 août 2010

Faits divers/Contentieux

On va vers des révélations de taille lors du procès en diffamation opposant le journaliste et écrivain Abdou Latif Coulibaly au conseiller en Ntic du président de la République, Thierno Ousmane Sy. En effet, outre la constitution notée hier de Me Ciré Clédor Ly pour la défense, ce qui est l’une des raisons du renvoi, il se trouve que les avocats de la défense veulent visualiser un Cd. Ce qui va certainement donner du crédit aux affirmations de Abdou Latif Coulibaly, mais également c’est une manière, selon Me Ciré Clédor Ly, de mettre à nu des « magouilles ». Rendez-vous le 14 Septembre, jour du procès en audience spéciale.

Le procès du journaliste et écrivain Abdou Latif Coulibaly contre le conseiller en Ntic du président de la République, Thierno Ousmane Sy, a finalement été renvoyé au 14 Septembre prochain, après le retour des vacances judiciaires. Mais, d’ores et déjà, l’audience promet d’être très riche en révélations. Les débats sont partis pour être très passionnants et houleux. L’avant-goût, qui en a été donné hier devant le juge correctionnel, atteste des prédictions quant au combat acharné que vont se livrer les conseils de Thierno Ousmane Sy et ceux du journaliste écrivain Abdou Latif Coulibaly. Si, du côté de la partie civile, on peut noter la constitution de Mes El Hadji Diouf et François Sarr, la défense est assurée par Mes Assane Dioma Ndiaye, Alle Fall et Ciré Clédor Ly, qui vient de se constituer. C’est à cause, d’ailleurs, de sa constitution que l’affaire a été renvoyée jusqu’au 14 Septembre. Le renvoi demandé par Me Ly lui permettra de « mieux s’imprégner du dossier ». Pour préserver les droits de la défense, la demande lui a été accordée.

Pour autant, les avocats de la partie civile ont tenté de s’opposer au renvoi, tenant coûte que coûte à ce que l’affaire soit retenue et jugée. Au final, Me El Hadji Diouf et son confrère se sont pliés à la décision du juge qui avait déjà retenu la date du 17 août. Mais Me El Hadji Diouf devant voyager à cette date, le procès aura finalement lieu au mois de septembre prochain. Seulement, l’audience risque d’être assez particulière si le juge accède à la demande des avocats de la défense. En effet, la loi permet d’apporter des preuves « visuelles » », si l’on en croit Me Assane Dioma Ndiaye. Du coup, pour attester des affirmations de son client, la défense a demandé la visualisation de pièces mises sur Cd, au cours de l’audience. Reste maintenant à savoir si le juge autorisera une visualisation sur Power point en audience publique ou si la visualisation se fera exclusivement en privé. Dans tous les cas, les Cd brandis par Me Assane Dioma Ndiaye et Cie semblent constituer un élément de taille qui risque de lever le voile sur beaucoup de choses jusque-là inconnues du dossier. Interpellé sur cette question, Me Ciré Clédor Ly est resté ferme. « On va projeter leurs magouilles. On verra même comment certaines sociétés ont été créées ».

Abdou Latif Coulibaly s’est montré peu prolixe avec la presse. Il s’est juste contenté de renvoyer les journalistes à l’audience du 14 septembre, pour voir ce que vont révéler les pièces. Par ailleurs, au risque d’avoir un procès marathon, les avocats, d’un commun accord avec le juge correctionnel, ont décidé d’un renvoi ferme et en audience spéciale.

Pour rappel, dans un article paru dans « La Gazette » et signé par le journaliste Alioune Badara Coulibaly, il est fait état d’une commission de 20 milliards, touchée dans le cadre de l’attribution de la licence Sudatel. Estimant n’avoir pas reçu un centime de cet argent, le conseiller en communication du Président a esté en justice pour diffamation, contre « La Gazette », Abdou Latif Coulibaly et le journaliste poursuivi pour complicité de diffamation, de même qu’Alioune Niane.

A. D

(Source : L’As, 4 août 2010)


Me El hadji Diouf : « Il aime faire des investigations, mais, cette fois-ci, Latif s’est fourvoyé »

« J’aime bien Abdou Latif Coulibaly pour le travail de recherches qu’il fait ; mais, cette fois, il aura affaire à moi ». Ce sont là les propos de Me El Hadji Diouf, joint hier au téléphone sur l’affaire opposant son client Thierno Ousmane Sy au journaliste et écrivain. Très sûr de lui, Me Diouf d’ajouter : « c’est vrai qu’il aime faire des investigations, mais cette fois, Latif s’est fourvoyé. Il a fait une erreur et c’est normal, l’erreur est humaine ». L’avocat est d’autant plus convaincu de ce qu’il avance que, selon lui, le conseiller en Ntic du président de la République « est la victime dans cette affaire. Il n’est pas concerné par les commissions. Il n’a reçu aucune commission ». Interrogé sur sa constitution du côté de la partie civile et non de celui de la défense, d’autant qu’il est « l’ami » des journalistes, Me El Hadji Diouf qui trouve la question pertinente se veut clair : « tout le monde sait que je combats l’injustice, les causes nobles. Thierno Ousmane Sy a une femme, des enfants, il est un citoyen sénégalais et il a une dignité à préserver. Et dès lors qu’on le présente comme un bandit, il doit être défendu. Je ne suis pas l’ami des journalistes ou de quiconque d’autre ; je suis pour la vérité. Je suis l’esclave de la vérité. À l’audience, les gens sauront pourquoi je suis avec Thierno Ousmane Sy. Parce qu’il est du côté de la vérité ». Par ailleurs, pour faire part de ses convictions, Me El Hadji Diouf soutient qu’il ne « trouve pas raisonnable l’inculpation du journaliste Abdou Latif Coulibaly pour recel de document administratif », dans l’affaire l’opposant à la Lonase et son Directeur général, Baïla Wane.

A.D

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