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Procédure d’orientation et d’inscription des nouveaux bacheliers : Internet, le troisième tour du bac

mercredi 7 août 2013

TIC pour l’éducation

La nouvelle procédure d’orientation et d’inscription des nouveaux bacheliers est officiellement lancée le 3 juillet 2013 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Elle est matérialisée par un portail sur le net à travers lequel tous les nouveaux bacheliers devront passer pour prétendre à des études supérieures. Cette trouvaille est, pour certains, un moyen simple et efficace, mais pour d’autres, c’est tout simplement un troisième tour du baccalauréat.

Une grande innovation dans l’enseignement supérieur. Comme la plupart des grands pays du monde, le Sénégal aussi s’est mis au Ntic pour mettre un terme aux tracasseries inutiles, aux lenteurs inexplicables et aux délais impossibles auxquels étaient souvent soumis les étudiants au moment des orientations et paiements des droits d’inscription. Mais également, assurer entre autres, une parfaite transparence dans l’attribution des bourses et dans l’application des critères de sélection et d’orientation des bacheliers, mais de permettre au ministère et aux établissements d’avoir une visibilité parfaite sur le système d’enseignement supérieur. Ce, grâce à un Identifiant national de l’étudiant (INE) dont disposera chaque étudiant, du privé comme du public, qui permettra aux services compétents de connaître en un clic, le cursus du concerné. Mais par contre, ce système renferme quelques péripéties.

Le revers de la médaille

Il n’y a pas que des avantages, mais aussi de quoi être inquiet. Il est important de se demander si les initiateurs du projet ont tenu compte du gap numérique qui existe entre le Sénégal et les autres pays qui pratiquent ce système. Pour certains, il suffit d’un clic pour que tout marche comme sur des roulettes, il s’agit des plus nantis qui n’ont pas besoin de se bousculer dans les cybers-café pour se trouver un ordinateur câblé au réseau internet encore moins de s’inquiéter du prix des heures de connexion. Seynabou Thiam en est une. Vivant dans la banlieue dakaroise, elle est au diapason du net. « L’accès au portail n’a pas été difficile, car nous avons un ordinateur à la maison avec le réseau internet », se réjouit-elle. Elle poursuit : « C’est seulement au niveau de la procédure que je me suis un peu perdue, car c’était un peu compliqué, mais grâce à l’aide de ma belle-sœur, j’ai su retrouver le chemin et terminer mon inscription en 30 mn. » Pour elle, le bac est en poche, la préinscription aussi, contrairement aux milliers de bacheliers de la campagne qui risquent de voir leur avenir basculer.

Clic sur ton avenir

Des milliers sont-ils, ces nouveaux bacheliers qui n’ont jamais posé la main sur un clavier ou même vu un ordinateur, et qui sont appelés aujourd’hui à devoir jouer la carte de leur avenir sur une simple partie de clic. Il faut d’abord parler d’électricité avant l’internet. Quel avenir attend ses milliers de nouveaux bacheliers ? Selon Gnima Aïssata Siby, nouvelle bachelière originaire de la commune de Dembancané, village situé à l’extrême nord du Sénégal dans la région de Matam, la quasi-totalité des nouveaux bacheliers de cette localité n’a jamais manipulé d’ordinateur et ne connaît pas ce que veut dire internet. Elle soutient : « Je ne peux pas aller dans mon village. Je dois d’abord m’inscrire ici à Dakar, car une fois au village, je ne pourrai plus le faire. »

Une bombe à retardement

Cette nouvelle procédure pourrait constituer une véritable bombe à retardement qui risque d’agiter la mare de protestations dans laquelle est englouti l’enseignement supérieur au Sénégal. Ceci, vu le nombre d’orientations des nouveaux bacheliers, qui risque de connaître une réduction.

El Hadji Birame Ndour

(Source : L’Observateur, 7 août 2013)


Mouhamadou Moustapha Sow, C.T.COM du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :« Gaston Berger a été un test réussi »

La nouvelle procédure d’orientation et d’inscription en ligne des nouveaux bacheliers n’est pas un projet ex nihilo. Des sources sûres ont révélé qu’elle a été initiée pour la première fois à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis durant l’année scolaire 2011-2012 par l’actuel Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane en tant que Recteur. Selon le docteur Mouhamadou Moustapha Sow, conseiller technique en communication du Patron de l’Enseignement supérieur « la procédure à été expérimentée à l’Ugb et elle avait connu une parfaite réussite ». Mais, il soutient également que c’est un moyen pour entrer dans la phase de la rupture et plonger l’Enseignement supérieur sénégalais dans l’ère du numérique.

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