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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Procès en diffamation : Souleymane Jules Diop condamné à payer plus de 12 (…)

Procès en diffamation : Souleymane Jules Diop condamné à payer plus de 12 millions à Thierno Ousmane Sy

vendredi 26 novembre 2010

Faits divers/Contentieux

La justice canadienne vient de mettre fin au différend qui opposait Thierno Ousmane Sy à Souleymane Jules Diop. Ce dernier accusait le conseiller spécial de Me Wade d’avoir racheté les actions de la Sonatel détenues par l’Ipres pour une valeur de 17 milliards de francs Cfa via l’une de ses sociétés. Condamné en première instance à payer 25 mille dollars, le journaliste avait interjeté appel. Un appel que le tribunal vient de rejeter.

Et de deux pour Thierno Ousmane Sy. Après son procès remporté contre Abdou Latif Coulibaly il y a quelques jours, le conseiller spécial du président Wade a également remporté la bataille judicaire qui l’opposait au journaliste Souleymane Jules Diop. En effet, la Cour d’appel de Montréal a rejeté, le 18 novembre dernier, la demande de Souleymane Jules Diop qui avait interjeté appel après avoir été condamné le 6 avril 2009 pour diffamation. Ainsi, par ce dernier jugement, la justice canadienne a mis fin au différend qui opposait Thierno Ousmane Sy à Souleymane Jules Diop et a confirmé que ce dernier est bel et bien coupable de diffamation à son encontre. Le journaliste devra donc payer 15 000 dollars au conseiller du président Wade en guise de dommages moraux et 10 000 dollars à titre de dommages exemplaires pour propos diffamatoires tenus à l’égard de l’intimé.

Rappelons que le journaliste avait interjeté appel en mettant en avant, entre autres arguments, son absence lors du procès. Une absence qu’il justifiait par sa mésaventure avec les gardes du corps de Me Wade à Chicago en juillet 2008. Jules estimait donc que ‘le juge a mal exercé sa discrétion judiciaire en ne retenant pas la preuve de son état physique et psychologique à l’époque de la signification de la procédure alors que sa condition était la cause de son incapacité d’agir’. A l’appui de ses prétentions, il ‘invoque des éléments survenus à Chicago le 25 juillet 2008, soit 11 jours avant la signification de la procédure introductive d’instance’. Lors de ces événements, ‘il allègue avoir été violenté par des gardes de sécurité alors qu’il tentait d’exercer son métier de journaliste. Cette expérience aurait eu comme conséquences de le traumatiser et de le rendre incapable, tant émotionnellement que physiquement, de prendre connaissance de la documentation qui lui a été remise par huissier’, rappelle le juge qui démonte ces allégations de Souleymane Jules Diop. ‘La preuve montre qu’à la suite des événements de Chicago, la condition physique de l’appelant lui permettait de quitter cette ville le 27 juillet et de se rendre à Windsor afin de visiter sa mère. Le 29 juillet, il revenait à Montréal. Le 15 août, l’appelant repartait à Chicago afin de déposer une plainte à l’encontre de l’entourage du président de la République du Sénégal, qui, selon lui, était responsable de sa mésaventure du 25 juillet.’ Selon toujours le juge, les conclusions de la police de Chicago attestent que les blessures subies par le journaliste lors de ces événements consistent en des contusions mineures (minor bruises). Par conséquent, souligne le juge, ‘aucune des circonstances auxquelles l’appelant nous renvoie ne constitue une cause suffisante donnant ouverture à la rétraction. La forclusion dont il se plaint maintenant, découle essentiellement de son manque de diligence à donner suite, dans les délais requis, à une procédure judiciaire dûment signifiée’.

Pour rappel, Souleymane Jules Diop avait accusé Thierno Ousmane Sy d’avoir racheté les actions de la Sonatel détenues par l’Ipres pour une valeur de 17 milliards de francs Cfa via l’une de ses sociétés. Vérification faite, l’Ipres avait effectivement cédé ses actions de la Sonatel, mais à une société fiduciaire anglaise dans laquelle il a été prouvé que Thierno Ousmane Sy ne détenait aucun intérêt directement ou indirectement.

Georges Nesta Diop

(Source : Wal Fadjri, 26 novembre 2010)

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